La transition entre John Byrne et Steve Englehart :
④ FANTASTIC FOUR: Characters of the Lee/Kirby years
As their names appear, click on the characters introduced to the Marvel Universe in the Stan Lee/Jack Kirby years of the Fantastic Four.
La transition entre John Byrne et Steve Englehart :
FF d’Englehart :
En pleine plongée dans la série après le départ de Kirby , voila que je découvre une période dont j’étais quasiment passé à coté. Après le claquage de porte de Byrne et l’intérim de Roger Stern sur quelques épisodes c’est Steve Englehart qui reprend la destinée des Quatre Fantastiques pour un cycle dont il dira plus tard qu’il fut l’un de ses travaux les plus pénibles. A a la lecture cela se ressent assez. Certaines aventures sont pénible à lire et les derniers épisodes (a base de clones d’un Gardien renégat et de rêverie des originaux) fait peine à lire ( Englehart le signera d’ailleurs sous pseudo).
Mais à coté de cela il y a aussi des choses passionnantes. J’aime beaucoup. On sent une certaine frustration mise à profit dans les personnages et Englehart arrive à jouer avec le départ précipité de Byrne .Déjà Englehart ose vraiment modifier l’équipe et sort de la série Reed et Susan. Durant plusieurs épisodes on ne les verra plus. L’équipe dirigé par la Chose acquiert alors une nouvelle dynamique à base de rapport tendu suite aux anciennes histoires amoureuses. Fragile mais vaillante, l’équipe est alors composé de la Chose et de la Torche (alors marié avec l’ancien amour de Ben Grimm), de Crystal (l’inhumaine et ex de Johnny Storm) et de Sharon Ventura (apparu dans la série The Thing ) qui deviendra une “femme Chose” tandis que Ben Grimm subira une nouvelle évolution.
Leur relation sera un des pivots du run tout comme la problématique d’affronter des menaces d’envergure sans l’aide de Reed. C’est une période bien peu connue aujourd’hui d’autant plus qu’elle est coincée entre le cycle de Byrne et celui de Simonson . On remerciera aussi DeFalco pour avoir tout viré lors de son arrivée sur le titre.
Les Fantastic Four revus par Erik Larsen :
Petite friandise qui me tendait les bras sur le rayon de la librairie, je me suis emparé comme un éperdu du TPB regroupant les douze épisodes de Fantastic Four: The Greatest Comic Magazine, datés de février 2001 à janvier 2002.
Le principe est tout simple : Erik Larsen se propose de raconter une année d’aventures du célèbre quatuor, située juste après le départ de Kirby. Et bien entendu, l’idée est de dessiner l’ensemble dans le style de l’époque, lettrage, couleurs et encrage compris.
Les qualités de la mini-série sont aussi ses défauts : d’une part, la nostalgie est à double tranchant, on le sait tous. Ensuite, l’hommage amène toujours la comparaison, et celle-ci se fait souvent au détriment de l’admirateur. Enfin, à trop vouloir en faire, Larsen a nourri la critique. Par exemple, dans sa logique d’hommage, il a tenu à rassembler une équipe d’auteurs capables de « faire du Kirby », parmi lesquels Giffen ou Timm. Mais si chacun est capable de prouesses, on se doute que le voisinage des styles suscite quelques chocs esthétiques violents. En gros, tout traité par Giffen, par Timm ou par Larsen lui-même, ça aurait donné. Mais les changements de style crée des perte de vitesse assez dommageables au récit.
Dans son Modern Masters, Bruce Timm évoque cette expérience, qui n’a pas laissé que de bons souvenirs aux intervenants à cause des délais et des distributions de séquences. Et il précise que Larsen et lui ont d’abord estimé qu’il était trop simple de demander à Ron Frenz de participer, car ils cherchaient davantage un hommage qu’une copie. Mais le résultat n’étant pas à la hauteur de leurs attentes, ils finissent par contacter Frenz qui participe à la série, et livre justement certaines des plus belles séquences.
Dit comme ça, ce n’est pas engageant. Et pourtant, le script de Larsen, co-écrit avec Eric Stephenson, retrouve l’énergie roublarde et presque naïve des comics dont il s’inspire. Les deux auteurs et leur brochette d’illustrateurs multiplient les coups de théâtres, les situations étonnantes et les déchaînements de pouvoirs. Dans le cadre d’une grande saga de quête de pouvoir, les Quatre Fantastiques croisent Namor, M.O.D.O.K., Odin, et plein d’autres, l’histoire se concluant avec Galactus et Doom, dans un clin d’œil évident à une saga de Lee et Kirby où le souverain latvérien chipait son pouvoir cosmique au Surfeur, mais qui préfigure aussi les surenchères de Countdown chez DC ou de Secret Wars chez Marvel.
Bref, ça explose, défourraille et déconne dans les grandes largeurs, c’est complètement exagéré et plein de couleurs, ça a le goût des comics de l’époque, et quand l’équipe trouve son équilibre, sur les derniers numéros, c’est très agréable à regarder. Une friandise que la réédition, d’abord en cartonné puis en souple, permet de ne pas oublier.
