X-MEN RED #1-18 (Al Ewing / Stefano Caselli, Yildiray Cinar)

La couverture du N°11 (post-Sins of Sinister) par la paire Dauterman/Wilson :

X-MEN: RED #11

THE CALM BEFORE…

After Brand’s machinations and the Sins of Sinister, the mutants of Arakko are catching their breath…but even as Storm begins a new romance, she has no time to rest. Charles Xavier has questions about Magneto’s death. He’s not asking nicely.

Creative Team

  • Writer: Al Ewing
  • Artists: Jacopo Camagni
  • Colorist: Federico Blee
  • Letterer: Ariana Maher
  • Designer(s): Tom Muller & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Russell Dauterman & Matt Wilson
  • Variant Cover Artist(s): Stefano Caselli; Luciano Vecchio; Edge
  • Editor(s): Jordan D. White
  • Assistant Editor: Lauren Amaro
  • Format: Ongoing
  • Cover Price/Page Count: $3.99/ 28 pages

Cette série devrait s’appeler « Storm and Friends », tant Ororo est mise en avant - et fort bien écrite, il faut l’avouer. Ca fait plaisir, d’autant qu’Al Ewing semble (vraiment) trouver une voie et une voix pour l’ensemble. Allez, on y croit malgré le final qui annonce un (énième) crossover.
Ici, on voit ainsi Storm qui a un rendez-vous avec l’astronaute humain qui avait sauvé des enfants arakkii, et ça flirte joyeusement. L’ensemble est rompu par l’appel exigeant du Professeur X, qui demande (exige) que Storm vienne lui parler des derniers moments de Magneto. Ororo vient, ça se passe mal, ça tourne au bilan personnel de Charles, qui est perdu sans son vieil ami et qui pense devoir tout gérer seul. Storm le remet salement à sa place, mais refuse de le revoir. Elle repart tandis que, sur Arakko/Mars, Nova est dans un jacuzzi avec Solar et un Arakkii, mais ils sont interrompus par quelqu’un arrivant via le portail d’Outremonde - un survivant d’Amenth, qui vient dire que Genesis, la femme d’Apocalypse, arrive…
C’est très bien. Il est très agréable de voir Ororo flirter (elle le dit elle-même), et sa confrontation avec Xavier est top. Al Ewing écrit certes très bien l’héroïne, mais aussi Charles très « pathétique » et touchant. C’est fort bien fait, très prenant, et il est aussi très cool de retrouver Nova, avec un Bobby fun à suivre. « Hélas », le final évoque un futur crossover, et la petite rumeur d’une réforme à venir de Krakoa via Apocalypse.
Graphiquement, Jacopo Camagni a un style plutôt agréable, fluide avec des moments jolis. Solide.

De très bons moments, même s’il faudrait quand même laisser Al Ewing tranquille.

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X-Men: Red (2022) #1-5

Suite de la série S.W.O.R.D de Al Ewing que j’avais rapidement lâché mais ici l’auteur se concentre directement sur les Mutants et surtout sur l’ancienne planète rouge. Nous avons par conséquent un univers d’Arakko bien plus fourni en background avec des événements importants comme le retour de la Confrérie des Mauvais Mutants pour représenter ce peuple forgé dans la violence.

Mais la ou cela permet de mettre en avant les esprits brisés de Krakoa avec Ororo, Erik ou encore Gabriel Summers et donc rajoute du sel non négligeable, il faut admettre que voir les Mutants de Krakoa partir « à la guerre » face aux Mutants de Krakoa qui représentent Arakho, est assez artificiel. Reste que l’auteur arrive à équilibrer l’importance des divers personnages et mention plaisir de retrouver Roberto Da Costa toujours aussi en forme ! Visuellement Stefano Caselli continue de proposer des planches plus qu’appréciable pour accompagner ce récit fort intéressant et qui permet de lancer l’event contre les Eternels, mais à mon sens pas de la bonne manière.

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X-Men Red (2022) #6-10

Il est temps de reprendre la suite des aventures des Mutants post « Judgement of Day » qui était le fameux crossover Mutants vs Eternels qui ne m’intéressait aucunement pour la simple raison qu’après plusieurs numéros lu je n’avait aucune envie de continuer. Cela semblait bien écrit, agréable visuellement mais je suis TOTALEMENT détaché des Eternels, contrairement à la version cinéma, et par conséquent savoir qui était qui demandait beaucoup d’effort et surtout cela ne me passionnait pas.

Après quelques spoilers pour connaitre le dénouement de l’event en question, nous revoilà partit dans X-Men Red de Al Ewing qui reprend justement pile poil à la fin de l’affrontement et la mort sans retour possible d’un important Mutant sur Arakko ainsi que du départ forcé d’Isca, la mutante qui ne perd jamais.

