C’était sur les FF ?
La suppression des Quatre Fantastiques : « Une science-fiction...
La fin des Quatre Fantastiques.
C’était sur les FF ?
Un moment remaké par Byrne (lui aussi fan de ce numéro qui lui a fait découvrir Namor).
« Pas encore !?! »
Hé hé.
Celui sur l’arc mémorable du Projet Pegasus dans Marvel Two-In-One :
Les 3 recueils de cette histoire (elle est chouettos cette couverture de Frenz/Sinnott pour le tpb de 88).
Tiens je viens de le recevoir
Tu m’étonnes !
Je crois que je ne l’ai jamais vue, et rien que ça, ça donne envie.
Jim
THING CLASSIC VOL. 2 (les aventures de Ben Grimm sur le Battleworld) :
Bogdanove, quand même !
Il n’a pas fait la carrière qu’il méritait !
Jim
Startling Stories: Fantastic Four - Unstable Molecules (2003) :
…. [size=150]U[/size] nstable Molecules est la concrétisation très étrange d’une idée de James Sturm , un auteur peu habitué des pages mainstream de la bande dessinée américaine. Et d’ailleurs le résultat n’a rien à voir avec ce que publie d’ordinaire l’éditeur Marvel (du moins à ma connaissance).
En effet celui-ci imagine que la plus fantastique des familles de super-héros américains repose sur des gens ayant réellement existé.
Jusque là rien qui ne sorte de l’ordinaire pour une maison d’édition habituée à épuiser toutes les possibilités pour maintenir - mois après mois - ses personnages dans les librairies spécialisées.
Parue entre mars et juin 2003 puis repris en recueil, la mini-série, dessinée par Guy Davis , raconte 24 heures de la vie de plusieurs personnes dont (et principalement) Reed Richard , Sue & Johnny Sturm size=85[/size], et Ben Grimm , entre le 3 et le 4 octobre 1958.Pas l’ombre d’un super-pourvoir, hormis dans quelques pages extraites du premier numéro de la série Fantastic Four (1961) - en dehors du cadre du récit - et celles d’un vrai-faux comic book **Marvel **: Vapor Girl .
Malgré un important paratexte visant à accentuer la véracité de la thèse de James Sturm , et même en y mettant beaucoup du mien jamais cette direction ne m’a semblé être plus qu’une aimable plaisanterie.
À vrai dire, nonobstant les patronymes et la ressemblance des personnages de cette histoire avec ceux de la célèbre équipe de super-aventuriers connue sous le nom des Quatre Fantastiques rien ne les relie et rien ici n’évoque vraiment la création de Stan Lee & Jack Kirby .Et contre toute attente, ce qui pourrait apparaître comme un fiasco est une très belle réussite.
Les personnages, l’époque, les magnifiques dessins de Davis qui captent avec précision le langage corporel et les expressions des uns et des autres, ainsi que l’écriture de James Sturm (qui a aussi fait la mise en page) tout cela donne un résultat captivant de bout en bout.
Et surtout fait de Sue Sturm une « héroïne du quotidien » remarquable autour de laquelle tourne tout un monde. La « revanche » de la femme invisible en quelque sorte. Même si pour le coup le terme de revanche semble bien peu approprié.En outre, ce n’est certainement pas un hasard si le roman de Grace Metalious est si souvent cité.
…. **[size=150]J[/size]**e ne sais pas si la fin des années 1950 est fidèlement représentée, où si l’amorce d’une nouvelle ère était si palpable que ça l’est dans les pages d’ Unstable Molecules mais, cette parenthèse en clair-obscur acquière une intensité envoûtante au travers de « l’histoire vraie du plus grand quatuor de la BD ».
Comment dessiner la Chose par John Byrne (il en profite pour tacler encore une fois le Ben Grimm « teddy bear/nounours »).
“How to Draw the Thing” by John Byrne, from The Thing #5, published by Marvel Comics, November 1983.
"And that reality extended beyond the locals and motivations of villains. When the FF had first gained their powers they had looked like a bunch of folks who suddenly gained superpowers. Now they looked like rugged, muscular heroes. Even the Thing had taken on a rounded, teddy bear look. »
Pub !
Mr Fantastic s’en mêle :
Classic cover by Dennis Fujitake from The Comics Journal #52, published by Fantagraphics, December 1979.
L’au revoir des Fantastiques au lectorat suite à l’arrêt de Fantask (1969).
Page extraite de Fantask 7 (août 1969)
La fin des Quatre Fantastiques.
La page originale :
La couverture de Javier Rodriguez pour l’omnibus consacré au mois d’août 1961 :
This pivotal month in comic book history gets collected for the very first time!
FANTASTIC FOUR #8
Après un divertissant épisode 7 aux airs de série B de S.F., Fantastic Four #8 marque la première apparition d’une nouvelle figure sinistre (surtout avec la grimace figée que lui donne Jack Kirby) de la galerie de vilains des 4 Fantastiques . Phillip Masters, alias le Puppet Master (littéralement le maître des marionnettes, devenu le Maître des Maléfices en version française), a le pouvoir de contrôler psychiquement les individus avec des pantins conçus à partir d’une argile radioactive. Pour ses débuts, l’origine de l’argile n’avait pas encore été dévoilée, Masters se lance des expérimentations, manipule un pauvre gars, retourne la Chose contre ses amis et déclenche une émeute pour vérifier l’étendue de son emprise sur les gens.