Jim
Les Fantastic Four par Dwayne McDuffie :
L’excellent et regretté scénariste Dwayne McDuffie a repris le titre Fantastic Four au départ de Straczynski, et à la hauteur de Civil War. Son prédécesseur avait laissé des histoires prétentieuses, inutiles et soporifiques, comme à peu près tout le temps d’ailleurs, et n’avait pas su du tout tirer la moindre émotion de la situation, au demeurant inepte, proposée par Millar dans ce cross-over qui n’aura eu pour seuls mérites que d’attirer de nouveaux lecteurs et de faire naître The Initiative, unique série passionnante de cette sinistre période.
McDuffie est surtout connu pour avoir participé à l’édification de l’univers Milestone chez DC et pour avoir longtemps œuvré dans les dessins animés. Dans les bandes dessinées, c’était un scénariste inventif, qui faisait preuve d’une compréhension instinctive des personnages et d’une grande acuité dans les dialogues.Sa prestation ici ne fait pas exception, et dans une décennie sinistrée, il laisse certains des meilleurs épisodes sur la série, avec des personnages attachants et des situations intéressantes.
Une première partie de son run a été rassemblée dans un TPB intitulé « The New Fantastic Four ». On y trouve les deux épisodes qu’il a écrits pour Mike McKone dans le contexte de Civil War (le premier s’ouvre sur une scène formidable où Reed et Johnny discute de la désobéissance civile, et en quelques bulles il synthétise ce que JMS n’est pas parvenu à faire dans ses épisodes, ni Millar dans sa mini-série), ainsi que la saga avec les Frightful Four. C’est l’époque où le groupe est séparé, le couple Richards prend des vacances afin de « se retrouver », et Black Panther et Storm les remplacent au sein du quatuor. Ah, et puis j’oubliais, c’est dessiné par Paul Pelletier.
J’ignorais jusqu’à la semaine dernière que la fin du run avait également été compilée, dans un volume intitulé « The Beginning of the End ». On y trouve le dernier arc de McDuffie, à base de Doctor Doom, de voyage temporel et de double, très ingénieux et rempli de biscuit pour fan. Le sommaire est complété par un diptyque signé Karl Kesel et Tom Grummett, avec Diablo dans le rôle de l’ennemi. C’est plus classique, mais c’est très agréable à lire.
Si vous aimez les FF, si vous appréciez l’aventure, le dépaysement, les idées astucieuses et les bons dialogues, jetez un œil à ces deux TPB, qui méritent amplement le détour.
Jim
La mini Fantastic Four vs. X-Men de Claremont (au sommaire de l’Epic « All in the Family ») :
Fantastic Four vs. X-Men 1-4 par Chris Claremont et Jon Bogdanove (1986/87)
Durant la seconde moitié des années 80, alors que la tendance du Grim n’ Gritty s’impose de plus en plus, et tandis que les X-Men entrent dans une période assez sombre à l’issue du crossover « Mutant Massacre » (pour aboutir ensuite à la fameuse période australienne après « Fall of the Mutants »), Chris Claremont peut enfin se permettre d’utiliser la first family sans avoir à craindre des représailles de la part de John Byrne, son ancien collaborateur plutôt possessif et pas vraiment enclin à prêter ses personnages, en tout cas pas au scénariste des X-Men, comme le prouve la fois où celui-ci a utilisé le Docteur Fatalis sans l’autorisation de son scénariste attitré.
Puisque Byrne est parti chez DC pour s’occuper de la grande courgette bleue et alors que les FF n’ont pas encore retrouvé un scénariste régulier (Roger Stern, le pote de Byrne, s’occupe alors de l’intérim), Claremont a donc toute latitude pour utiliser le quatuor, en se servant de cette occasion pour faire d’une pierre deux coups pour conclure certains sub-plots (en particulier l’état de plus en plus alarmant de Kitty Pryde depuis le Massacre des Morlocks).Dans un monde où les dix terriens les plus intelligents sont pratiquement tous dotés de pouvoirs, le choix de se tourner vers Reed Richards s’impose logiquement comme le meilleur moyen pour régler cette situation rapidement, mais c’est sans compter sur une révélation choquante, qui vient chambouler comme par hasard la cohésion du groupe et la confiance en soi de Richards, au moment où Fatalis propose aux mutants désespérés sa propre alternative.
Les quiproquos et autres divergences d’opinions vont alors pousser ces équipes à s’affronter à deux reprises, mais ce qui fait le sel du récit à mon sens se trouve plutôt dans les moments d’accalmie et les interactions entre les personnages, qu’il s’agisse de la relation assez touchante entre Kitty et Franklin (que Claremont aurait apparemment voulu prolonger par la suite dans d’autres projets) ou encore de la séparation temporaire des FF lors du troisième numéro, sans doute le plus réussi du lot.Lors de ces scènes intimistes faisant figure de coeur émotionnel du récit, Claremont fait la part belle à l’humanisme et aux failles des personnages, aboutissant à de beaux moments de caractérisation.
