1961-2021 : BON ANNIVERSAIRE LES 4 FANTASTIQUES !

Toujours dans la boîte du Marvel Super Heroes Role Playing Game, mais cette fois dans le « Campaign Book », Sal Buscema réalise la plupart des illustrations inédites, elles-mêmes mélangées à des cases de bande dessinée. Et puisque Ben Grimm fait partie des VRP de Marvel sur cette première édition, il est normal d’y croiser les Fantastiques :

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Jim

Enfin, toujours dans la boîte du premier Marvel Super Heroes Role Playing Game, il y a un scénario, « Day of the Octopus », écrit par par Bruce Nesmith. La couverture est signée Al Milgrom, et les illustrations intérieures Sal Buscema.

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Pour ma part, j’ai la version initiale, en noir et blanc. D’après ce que je sais, l’ensemble de cette boîte a été rééditée dans une version colorisée.

Jim

Street Art (Yancy Street style) :

Got a sting like the Thing
(yeah, it’s clobberin’ time)
best believe - - I don’t let no one mess with mine
just step off, hater, or it’s clobberin’ time

Fantastic Four - Fourever (Slott’s FF vol.1 tpb) :

Les FF se font « roaster » le temps d’un one-shot (si les intégrales continuent à se caler sur les masterworks, ce numéro a des chances d’être lisible en VF d’ici quelques années).

https://cabinetcuriositesmarvel.wordpress.com/2020/03/28/fantastic-toast/

Avec des invités de choix :

Fred Hembeck, Ron Wilson, John Byrne, Michael Golden, John Romita Jr. and Sr. , Al Milgrom, MIke Zeck, Bob Layton, Alan Weiss, John and Sal Buscema, Mike Vosburg, Kerry Gammill, Bob Hall, Keith Pollard, Frank Miller, Denys Cowan, Marshall Rogers, Don Perlin, Gene Day, Walt Simonson, Frank Springer, Brent Anderson, Steve Leialoha, Dave Cockrum, Bill Sienkiewicz, Chic Stone, Terry Austin, Joe Rubinstein, Joe Sinnott, John Beatty, Ricardo Villamonte, Dan Green, Klaus Janson and Bob McLeod

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Collects Fantastic Four (1961-1996 1st Series) #232-240 and ANNUAL #16 and Fantastic Four Roast (1982).

FANTASTIC FOUR #48 à 50 :

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« Faisons les combattre Dieu ! » …c’est ainsi que Stan Lee aurait décrit en quelques mots l’aventure des Quatre Fantastiques qui a commencé au #48, une saga devenue légendaire dans l’Histoire des Comics. En 1966, Jack Kirby avait pris de plus en plus d’importance dans l’élaboration des histoires. Suivant sa fameuse méthode, Stan Lee donnait quelques notes et attendait la réception des pages pour élaborer les dialogues. Il ne faut pas oublier un autre élément important dans le succès des F.F. : l’arrivée de Joe Sinnott au #44. Le duo qu’il a formé avec Jack Kirby a propulsé la série vers des sommets, le superbe encrage de Sinnott harmonisant et magnifiant les compositions du King (quand on compare avec les périodes Dick Ayers, Paul Reinman ou encore Vince Colleta, il n’y a pas photo) et donnant au titre une véritable unité graphique pour de nombreuses années à venir.

Les #48 à 50 ont reçu postérieurement l’appellation « Trilogie Galactus » mais il est amusant de voir qu’à une époque où on ne pensait pas encore en « arcs narratifs pour TPB » , la construction des histoires était vraiment différente. Car le #48 débute par la fin de l’intrigue avec les Inhumains, un final dramatique puisque Maximus le fou piège son peuple derrière un dôme impénétrable fait d’énergie négative, empêchant Johnny Storm de pouvoir rejoindre sa bien-aimée Crystal. Mais la Torche n’ a pas le temps de pleurer car à peine rentrés à New-York en page 8, les F.F. assistent à un étrange phénomène : le ciel est en feu. Paniqués, les New-Yorkais s’en prennent au plus jeune membre de l’équipe, qui sera sauvé par la Chose. Puis le ciel se dégage et tout revient à la normale (un début vraiment tendu, qui montre bien que les scénaristes ne perdaient alors pas de temps pour faire grimper les enjeux). Quelques heures plus tard, les F.F. découvrent une nouvelle vision dans les cieux, une ceinture de météorites provoquée par le Gardien. Rompant une nouvelle fois son serment de ne jamais intervenir, Uatu a essayé de dissimuler la planète Terre aux yeux du Silver Surfer, le héraut de Galactus, le dévoreur de planètes.

