1961-2021 : BON ANNIVERSAIRE LES 4 FANTASTIQUES !

Un moment remaké par Byrne (lui aussi fan de ce numéro qui lui a fait découvrir Namor).

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« Pas encore !?! »

Hé hé.

Celui sur l’arc mémorable du Projet Pegasus dans Marvel Two-In-One :

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Les 3 recueils de cette histoire (elle est chouettos cette couverture de Frenz/Sinnott pour le tpb de 88).

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Tiens je viens de le recevoir

Tu m’étonnes !
Je crois que je ne l’ai jamais vue, et rien que ça, ça donne envie.

Jim

Le feuilleton radio, épisode 2 : The Menace of the Miracle Man (F.F.#3, cf. post 145).

THING CLASSIC VOL. 2 (les aventures de Ben Grimm sur le Battleworld) :

Bogdanove, quand même !
Il n’a pas fait la carrière qu’il méritait !

Jim

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Startling Stories: Fantastic Four - Unstable Molecules (2003) :

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Comment dessiner la Chose par John Byrne (il en profite pour tacler encore une fois le Ben Grimm « teddy bear/nounours »).

“How to Draw the Thing” by John Byrne, from The Thing #5, published by Marvel Comics, November 1983.

Pub !

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Mr Fantastic s’en mêle :

Classic cover by Dennis Fujitake from The Comics Journal #52, published by Fantagraphics, December 1979.

L’au revoir des Fantastiques au lectorat suite à l’arrêt de Fantask (1969).

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Page extraite de Fantask 7 (août 1969)

La page originale :

Au tour de Cassara (X-Force).

La couverture de Javier Rodriguez pour l’omnibus consacré au mois d’août 1961 :

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FANTASTIC FOUR #8

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Après un divertissant épisode 7 aux airs de série B de S.F., Fantastic Four #8 marque la première apparition d’une nouvelle figure sinistre (surtout avec la grimace figée que lui donne Jack Kirby) de la galerie de vilains des 4 Fantastiques . Phillip Masters, alias le Puppet Master (littéralement le maître des marionnettes, devenu le Maître des Maléfices en version française), a le pouvoir de contrôler psychiquement les individus avec des pantins conçus à partir d’une argile radioactive. Pour ses débuts, l’origine de l’argile n’avait pas encore été dévoilée, Masters se lance des expérimentations, manipule un pauvre gars, retourne la Chose contre ses amis et déclenche une émeute pour vérifier l’étendue de son emprise sur les gens.

Des péripéties menées sur un rythme soutenu qui n’oublient jamais le côté humain car l’histoire présente également un personnage très important : la sculptrice aveugle Alicia Masters, la belle-fille du méchant et grand amour de Ben Grimm. Comme on l’a vu auparavant, la Chose avait des sentiments plus qu’amicaux envers Sue, un amour non partagé. Lorsqu’il rencontre Alicia pour la première fois, Ben est contrôlé par le Maître des Maléfices qui a déguisé sa belle-fille en Fille Invisible (histoire de montrer qu’il peut aussi faire de sa seule proche parente une marionnette de taille humaine ?).

Ben échappe au contrôle de Masters grâce à la dernière formule de Reed qui lui fait retrouver sa forme humaine. Brièvement, car il se rend compte qu’Alicia, qui avait vu la noblesse, la gentillesse en lui sous son aspect rocailleux, ne le reconnaît plus. Ce qui ajoutera un élément supplémentaire au dilemme de la Chose : il a enfin rencontré quelqu’un qui l’aime mais pendant longtemps il pensera qu’Alicia le préfère en tant que Chose.

La douceur d’Alicia ne doit pas faire oublier que Stan et Jack ne l’ont pas présentée comme ils auraient pu le faire avec d’autres protagonistes aveugles : elle ne se déplace pas avec des lunettes teintées et une canne comme Matt Murdock et elle est d’une grande importance dans le dernier acte, lorsqu’elle se rend finalement compte de la vilénie de son beau-père. Elle a une véritable force en elle, qui vient notamment de sa compréhension de l’autre (ce que l’on reverra notamment avec le Surfer dans l’excellente « Trilogie Galactus » ).

Et pour accompagner cet épisode :

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Alicia & Ben par George Pérez, Claudio Castellini et Marcos Martin :

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COMICS & EASTER EGGS

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Stan Lee refoulé à l’entrée (comme dans l’Annual #3 de 65, mais sans Jack Kirby cette fois).

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FANTASTIC FOUR #10

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Plusieurs vilains peuvent être vus comme le reflet négatif du héros…et c’est certainement le cas de Mister Fantastic et du Docteur Fatalis, des analyses de la série Fantastic Four mettant souvent l’accent sur le fait que Fatalis est un Reed Richards qui aurait mal tourné. Après que les F.F. soient devenus des stars de cinéma dans un film produit par Namor (!) dans l’épisode précédent, Fantastic Four #10 est le premier numéro qui a joué sur les comparaisons entre les meilleurs ennemis.

De retour de l’espace après le final de Fantastic Four #6 , le Docteur Fatalis révèle à un Reed Richards ébahi (après l’avoir kidnappé dans les bureaux de Stan Lee et Jack Kirby…j’y reviens juste après) qu’il a été sauvé par des extraterrestres, les Ovoïdes, qui ont partagé certains de leurs secrets avec lui (beaucoup trop confiants, les têtes d’oeuf). Fatalis a appris tout ce qu’il avait à apprendre et il le prouve en échangeant son corps avec celui de Reed (une capacité dont John Byrne saura se souvenir dans son run quelques années plus tard).

La dynamique qui suit est assez savoureuse : Fatalis s’amuse comme un petit fou à humilier les F.F. qui ne se rendent compte de rien (Kirby souligne quant à lui bien la différence avec les expressions faciales de Reed/Victor)…et la première qui se doute que quelque cloche avec l’homme sous l’armure est l’aveugle Alicia Masters…et ensuite Ben (mais pas Sue). Lee & Kirby en profitent aussi pour planter les graines d’une prochaine aventure qui mènera les héros vers un autre monde (un micro-monde !).

Comme établi dans Fantastic Four #2 , les comics Marvel existent au sein de l’univers de fiction. Et dans ce #10, on apprend que Stan et Jack se réunissent régulièrement avec Reed pour parler des intrigues des prochains comics des F.F. (et ça aussi, John Byrne l’utilisera dans sa mémorable prestation). Lee & Kirby se mettent donc en scène, mais sans montrer leurs visages, ce qui sera un temps réservé aux parodies de l’activité chaotique dans le Marvel Bullpen souvent au centre de délirantes histoires de complément dans les annuals .