1961-2021 : BON ANNIVERSAIRE LES 4 FANTASTIQUES !

Je ne crois pas.

Jim

Ah il compte parmi mes fonds d’écran préférés. Bon, j’en change de temps en temps, celui-là je l’ai longtemps gardé.
Après, j’ai longtemps eu celui-ci :

Enfin, plus précisément, une version sans blabla et avec les trames qui sentent bon l’ancien temps :

Jim

Une partie du quatuor disparaît sur la couverture de Secret Wars #1, des crayonnés à la version publiée :

Jim

Étapes de création de la couvertures de The Last Fantastic Four Story :

Jim

Les versions alternatives des FF en dehors de Marvel : Mystery, Inc (1993)

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Avec ce titre Image, véritable pépite d’idées et de mimétisme (tout y est : les allitérations à la Stan Lee, le courrier des lecteurs, les pubs à l’ancienne, etc…) Alan Moore & consorts ont rendu un bel hommage aux titres emblématiques du Silver Age. Lees FF sont les premiers à passer à la moulinette de 1963 avec leurs doubles que sont les membres de cet autre quatuor (Crystal Man, Planet, Neon Queen & Kid Dynamo).

Une démarche semblable au Doom Patrol #53 (1992) de Morrison & Ken Steacy.

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« It’s enjoyable to read Image Comics’ 1963 written by « Affable » Alan Moore as a comic homage to the Marvel Age. « Grapplin » Grant Morrison did something a year earlier with Doom Patrol 53, 1992 with a story drawn by Ken Steacy in the Kirby style. This issue shows reverence to Kirby and Lee’s This Man This Monster in FF 51, 1966 with the Legion of the Strange’s Robot Man possessed by a person seeking revenge who finds his humanity by sacrificing himself to Celestius to save the blind girl. The cigar chomped by Robot Man is a nice touch. »

https://www.instagram.com/p/BwBeG0jBMR3/

https://sites.google.com/a/deepspacetransmissions.com/site/news-1/theunseengrantmorrison-thelegionofthestrange

Le tandem légendaire Kirby / Sinnott :

Walt Simonson sur Fantastic Four #352, crayonnés et versions publiées :

Excellente idée.
J’y songeais, en commençant par ces deux-là, d’ailleurs !!!

Jim

Une page de la back-up « Roads not taken » (par DeFalco, Buscema et Palmer), de Fantastic Four #416, le dernier épisode de la première mouture du titre :

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Et la version publiée :

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Autres extraits de la back-up « Roads Not Taken! » dans Fantastic Four #416, par John Buscema et Tom Palmer :

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Jim

Les versions alternatives des FF en dehors de Marvel : The Four

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Années 90 toujours (même si le titre est à cheval sur deux décennies) avec cette fois des doubles négatifs des FF (Randall Dowling, Kim Süskind, William Leathe, Jacob Greene), apparus dans Planetary #6 (1999) * de Ellis et Cassaday.

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Encore un peu de Kirby / Sinnott :

Fantastic Four: The End, par Alan Davis :

Jim

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Encore un peu d’encrage :

Byrne vers la fin de sa période FF :

Désolé, je fais une coupure dans l’encrage. Je ressors mes archives :

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Marvel Heroes Hors Série (vol. 1) #3 : Fatalis

Panini Comics / Marvel France

Doom #1-#3

Quand on regarde la checklist de Panini d’avril 2001, il est évident que le volume de parutions a augmenté en kiosque, sans parler des livres pour librairies qui sont inexistants. Les autres éditeurs ne sont pas en restent non plus avec la fin du run d’Ellis et Hitch sur Authority chez Soleil, alors que Semic débutait The First de chez Crossgen, achevait Tellos et sortait le crossover JLA/Witchblade (entre autres).

Chez Marvel France, le Maître de l’Evolution a privé les X-Men de leurs pouvoirs (tiens, ça me rappelle quelque chose !), Spider-Man ne croit pas à la mort de Mary-Jane (un vrai lecteur de comics ce Peter !) et Stark a dévoilé sa double identité. C’est aussi un mois pour les vilains ambigus (ou héros pas tout à fait blanc) avec la fin de la mini-série Marvel Boy de Morrison, l’ascension de Magnéto à Genosha et cette balade de Fatalis sur la contre-Terre.

Pour rappel, à la fin d’Heroes Reborn, Fatalis est resté sur cette Terre créée par Franklin Richards à la fin du crossover Onslaught. Après l’avoir conquise, il voulut évidemment rejoindre son ancien royaume et lors d’un combat entre les Fantastiques et un Céleste, il fut renvoyé nu sur cette Terre factice, alors que Red Richards devint emprisonné dans son armure. Entre ces évènements et son retour sur Terre relaté dans le Marvel Elite 5 de mai 2001, vous vous doutez bien que le monarque de Latvérie n’est pas resté sans rien faire. Isolé au milieu de l’Afrique, sa persévérance et son caractère indomptable vont le permettre de survivre aux milieux hostiles et aux esclavagistes, et de rejoindre le Fort Fatalis et ses alliés, attaqués par Byrrah et ses Atlantes.

Ambiance Mad Max dans cette Terre meurtrie et dévastée, et où seuls les plus forts peuvent survivre. L’expérimenté et prolifique Chuck Dixon nous a souvent habitué à des récits musclés, on n’est donc pas surpris par l’évolution de l’histoire, dure et sans concession, surtout dans ce contexte et avec un tel personnage. L’auteur ne fait pas dans la référence (même si on voit Byrrah et un monstre lovecraftien), reprend deux ou trois aspects déjà existants et préfère se consacrer sur l’action, en continue et assez musclée, tout en respectant les multiples caractéristiques de Fatalis, notamment psychologiques, ainsi que le travail de Claremont, à l’époque maître du destin des Fantastiques.

