Serieux ?
Jamais vu.
Serieux ?
Jamais vu.
Je l aurais vu, je serais passé à côté je pense.
Le Superman Adventures #21 est un numéro double, qui raconte l’arrivée de Kara Zor-El, alias Supergirl, sur la Terre de cet univers.
Écrit par Evan Dorkin et Sarah Dyer, illustré par Bret Blevins et encré par Terry Austin (qui décidément, sans réellement dénaturer le travail, n’est pas l’encreur idéal pour Blevins), le récit commence par les origines, avec de chouettes moments d’émotion et de décalage (notamment quand Kara apprend par une communication avec une copine ce qui arrive à Krypton).
On suit ensuite le parcours de la jeune femme qui tente de survivre avec sa famille, avant de se retrouver seule. On revit l’onde de choc qui a détruit Krypton et menace désormais Argo…
… puis on suit le lent dépérissement de cette civilisation, de plus en plus éloignée du soleil. Jusqu’au constat d’échec des derniers survivants, qui se résolvent à protéger la plus jeune d’entre eux.
C’est la fin des présentations, ça correspond au réveil de Kara sur Terre, et on comprend que les images précédentes proviennent de son délire, suite aux épreuves, au voyage éprouvant, au sommeil artificiel. Mais quelqu’un est là, qui va s’occuper d’elle.
L’astuce, classique mais efficace, c’est que ce réveil n’est pas le bon. Kara fait encore un cauchemar. En réalité, elle vient d’arriver sur Terre, certes, mais elle a été confiée aux parents Kent, dans leur ferme du Kansas. Et le couple s’occupe de la jeune femme perdue comme ils se sont occupés de l’enfant extraterrestre qu’ils ont recueilli des années plus tôt.
Les auteurs reconnectent le récit avec la trame de cet univers « animé », faisant notamment des références aux personnages issus du Quatrième Monde de Kirby.
Et une fois que ce long épisode a remis les choses en contexte, on passe à une intrigue qui se déroule à Metropolis. Il y a notamment une jolie scène dans une boutique de souvenirs où elle découvre une boule à neige représentant la ville, ce qui ne manque pas de lui rappeler Argo et de réveiller ses mauvaises souvenirs.
Le reste de l’épisode plonge la jeune héroïne dans un tourbillon d’action qui mélange Apokolips, Darkseid, la Zone Fantôme et Zod. Le combat se déplace dans la Forteresse de Solitude.
Blevins assure question action, et son style cartoony parvient à trouver sa place entre l’esthétique à la Bruce Timm et la démesure kirbyenne.
Un épisode plus long que la normale, où Superman est singulièrement absent (jusque dans le titre en couverture), qui fait la part belle à l’héroïne et qui tient une place particulière dans la série.
Jim
Je crois qu’il en a fait trois et participé à un quatrième. J’aurais pensé en avoir vu passer davantage, preuve que son boulot m’a marqué.
Vraiment une série sympa, en général.
Jim
Il parait oui.
Les meilleurs boulots de millar, dit on.
Le troisième épisode sur lequel Blevins a travaillé, à ma connaissance, c’est Superman Adventures #39. Même équipe : scénario de Dorkin et Dyer, encrage d’Austin.
Le récit commence alors que Kara commence à peine à faire son deuil de sa mère et de sa famille.
Dans les restes d’Argo, elle croit entendre une voix…
Elle demeure hantée par ce souvenir, elle a des doutes, même revenue sur Terre et entourée par l’affection des Kent. Mais bien entendu, une explosion se produit, les deux héros vont voir.
En fait, le laboratoire du Professeur Hamilton, qui travaille sur des artefacts provenant d’Argo, est pris d’assaut par une intelligence artificielle qui fabrique des corps en guise d’interface. Et le premier corps qui sort de la matrice cybernétique, c’est une copie de la mère de Kara.
Bon, le lecteur avisé, qui a vu quelques épisodes de la série, ne manque pas de reconnaître le motif triangulaire qui orne son front et d’y reconnaître la marque de Brainiac. Et effectivement, l’intelligence artificielle kryptonienne est revenue faire des siennes une fois de plus.
À ce niveau du récit, l’épisode, assez bavard en général, reprend une trame classique (voir Vision, Tomorrow Woman et plein d’autres) : l’assistante de Brainiac finit par estimer que la logique de son créateur laisse à désirer et se rebelle contre lui.
Ce qui fait que les héros, pourtant en fâcheuse posture, trouvent une alliée inespérée. Kara croit voir dans ce retournement de situation l’occasion de retrouver sa mère.
Bien sûr, ce n’est pas aussi simple, et bien sûr, il y aura le moment de drame convenu dans ce genre d’histoire, mais l’ensemble permet de construire davantage la personnalité de Kara, qui parvient, à la fin de l’épisode, à tourner la page et à considérer que sa famille, désormais, réside sur Terre.
Jim
Bon, les séries estampillées « Adventures », je les trouve super quali, pour ma part. Très fidèles aux séries animées, avec cette capacité de synthétiser des personnages intéressants et denses sans tomber dans le sombre ou le sordide. Et en général, ils avaient de sacrés dessinateurs (Mike Parobeck sur les Batman Adventures, c’était tout bonnement wahou).
Je suis pas loin de penser qu’il fait mouche à chaque fois, sur cette série. Et qu’il a laissé certains des meilleurs épisodes.
Jim
Supergirl par Yildiray Cinar :
Jim
Superman par Julien Hugonnard-Bert :
Jim
Google rend hommage à Christopher Reeve, en ce jour anniversaire de sa naissance :
Tori.
Jay Fife :
(Isis de la série télé super-héroïque Secret of Isis, qui a vu Cap Marvel et qui a été rétroactivement intégré à l’univers DC, dont Superman, avec un passage dans Smallville. Boucle bouclée)
Oh le joli rattrapage par les cheveux !
Jim
Fallait que je la poste. J’aime beaucoup ce dessin.
Jay Fife :
Amusant.
Jim
Superman par Joseph Michael Linsner :
Jim
Superman par Mahmud Asrar :
Jim