Dommage que ça soit inédit : on aurait pu rire ensemble de la version inepte que Sagédition aurait pu en tirer. On passe parfois à côté de plaisirs simples…
Jim
Dommage que ça soit inédit : on aurait pu rire ensemble de la version inepte que Sagédition aurait pu en tirer. On passe parfois à côté de plaisirs simples…
Jim
En fait, il y a bien eu une traduction…mais pas chez Sagédition…
Ah c’est cet épisode ?
Jim
Ouaip. Quand j’ai vu les images de l’épisode sur le net, je savais que je l’avais déjà lu. Mais je n’ai plus cette revue que j’ai lue à l’époque de la Batmania…
Je dois encore l’avoir, mais où ?
Jim
WHAT THE F…?!?
Holy Merchandising, Batman !
Je pensais que ce titre rééditait simplement la collection Super Héros de Comics USA, et que donc pas d’inédit ?!
C’était le cas pour les trois premiers…mais pas pour le 4ème et dernier, on dirait…
Je crois que c’est pour cela que je l’ai pris…
Cela dit, il me semble que ce fascicule est la réédition de l’album Happy Birthday, dans la même collection « Super-Héros ».
Jim
Ah ben ce n’était que des rééditions, alors. À l’époque, je lisais principalement du Lug. Et je n’ai lu que très peu d’albums des Editions USA…je n’en ai d’ailleurs que deux dans ma collec’, un Superman et un Shadow.
Moi, je suivais, parce qu’il y avait des inédits Marvel (les Spider-Man de DeMatteis et Zeck, par exemple, ou encore, vers la fin, les New Mutants de Claremont et Sienkiewicz), et parce qu’il y avait du DC. À l’époque, il me semble que Sagédition et Artima avaient arrêté, si bien que c’était une manière de continuer, de compenser le manque.
Jim
Pendant les années 80, je n’ai pas lu beaucoup de DC. Juste les quelques Arédit/Sagédition de mon père (que j’ai encore…mais je n’ai jamais été fan de ces publications, je n’ai donc pas cherché à m’en procurer plus que ça) et les quelques revues Batman sorties pendant la Batmania (que je n’ai plus). Comme je l’ai déjà souligné plus haut, j’ai vraiment commencé régulièrement avec les revues Batman Magazine et Batman Legend de Semic au début des années 90…
Moi, je lisais épisodiquement les parutions de Sagédition (et même si je les lisais régulièrement, le bordel des sommaires donnait l’impression que c’était épisodique : lire l’excellente période Wolfman sur Superman, c’est un défi, tellement c’est le foutoir chez l’éditeur), ainsi que quelques séries, comme les Jeunes T, ou encore Spectral, qui contenait la Créature des Marais d’un certain Alan Moore. Ah, je lisais aussi Night Force (pareil, la série était éclatée entre plusieurs revues). Et un peu Flash, que j’ai toujours bien aimé.
Vers la fin des années 1980, je fréquentais Denis Boyer, qui était sur le point de lancer le mag musical Feardrop mais qui, au-delà de ses activités dans la musique, était un grand collectionneur de pockets. C’est grâce à lui que j’ai pu rattraper mon retard, mais ça tombe dans les années où les deux concurrents de Lug ont fermé boutique.
Mais si Marvel s’est si bien implanté, c’est surtout grâce au travail régulier de Lug, qui proposait des sommaires stables et une périodicité régulière. Pas étonnant si DC a mis des décennies à trouver son public.
Jim
Voilà, c’est ce qui me plaisait par rapport aux autres éditeurs. Ca et le fait que j’ai toujours été plus Marvel que DC. Donc mon argent de poche dans les années 80 allait surtout aux Lug. Je me suis plus diversifié dans les années 90…
Après, je me demande si, sur notre génération, il n’y a pas un effet « l’œuf et la poule » à ce sujet.
Je veux dire : et si Lug avait eu la licence DC, l’avait gérée comme ils ont fait pour Marvel, tandis que Marvel aurait été géré à la sauce Artima ? Comment nous, jeunes lecteurs de l’époque, aurions abordé ces deux univers ?
Je précise que je n’ai pas de réponse à ça.
Jim
Moi non plus…mais la réflexion est intéressante…
Il faut que tu en parles à Pécau, Jim. Il pourra nous en faire un beau Jour J !
Hahahahahahaha
Cela dit, et pour rebondir aussi sur la remarque du Doc, je crois que la plus belle occasion ratée, c’est quand même quand Arédit et Sagédition ont plié les gaules. Lug aurait pu sauter sur l’occasion, mais ça correspond en gros à l’époque où Semic rachetait, et si l’éditeur scandinave s’est intéressé à Lug, c’est aussi parce que c’était la seule structure viable (l’arrêt des deux autres en étant une autre preuve). Du côté de la rédaction, il semblerait que le cœur n’y était plus : Navarro partait à la retraite et Claude Vistel se retrouvait seule à la barre, en gros. Au moment du rachat, songer à choper une autre licence (grosse de surcroît) n’était peut-être pas dans leurs priorités.
En revanche, ça m’a toujours laissé songeur : imaginons que Lug / Semic se soit penché sur DC à cette époque. On aurait peut-être eu un mensuel avec le Superman de Byrne, le Flash de Baron et Guice, le Wonder Woman de Pérez, la Justice League de Giffen et DeMatteis…
Et ça, ça fait rêver.
Jim