Il fallait bien un Leonardo Manco pour retranscrire cet univers post-apocalyptique, avec une technologie hybride sortie directement de chez Mad Max, comme précisé plus haut. Son style précis et dense en trait donne un aspect gras et sale, idéal pour l’histoire. Il semble très à l’aise avec cet univers. C’est véritablement le point fort de cette mini-série qui n’est en fait qu’un énième aller-retour de Fatalis entre la Terre et une contrée lointaine et pas vraiment accueillante, mais qui a le mérite d’être efficace et plutôt agréable à la relecture, ne demandant pas non plus beaucoup de détails pour la mise en situation.

Il semblerait que le duo est bien apprécié ce travail, puisqu’ils ont orchestré un an plus tard le retour de l’Empereur !

Panini a eu la bonne idée de rajouter les origines de Fatalis, issues de l’annual 2 de la série Fantastic Four. Cela a été republié de nombreuses fois, mais il est toujours de montrer à quel point ce personnage a été aussi bien caractérisé par Stan Lee et Jack Kirby dès ses débuts et n’a, depuis, guère évolué ….

Encore un peu de Kirby / Sinnott (sur une pleine page, c’est toujours épatant) :

Les couvertures anniversaires, du #100 au #600 (Slott se rapproche peu à peu du #700, sachant que le #680 doit théoriquement correspondre au mois d’août 2021, donc au moment des 60 ans de FF #1) :

1-100 (1970)

1-200 (1978)

1-300 (1986)

1-400 (1995)

1-500 (2003)

1-600 (2011)

John Byrne encré par Joe Rubinstein :

Autant le #100 est décevant, autant le #200 cognait vachement bien.

Jim

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Les adaptations comics au cinéma, c’est bien pour le médium quand ces films sont réussis. Mais est-ce que les adaptations comics de ces films sont bénéfiques pour cette branche du 9ème art ? Voilà un beau thème pour le prochain bac de philo !

Le savant Red Richards et son ami Ben Grimm (ceux qui me demandent si c’est un des frères, vous me ferez trois visionnages d’affilée de Catwoman et d’Elektra) prospectent pour obtenir des subventions pour leur projet de recherche sur les radiations cosmiques, expériences qui pourraient permettre de faire des avancées dans le domaine médicale. Finalement, ils trouvent un mécène en la personne de Victor Von Fatalis, riche industriel très ambitieux, qu’ils avaient connus pendant leurs études. Pour l’expédition dans l’espace, ils sont accompagnés de deux employés de la société de Fatalis, Jane Storm, ancienne petite amie de Richards, et son frère Johnny. Tout se passait à peu près bien, jusqu’à ce que la manifestation cosmique décide de s’inviter plus tôt que prévu…

Encensé sur la série DC Lucifer , Mike Carey a été un peu moins inspiré sur Ultimate Elektra . Alors s’il espérait se relancer sur une adaptation ciné, je pense qu’il ait eu la meilleure idée de l’année. Mais bon, quand il faut manger…

Toujours est-il que réaliser un scénario BD à partir d’un scénario de film n’est pas une tache aisée. Contrairement à Scott Beatty pour l’adaptation de Batman Begins qui avait raconté tout le film, l’auteur fait main basse sur des passages du film (toujours difficile de mettre 1h50 dans une cinquantaine de pages) comme la virée de Johnny dans la compétition de moto-cross ou le réveil des chercheurs après leur retour sur Terre (notamment la bonne tranche de rigolade avec la blague du miroir). Il modifie aussi certains aspects du film. Par exemple le moment où les deux Storm et Red découvrent leur pouvoir ou la scène de présentation des noms de code. Et pour finir, il en rajoute même, notamment la première rencontre entre Ben et Alicia, beaucoup plus développée que dans le film. Peut-être des scènes coupées au montage ? Tout cela n’empêche pas de rendre le récit plutôt fluide et sûrement plus compréhensible, pour quelqu’un qui n’a pas vu le film, que l’adaptation du dernier Batman . Sûrement aussi parce que le scénario et la construction du FF est beaucoup plus linéaire et simple que le film de Nolan. Donc, nouveau ou ancien lecteur, vous n’aurez pas de problèmes de compréhension. Seulement, l’humour du film n’est pas très retranscris dans ce comics. Autre détail : comme dans la version VF de la série, Panini a décidé de modifier le prénom de Susan en Jane, sans savoir sûrement que le cinéma ne le ferait pas.

Dan Jurgens n’est pas un nouveau chez Marvel ( Thor, Captain America …) et on peut voir son travail actuel sur Common Grounds dans le magazine Delcourt Top Comics . Malheureusement ici, il est loin de nous livrer son meilleur travail. C’est assez chargé, les traits des visages sont plutôt grossiers, la Chose est un mélange entre sa représentation dans le film et son apparence habituelle dans le comics. Cela manque de finesse, de détails mais je pense que cela est dû à un timing plutôt serré pour réaliser ce travail. En plus, pour ne rien arranger, l’encrage est épais. Ce n’est vraiment pas le dessin qui aurait pu vous donner envie d’acheter ce mag’.

Avis : réservez votre argent pour voir le film ou partir en vacances !