En découvrant les pages de Jack Kirby, Stan Lee s’est demandé qui pouvait bien être cette silhouette argentée parcourant l’espace sur un surf. Kirby lui aurait alors dit qu’un être comme Galactus aurait besoin d’un « héraut » pour lui trouver les planètes dont il a besoin pour survivre. C’est Jack qui a créé le Surfer…mais c’est bien Stan qui lui a donné sa personnalité qu’il développera notamment dans la première série Silver Surfer en 1968.

Dans le #49, les F.F. tentent de combattre un adversaire qui les remarque à peine car pour Galactus, nous ne sommes que des fourmis. Devant les regards des New-Yorkais médusés, les F.F. tentent de retarder l’inéluctable pendant que la Torche est envoyé en mission par le Gardien pour mettre sur la main sur le seul objet capable de faire reculer le Dévoreur (dans une autre réalité, c’est Reed qui a été choisi mais sa curiosité a été fatale et il est revenu bien trop tard). Mais loin de l’action, des choses importantes se jouent aussi sur un registre plus intimiste. Car après un premier round contre la Chose, le Surfer a atterri chez Alicia et c’est la jeune aveugle qui va jouer un rôle décisif en touchant le coeur du Surfer au moment où les F.F. désespèrent de pouvoir sauver la Terre. Alicia va réveiller des sentiments que le Surfer n’avait pas connu depuis longtemps et il se retourne alors contre son maître, gagnant du temps pour le retour de Johnny.

Le côté humain est toujours important au coeur du spectacle et c’est ce qui fait aussi la force de la série depuis le début. Le #50 le montre bien : Stan et Jack passent dix pages après le départ de Galactus à se concentrer sur les personnages, sur leurs situations personnelles (le drame de la Chose, les disputes de Reed et Sue, Johnny qui reprend ses études même si ses pensées le ramènent toujours à la jeune inhumaine dont il est tombé amoureux), mettant en place efficacement les éléments qui alimenteront les épisodes suivants…

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Un événement abondamment revisité dans Marvels #3 (1994), notamment par le biais d’une série de splash pages alternant avec les diverses réactions des civils stupéfaits, y compris Phil Sheldon.

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Si l’Ultimate Kree/Skrull War de Morrison (fan du run de Thomas sur les Vengeurs) ne s’est pas concrétisée, il n’en va pas de même pour le pendant Ultimate de la trilogie Galactus (« The Coming of Gah Lak Tus », 2004-2006), avec au scénario un Warren Ellis en petite forme (ou plutôt occupé à cachetonner chez les big two entre deux oeuvres plus personnelles).

J’aime cette représentation de Galactus par Alex Ross. Il a gardé le G sur le torse…tout en lui refilant un pantalon…^^

La colorisation de Galactus au fil du temps (des singles VO jusqu’au recueils actuels sur papier glacé).

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On dirait qu’il manque la version avec les jambes nues.

Couverture de Kerry Gammill/Bob Layton (1985) :

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L’origine de Galactus (Super-Villain Classics #1) :

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L’imposant dévoreur de mondes a eu droit à son propre one-shot dès 1983 (au moment du périple des FF dans la Zone Négative et peu avant la destruction de la planète des Skrulls par Galactus), bien avant la mini-série Galactus the Devourer de 1999.

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Il s’agit d’un numéro « patchwork » conçu à partir des planches de Kirby (sans oublier les dialogues de Lee), tirées de numéros parus une quinzaine d’années auparavant (la Trilogie Galactus pour les FF ainsi que plusieurs numéros de Thor de la fin des années 60).