Par la suite, l’auteur va revenir sur son personnage fétiche : Abigail Brand qui a ressuscitée et qui tente de retrouver la mémoire via des mémos qu’elles s’était laissée. Cependant certains Mutants n’avaient pas confiance en elle et ils découvrent très rapidement que la belle aux cheveux vert n’est autre qu’un agent triple qui cherche avant tout la destruction. Par conséquent nous allons suivre un groupe mené par Cable pour débusquer cette dernière tout en faisant face au retour de Gabriel Summers, plus avide de pouvoir et de rage que jamais. Heureusement Ororo et Roberto Da Costa, mes petits chouchou seront présents pour éviter un incident diplomatique.

Même si je ne suis pas le plus grand fan de cette histoire d’espionnage qui fait vraiment suite à S.W.O.R.D, je dois avouer que je prends tout de même du plaisir et puis voir les affrontements contre Vulcan fait toujours son effet d’autant que Stefano Caselli continue de performer et montre des personnages charismatiques et puissant !

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X-MEN: RED #12

THE WHITE SWORD BROKEN!

The White Sword – the mutant Omega healer who could raise the dead and bind them to his service – had One Hundred Warriors. Now the first and last of the Hundred have come to tell the tale of the one who destroyed them?

One who is coming to test the mutants of Arakko once again?

Creative Team

  • Writer: Al Ewing
  • Artists: Jacopo Camagni
  • Colorist: Federico Blee
  • Letterer: Ariana Maher
  • Designer(s): Tom Muller & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Stefano Caselli
  • Variant Cover Artist(s): Rian Gonzales; David Talaski
  • Editor(s): Jordan D. White
  • Assistant Editor: Lauren Amaro
  • Format: Ongoing
  • Cover Price/Page Count: $3.99/ 28 pages

Find out who is coming to test the mutants of Arakko in X-MEN RED #12, on shelves and digital platforms on Wednesday, June 14, 2023, from Marvel Comics

Al Ewing participe, de son côté, aux futures manoeuvres d’ORCHIS et à la chute programmée de Krakoa (voire d’Arakko, ici), en plongeant plus dans un élément jusque-là peu creusé de X of Swords.
Le scénariste révèle en effet des informations sur White Sword et ses 100 Guerriers, qu’il ressuscite régulièrement. On voit ainsi les personnages en action, alors que Genesis (femme d’Apocalypse, « possédée » par le masque Annihilation qu’elle a forgé en lance) et ses troupes d’Amenth attaquent (dont ses quatre enfants / Cavaliers ; mais Apocalypse est absent). White Sword confie sa lame à un allié, qu’on a vu dans Sins of Sinister dans le futur, qui arrive sur Arakko/Mars pour prévenir. Le conseil va être sollicité, alors que Genesis arrive aussi, est accueillie par l’ennemie de Betsy (druide alliée à ORCHIS), et les manoeuvres s’enclenchent.
C’est bien fait mais je suis déçu. Non pas du fait qu’ORCHIS fasse venir Genesis pour provoquer un bordel sans nom, c’est pertinent car elle sera déçue de l’attitude des Arakkii. Mais je suis déçu de la description de White Sword, présent comme ultra badass avec une « aura » que je m’étais construite sur ses 100 Guerriers. Sauf que ces derniers sont « basiques », sans classe, ça reste de simples Mutants. Dommage, j’aurais aimé un uniforme, j’imaginais des Spartiates Mutants ; mais non. Dommage, car autour l’épisode est bien construit.
Graphiquement, Jacopo Camagni livre des planches efficaces, pas forcément belles mais fluides et dynamiques.

Un bon épisode, qui prépare bien la suite et revient sur X of Swords, mais ce qui est amené me déçoit.

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X-MEN RED #13

SHE’S BACK!

Genesis once again walks the island she ruled for millennia—with the Annihilation Staff in her hand. But what is in her heart? Is the return of the Mother of Arakko to be celebrated—or feared? As the Fall of X closes in, the Great Ring must decide…or risk their own fall from grace

Creative Team

  • Writer: Al Ewing
  • Artists: Jacopo Camagni
  • Colorist: Federico Blee
  • Letterer: Ariana Maher
  • Designer(s): Tom Muller & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Stefano Caselli & Jesus Aburtov
  • Variant Cover Artist(s): Natacha Bustos; Jamie McKelvie; Federico Vicentini
  • Editor(s): Jordan D. White
  • Assistant Editor: Lauren Amaro
  • Format: Ongoing
  • Cover Price/Page Count: $3.99/ 28 pages