Des péripéties menées sur un rythme soutenu qui n’oublient jamais le côté humain car l’histoire présente également un personnage très important : la sculptrice aveugle Alicia Masters, la belle-fille du méchant et grand amour de Ben Grimm. Comme on l’a vu auparavant, la Chose avait des sentiments plus qu’amicaux envers Sue, un amour non partagé. Lorsqu’il rencontre Alicia pour la première fois, Ben est contrôlé par le Maître des Maléfices qui a déguisé sa belle-fille en Fille Invisible (histoire de montrer qu’il peut aussi faire de sa seule proche parente une marionnette de taille humaine ?).
Ben échappe au contrôle de Masters grâce à la dernière formule de Reed qui lui fait retrouver sa forme humaine. Brièvement, car il se rend compte qu’Alicia, qui avait vu la noblesse, la gentillesse en lui sous son aspect rocailleux, ne le reconnaît plus. Ce qui ajoutera un élément supplémentaire au dilemme de la Chose : il a enfin rencontré quelqu’un qui l’aime mais pendant longtemps il pensera qu’Alicia le préfère en tant que Chose.
La douceur d’Alicia ne doit pas faire oublier que Stan et Jack ne l’ont pas présentée comme ils auraient pu le faire avec d’autres protagonistes aveugles : elle ne se déplace pas avec des lunettes teintées et une canne comme Matt Murdock et elle est d’une grande importance dans le dernier acte, lorsqu’elle se rend finalement compte de la vilénie de son beau-père. Elle a une véritable force en elle, qui vient notamment de sa compréhension de l’autre (ce que l’on reverra notamment avec le Surfer dans l’excellente « Trilogie Galactus » ).
Et pour accompagner cet épisode :
Alicia & Ben par George Pérez, Claudio Castellini et Marcos Martin :
Quand le service de sécurité du mariage de Reed et Sue Richards est assuré par Nick Fury et le S.H.I.E.L.D., même Stan Lee & Jack Kirby ne peuvent entrer sans invitations ( Fantastic Four Annual #3 ).
Fantastic Four #241 :
Ben Grimm opte pour un look très reconnaissable à l’occasion d’un voyage au Wakanda, à l’époque où Byrne s’était justement occupé des premiers comics Indiana Jones publiés par la maison des idées.
Dans la catégorie des célèbres couvertures les plus souvent « swipées », celle d’ Amazing Fantasy#15 fait partie du haut du podium. Il arrive parfois que les hommages reprenant cette pose se retrouvent plutôt dans les planches, que ce soit dans un arc des FF de Byrne (celui avec Gladiator et les Skrulls) ou dans la mini-série « Spider-Man: Blue » du duo Loeb/Sale.
Lorsque le film “Les Aventuriers de l’arche Perdue” touche à sa fin, Indy reste soucieux à propos des mesures prises pour garder l’arche d’alliance en lieu sûr. Alors que celui-ci s’en va en compagnie de Marion, le spectateur a droit à un aperçu du lieu dans lequel se trouve l’arche, bien enfouie dans une des innombrables caisses d’un vaste hangar (ce qui permet à Spielberg de rendre hommage à un plan bien spécifique de “Citizen Kane”).
Quelques années plus tard, cette caisse (reconnaissable grâce à son numéro distinctif) a refait surface dans un des étages du Four Freedoms Plaza, le quartier général attitré des Quatre Fantastiques pendant un temps, crée dans le but de pallier à la destruction du Baxter Building.
L’histoire ne dit pas si l’arche est toujours à l’intérieur…
Et comme si le message n’était déjà pas assez clair, les lecteurs les plus attentifs ont reconnu dans le numéro 359 la tête de Byrne suspendue dans la salle des trophées de Devos, aux côtés d’autres défunts représentants des autres planètes de l’univers Marvel.
Le kryptonien chez Uatu (DeFalco/Ryan).
Durant l’arc inaugural des Fantastic Four de Scott Lobdell et Alan Davis (période « Heroes Return »), le plus célèbre des reporters belges fait une apparition remarquée lors d’une manifestation.
Fantastic Four Annual '98 :
L’archéologie c’est de famille, et le petit-fils d’Indiana Jones a fait les frais de la mauvaise réputation de son illustre grand-père.
Kirby est le fondateur des FF plus que Stan (même si c’est sujet à débat) et Mark Waid à bien l’intention de le clamé haut et fort. Il fera alors du King une sorte version de Dieu lors de son run (un indispensable selon moi).
Les interprètes cinématographiques de la Torche Humaine, mentionnés au début de Marvel Two-in-One (61 pour Storm, 94 pour Underwood, 05 pour Evans, 15 pour Jordan).
R.B. Silva, fan des Super Nanas (Empyre FF #0) ?