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L’editor Mark Gruenwald, le vétéran Jack Abel, la star John Byrne et son compère Ron Wilson (The Thing, Super Boxers) se sont occupés des ajouts (dialogues & planches supplémentaires), puisque du liant était nécessaire pour incorporer dans une seule histoire ces diverses séquences.

« This issue is assembled from material reprinted from Fantastic Four #49, Thor #160, 162, 167, and 169 by Stan Lee, Jack Kirby, Vince Colletta, and George Klein, with new material by Mark Gruenwald, John Byrne, and Ron Wilson, and entirely coloured by Andy Yanchus and lettered by John Morelli. »

« Some supplemental art and dialogue was added to streamline the story into one coherent narrative. »

Ce numéro a ensuite été réédité en 1995 avec une couverture de Steve Epting (Origin of Galactus #1) puis dans un recueil en 1998 (Bring Back the Bad Guys).

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Je suis pratiquement sûr de l’avoir lu en VF là-dedans…

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Tu me donnes envie de relire marvels, malheureusement mon exemplaire semic part en quenouille ( les pages se détachent ) et pourtant je prends grand soin de mes bouquins

Pareil pour le mien…c’est pour cela que j’ai acheté une autre édition quelques années plus tard…

FANTASTIC FOUR #51 :

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La « Trilogie Galactus » (F.F. #48 à 50, cf. post 527) peut être comparé à un blockbuster , un spectacle aux dimensions cosmiques (même si la majorité de l’action se passe sur Terre). La bonne idée de Stan Lee et Jack Kirby est d’avoir enchaîné avec une histoire plus intimiste qui n’oublie cependant pas l’exploration de nouveaux mondes (ici, le sub-espace, chemin vers la Zone Négative).

Dans Fantastic Four #51 , le conflit des protagonistes est avant tout intérieur. Après la méprise de la fin du chapitre précédent (l’attention qu’Alicia a porté au Silver Surfer), Ben est au plus bas. Il est alors abordé par un scientifique dont on ne saura jamais le nom. L’homme est jaloux de Mr Fantastic et de ses succès scientifiques et grâce une machine de son invention, il vole à la Chose ses pouvoirs et sa carapace de briques pour pouvoir approcher les F.F. et les détruire (à noter que la Torche n’est pas présent car il a repris ses études à la fin du #50 qui a marqué la première apparition d’un nouveau personnage, Wyatt Wingfoot).

Mais ce dont il ne se doute pas, c’est que le comportement de Reed Richards (et pas que…peut-être a-t-il volé plus que l’apparence et la force de Ben) va lui donner une véritable leçon d’héroïsme (dans des passages superbement servis par les visuels hallucinants de Jack Kirby). Reed a énormément de défauts…il le démontre encore dans cette aventure, notamment dans sa façon de traiter Sue, mais son comportement est contrebalancé par les meilleurs aspects de sa personnalité.

Quant à Ben, le drame des premières pages est poignant et mène à une scène d’une ironie cruelle. Mais même si c’est difficile, le héros se précipite vers sa famille au moment le plus important, les désaccords oubliés pendant un temps. Un très bel épisode, l’un des meilleurs du run de Stan Lee & Jack Kirby, parfaite combinaison des excellents dialogues du premier et des planches puissantes du second.

Un hommage à la première page de cet épisode par Mike Deodato Jr :

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Les étapes :

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The Thing WIP

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The Thing WIP 2

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The Thing WIP 3

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The Thing WIP 4

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The Thing WIP 5

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The Thing finished.

The Thing - Homage to the first page of “This man… this monster!” by Jack Kirby

The Thing. Colors by Lunyo

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Thing. Colors by Jeremy Colwell

À la question « Quelle est votre histoire favorite des FF ? », au moins 3/4 des anciens scénaristes du titre répondent « This man… this monster! » (guère étonnant).

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Ken Steacy, visiblement fan de FF #51 (ça se comprend) puisque deux de ses illustrations (l’une des années 80, l’autre des années 2010) font référence à des moments clés de ce grand classique.

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https://www.comicartfans.com/GalleryPiece.asp?Piece=994430

L’oncle Ben en compagnie de son neveu Franklin (en pleine lecture de FF #233) par Ken Steacy.

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