RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Aujourd’hui, je suis passé chez Pulps, et à part l’one-shot des Beast of Burden, j’ai pris que des vieilleries. Des rééditions de trucs que j’ai pas lus, ou lus en partie seulement…

Et notamment, ce tome 2, qui, d’après ce que je sais, conclut la période Byrne (après, si ma mémoire est bonne, c’est Mike Carlin qui reprend le scénario…).

Hé bien, c’est pas mal. J’ai feuilleté dans le train, et j’avais déjà deux trois épisodes, mais j’ai pu quand même survoler l’intrigue. Et c’est intéressant : Ben Grimm est resté sur la planète du Beyonder dont les traces résiduelles de pouvoir font que la planète exauce (mais un peu de travers, vieux thème) les souhaits du héros, qui se rebaptise pour l’occasion Rocky Grimm, Space Ranger. On a le droit à un délire sur Frankenstein, à un Doctor Doom géant, et surtout à une idylle avec une guerrière grande et rousse.

Le tout est un hommage à des tas de genres (peplum, aventure, chevalerie, SF à la papa…). Et la fin du cycle est très forte, très dramatique. C’est plein d’idées, Byrne y développe des choses intéressantes sur Ben, mais aussi sur les FF, et on s’étonne que Lug / Semic n’ait pas traduit la série à l’époque : elle apportait un éclairage intéressant sur le personnage, et aurait fait un excellent complément dans Nova, par exemple. On dans Spécial Strange. Après tout, ils nous ont infligé des tas de Marvel Two-in-One qui n’étaient pas toujours excellents.

Ce passage de Byrne, un peu foutraque mais tellement différent, aurait été une bouffée d’air frais (malgré les hésitations à l’encrage : tant que c’était Sinnott, le trait de Ron Wilson donnait bien, mais avec d’autres, c’était nettement plus laid).

Vraiment, une redécouverte bien sympa.

Jim