Bien en soi… mais je ne suis pas emballé.
Al Ewing enchaîne apres le one-shot sur Genesis et Apocalypse, avec Genesis qui arrive sur Arakko / Mars et exige des explications sur le « radoucissement » des Arakkii avec Ororo. Son bâton Annihilation, anciennement un masque, manipule des membres du Conseil et ça va tourner à la bagarre quand l’un téléporte les résistants, dont Storm. Genesis entend récupérer les Arakkii pour aller en guerre.
si, oui, mais je ne suis pas touché. Déjà, je galère à m’attacher et à reconnaître les Arakkii, j’ai l’impression qu’ils sont différents à chaque épisode. Et, surtout, Ororo est trop passive, le futur affrontement est trop teasé, avec une Genesis trop teasé.
Graphiquement, ça se lit, sans marquer.

En fait, c’est bien mais ça ne me parle pas.

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X-MEN RED #14

  • Al Ewing (W) • YILDIRAY ÇINAR (A)
  • Cover by STEFANO CASELLI
  • MARVEL ICON VARIANT COVER BY JAVIER GARRÓN
  • VARIANT COVER BY MIRKA ANDOLFO
  • AFTER THE FALL!
  • As the Brotherhood reels from the cataclysmic events of the Hellfire Gala, Genesis takes advantage of the chaos – and declares war! Two vast mutant armies clash, and Arakko’s idols fall…but this is only the beginning of a conflict that will remake the Red Planet. And whatever happened to Isca the Unbeaten?
  • 32 PGS./Rated T+ …$3.99

Sympa’ mais quand même très brouillon.
Al Ewing continue sa petite saga dans son coin, avec la guerre civile sur Mars/Arakko. On ne voit jamais Genesis ici mais son ombre plane constamment, avec les Arakkii troublés par leur échappée puis les batailles brutales qui se succèdent. Nova aide la Brotherhood d’Ororo, Bobby Da Costa vient révéler les événements du Hellfire Gala et les troubles se poursuivent, alors que des Arakkii dont le Fisher King commencent à changer physiquement. Oh, et Isca s’est terrée dans les montagnes, et mieux vaut ne pas l’approcher.
C’est bien. Al Ewing fait bien sentir cette guerre civile, c’est intense et brutal. La bataille est bonne, l’oppression est grande et l’ensemble fonctionne. C’est juste que… les très nombreux Arakkii qui sont ici me paraissent quand même bien obscurs, et je n’arrive ni à les reconnaître, ni à m’accrocher ou même m’intéresser à eux. Il y a un effet de confusion, de maladresse dans la gestion de ces personnages trop vite envoyés au premier plan du front, et c’est dommage. Bon, après, Al Ewing continue d’écrire formidablement bien Solar et Nova (aucune idée de ce qu’il fait ici, mais que ça continue), et gère bien Ororo. Quand même.
Graphiquement, Yildiray Cinar livre des planches classiques et solides, agréables à l’oeil.

Une grosse guerre dans son coin, mais ça reste confus vu l’absence de présentation réelle de bon nombre de personnages.

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(W) Al Ewing (A) Yildiray Cinar (CA) Stefano Caselli, Nicoletta Baldari
SINS OF THE PAST! Under siege in Port Prometheus, Storm readies to hold the line against the ultimate bioweapon. Meanwhile, the Fisher King finds himself tormented by his strange new abilities…and the secrets in his memory might turn the tide of the Genesis War.
Rated T+
In Shops: Sep 13, 2023
SRP: $3.99

Sympathique et intéressant.
Al Ewing fait définitivement ses p’tites sagas dans son coin, souvent épiques et immenses, mais cantonnées dans ses séries ; ça surprend, mais ça reste agréable. Ici, il poursuit la guerre civile sur Arakko/Mars, mais dédie cet épisode essentiellement aux origines du Fisher King. Celui-ci a fusionné avec un autre Arakkii, là, et l’on apprend son histoire. Jeune, à six ans, il est esclave et sans pouvoir, forcé de nourrir un Arakkii télépathe violent, qui le prive de « tout » son être, et le rend « invisible » au fond. A quinze ans, il veut se rebeller et tuer un maître, mais une Mutante précog’ l’arrête et ils se mettent ensemble. A quarante-cinq ans, lui et elle sont mariés, parents de deux enfants, et s’allient avec sa soeur à elle pour convaincre Solem de les aider dans une révolte. Mais ils sont trahis par des espions bactériologiques, et Genesis/Annihilation la tue elle pour les punir ; devant les yeux de leurs enfants, dont la fille voit son père faible. En parallèle, Genesis attaque la Confrérie par la mer, avec une créature sous-marine immense qu’Ororo tue… mais son sang immense versé active un portail à l’intérieur d’elle. Qui fait arriver les Cavaliers/enfants de Genesis, et les monstres d’Amenth !
C’est bien, oui. Al Ewing semble adorer l’idée de construire, bâtir une société, des rites, un passé à Arakko et Amenth, et je dois avouer que c’est intéressant à suivre. Je continue de penser que l’on se perd un peu dans tous les participants et intervenants, mais ce focus sur le Fisher King est pertinent et bienvenu. Le final était attendu, mais c’est clairement un sale coup et ça fait un bel effet.
Graphiquement, Yildiray Cinar a un style agréable, classique et un peu robuste. Ca me rappelle du Darick Robertson actuel, ce qui est sympathique.

