Ouais, je comprends.
Le calcul de l’éditeur doit se baser sur autre chose. Peut-être que les auteurs ont besoin de trop de temps, et qu’il veut donc « rentabiliser » une partie de son investissement sans devoir trop attendre.
Peut-être aussi que Glénat n’a tout simplement pas envie de prendre les risques que Delcourt a pris. J’aurais tendance à pencher pour cette explication.
Reste encore l’argument présenté par Xavier dans la vidéo ci-dessus, à savoir qu’il y a en soi deux récits, mais j’ai l’impression que c’est un argument a posteriori. Du moins est-ce la perception que j’en ai.
Oui, mais c’est pas le même éditeur, donc pas la même vision du métier, donc pas les mêmes calculs.
Ça va, c’est pas trop long.
Je pensais à ça, mais aussi au fait que depuis, le prix du papier a flambé. Ça peut changer la manière de voir les choses.
Après, c’est toujours la même chanson : un prix, surtout sur du produit « culturel », c’est très relatif. Genre moi, je mets 90 boules dans 900 pages de Superman par Ordway et Gammill, et ça ne me semble pas cher. En revanche, dix boules dans un TPB de Bendis, ça me semble déjà trop cher.
Là, je regrette pas mes 35 euros, pour 1629.
Le façonnage pour la couv est très chouette.
Mais bon, l’autre bouquin, c’est aussi un bel objet.
Tiens, j’ai pas comparé la taille : c’est la même hauteur, tout ça ? Les Indes Fourbes me semble plus grand, mais sans vérifier, c’est peut-être simplement un effet…
Je pense que ça fait une grosse différence. Moi j’adore ce que fait Thim Montaigne mais clairement il n’a pas la même aura que Guarnido auprès du public. Et en plus Indes Fourbes avait ce côté « ça vous permet de patienter en attendant le prochain Blacksad »
« Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes de bien ne fassent rien. »
La traversée sanglante du Jakarta a pris fin sur les récifs des îles Abrolhos, un archipel perdu au large des côtes de l’Australie où les naufragés ont pu trouver refuge. Mais le naufrage est loin d’être la fin du cauchemar… Alors que le subrécargue, Pelsaert, est parti sur la grande chaloupe du Jakarta chercher de l’aide à Java, plus de 260 survivants se retrouvent sous l’autorité absolue de son second, Jéronimus Cornélius. En charge de l’organisation de la survie des naufragés, lui et les quelques mutins qui lui sont restés fidèles, ne vont en réalité s’atteler qu’à un objectif et un seul : faire disparaître ou massacrer tous les autres survivants afin, le jour dit, de pouvoir s’emparer du navire de secours et emporter avec eux les richesses du Jakarta restées sur l’île. L’archipel du bout du monde devient un enfer sur terre. Seuls Lucrétia Hans et une poignée de rescapés menés par Hayes vont avoir le courage de s’opposer à l’un des pires psychopathes de l’Histoire.
À travers ce thriller haletant, une des sagas les plus époustouflantes de l’histoire maritime, Xavier Dorison et Thimothée Montaigne dressent un portrait à l’acide des mécanismes psychologiques et relationnels qui conduisent à la soumission des individus et des foules pour les conduire jusqu’au tréfonds de l’horreur. Le premier tome a obtenu le prix BD de l’ACORAM Marine Bravo Zulu 2023.