Discutez de XHG-C3 - Le vaisseau rebelle
Recueil de deux histoires d’une vingtaine de pages chacun, XHG-C3 est une plongée dans une science-fiction « réaliste », chose assez inhabituelle dans la carrière de William Vance.
Bon, allons droit au but : si les planches sont magnifiques (couleurs directes), les deux récits tombent un peu à plat. Le premier, « Le Vaisseau rebelle », raconte comment un astronef hors de contrôle, géré par une intelligence artificielle, capture une femme pilote afin qu’elle organise les réparations (le vaisseau étant programmé pour faire exploser la Terre, l’enjeu est de taille). Le second, « La Terre de mes ancêtres », raconte comment des pilotes de chasses allemands et des femmes arabes ont été enlevés par des extraterrestres afin de constituer une « colonie ». Cent ans plus tard, alors que leurs ravisseurs ont connu un destin tragique, ils reviennent, mais sous les couleurs de la Luftwaffe d’époque. D’où tension.
Je ne sais pas trop de quand datent ces deux récits. Selon les quelques informations que j’ai grappillées (il faudrait que je compare avec le dossier Vance que j’ai dans un Cahiers de la BD, mais j’ai la flemme), ils remontent à une publication dans Femme Actuelle, au début des années 1980. On reconnaît un style moins figé que du temps de XIII, et les pixellisations informatiques correspondent à cette période (en gros, ça fait « daté »). La narration est constituée de grandes cases rythmées par des récitatifs horizontaux. Les dialogues sont très bavards, ni souples ni elliptiques, et les deux récits manquent d’une chute marquante.
La présence d’une jolie héroïne correspond sans doute à une volonté éditoriale du magazine, ceci expliquant cela. Force est de constater que Honey (sic !) n’a pas le charisme de Ripley.
Jim
Tiens, j’ai toujours hésité à le prendre … bien m’en a pris alors !
C’est vachement joli (je suis assez client de Vance en général, même quand il est passé en réflexe face/profil dans XIII, et je suis grand fan de son travail en peinture), mais c’est effectivement assez plat.
J’ai oublié de préciser que l’album se conclut sur une courte galerie assemblant illustrations (y compris celle qui a servi de couverture aux Cahiers de la BD #76) et recherches, et c’est de toute beauté.
Jim