Une vraie belle création, dans son coin malgré quelques flous.

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J’ai beaucoup de mal a me passioner pour ce titre. Les arrakis et cette période en général, malgré deux ou trois séries ne restera pas dans les annales pour moi. Quand je vois sur les groupes facebook que les gens kiffent alors que les personnages n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils étaient, je me dit que je suis devenu un vieu con.

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Ouais pareil. Le propos général est intéressant en soi, mais les personnages ne sont pas eux-mêmes. Bon ça va mieux depuis le départ de Hickman et la prise en main par Duggan.

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Sauf que non.

Clin d’œil

X-Men #16

CONDITION RED!

The Four Horsemen ride across the land. Daemon armies sweep through the skies. The Spire Vile is open. As Genesis launches her endgame, Storm and the Brotherhood fight for their lives across the Red Planet…and somewhere, the last Okkara Seed blooms. The Revelation is here.

Plus: You’re not going to want to miss out on an all-new bonus story celebrating Latin/Latinx heroes and creators!

Creative Team

  • Writer: Al Ewing
  • Artists: Yildiray Çinar
  • Colorist: Federico Blee
  • Letterer: Ariana Maher
  • Designer(s): Tom Muller & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Stefano Caselli & Jesus Aburtov
  • Variant Cover Artist(s): Ernanda Souza; Raymond Gay; Gerald Parel
  • Editor(s): Jordan D. White
  • Assistant Editor: Lauren Amaro
  • Format: Ongoing
  • Cover Price/Page Count: $3.99/ 28 pages

Un peu de lucidité :sweat_smile:

Une belle fresque, puissante, mais quand même gênée par le manque de lien avec l’essentiel des personnages.
Al Ewing propose en effet un épisode essentiellement centré sur les doutes du camp de Storm, qui prend cher avec l’arrivée des Four Horsemen originaux, à savoir les quatre enfants de Genesis et Apocalypse. Ca tourne au massacre, Port Prometheus tombe. Une des « gentilles » Mutantes récupère la Commande Uranos, donnée par les Eternels pour que les Arakkii puissent « convoquer » Uranos pendant une heure. Des civils sont évacués (par des personnages secondaires du run d’Ewing sur les Gardiens ; le Lapin et le Prince du Pouvoir), mais ça tourne mal. Storm affronte les Horsemen, bat (mais ne tue pas) Famine et War. Death continue de flirter avec elle, Pestilence tire lâchement mais Nova intercepte l’attaque (et prend cher). Death ne supporte pas cette honte, tue sa soeur, et Storm hésite à solliciter Uranos. Tandis que, pas loin, Apocalypse arrive…
C’est bien, oui. Al Ewing gère très bien l’ambiance d’apocalypse (héhé), et la défaite à venir du camp de Storm. La Commande Uranos est une bonne idée, le doute est bien mené, le débat avec Horsemen est bien, c’est prenant, mais… mais je n’arrive pas à m’impliquer avec les Arakkii, là. Tous ces personnages en second ou arrière-plan, que j’ai trop peu vus, trop peu souvent. C’est dommage, ça casse le truc.
Graphiquement, Yildiray Cinar a un style classique et rond que j’aime bien. C’est joli, même si ça reste sage.

Bon et intense, mais un peu frustrant.

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X-MEN: RED #17

APOCALYPSE NOW!

When Genesis returned to Arakko, she brought war in her wake. What will her husband bring with him? Storm holds the ultimate weapon in her grip —but in the face of En Sabah Nur, even that may not be enough…

Creative Team

  • Writer: Al Ewing
  • Artists: Yildray Çynar
  • Colorist: Federico Blee
  • Letterer: Ariana Maher
  • Designer(s): Tom Muller & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Stefano Caselli & Jesus Aburtov
  • Variant Cover Artist(s): Dike Ruan; Mike McKone & Israel Silva
  • Editor(s): Jordan D. White
  • Assistant Editor: Lauren Amaro
  • Format: Ongoing
  • Cover Price/Page Count: $3.99/ 28 pages