Claremont fait preuve d’une certaine justesse en mettant en avant l’altruisme de Ben Grimm, récompensé par la gratitude d’une mère et le sourire de sa petite fille, pas effrayée pour un sou par l’apparence du neveu favori de tante Pétunia. Le comportement de la Chose à ce moment-là en dit long sur les raisons qui font de ce personnage un des plus sympathiques de l’univers Marvel.Le scénariste se distingue également dans la façon dont il dépeint un Fatalis imposant, occupé à savourer cette supériorité passagère sur son adversaire tourmenté, dont il a ébranlé les certitudes en retournant une de ses vieilles erreurs contre lui (son propre « original sin » en quelque sorte).
Ce sont bel et bien les FF qui ont droit aux moments les plus poignants de cette mini-série, là où les X-Men passent la plupart de leur temps à attendre le verdict de Fatalis sur l’état de Kittty, comme si Claremont prospectait en vue d’une reprise éventuelle du titre (c’est finalement Englehart qui décrochera le poste).Puisque Reed ignore la provenance de ce mystérieux journal dont il est soi-disant l’auteur et qu’il ne se souvient pas l’avoir écrit, sa véracité est d’emblée sujette à caution.
Le trouble ressenti par Reed, qui se demande s’il est vraiment l’auteur de ce journal, implique un problème de mémoire qui peut paraître dur à avaler pour les lecteurs s’il n’y avait pas de précédents. Or c’est précisément le cas, puisque dans l’épisode 271, Byrne avait révélé que Reed Richards souffrait d’un trou de mémoire lié à une période précise de son existence (située chronologiquement avant Fantastic Four #1, de même que la rédaction supposée de ce journal, qui suggère que l’accident qui a donné aux FF leurs pouvoirs était un acte intentionnel de la part de Richards). Le Flashback avec Gormuu utilisé par Claremont tend à confirmer cette hypothèse, puisqu’il correspond également à l’épisode de Byrne.Le style cartoony et très expressif de Bogdanove, bien mis en valeur par l’encrage d’Austin, convient à merveille à l’ambiance du récit, assez variée en raison de l’alternance des moments désespérés (la tentative de suicide de Kitty) et plus apaisés (le happy-end avec la famille réunie). Le dessinateur, fort de son expérience sur le titre « Power Pack », a eu l’occasion de montrer son aisance dans la représentation des enfants, tant sur le plan des proportions que de la morphologie, en passant par les mimiques exagérées (en particulier lorsque Franklin rencontre Lockheed).
Cette mini-série se termine tout de même sur une note optimiste, au détriment d’une conclusion réglée un peu à la va-vite dans sa façon de désamorcer le « twist », mais qui ne fait pas oublier pour autant les qualités inestimables visibles dans les pages précédentes.
J’ai récemment trouvé, à vil prix, un TPB reprenant les deux rencontres mémorables que les X-Men ont faites dans les années 1980 avec les Fantastic Four et avec les Avengers.
Deux aventures que j’ai lues avec passion dans la collection Récit Complet Marvel de Lug, mais qui présentent, pour des raisons différentes, de quoi décevoir.
La première, écrite par Chris Claremont et dessinée par Jon Bogdanove, est bien entendu magnifique : les personnages sont expressifs et sensibles, les portraits sont vivants, tout le monde est crédible et touchant. Les décors (notamment latvériens) sont très chouettes. Bref, de l’excellent boulot.
Mais la série souffre d’un trop grand nombre d’intrigues (les X-Men se remettent avec difficulté de la raclée administrée par les Marauders, Doctor Doom vient jouer les tentateurs faustiens et le passé de Reed Richards est remis en cause) et d’une conclusion rapidement expédiée et bien faible : tout ça pour ça, serait-on tenté de dire.
Auto-portrait de Byrne pour une couverture (au moment de ses FF, d’Alpha Flight et de son run écourté sur Hulk) :
Byrne by Byrne from Comics Interview , 1985
Quand j’étais petit (il y a quelques années) je les ai usés ceux là…
Quizz basé sur le poster 80’s de Byrne (mieux vaut être incollable sur le run de Lee/Kirby pour avoir tout bon) :
As their names appear, click on the characters introduced to the Marvel Universe in the Stan Lee/Jack Kirby years of the Fantastic Four.
Les réponses :
Sienkiewicz évoque son run avec Moench sur les FF (une équipe créative bien plus à l’aise sur Moon Knight) :
Quand j’étais petit (il y a quelques années) je les ai usés ceux là…
J’ai toujours le Ben Grimm (le seul que j’ai eu), quelque part au grenier.
Jim
Les Podcasts du Métro (aka les compères Bruno/CFury et Yann/Dennis Colt) avait consacré un épisode au comics : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/ça-va-chauffer-les-4-fantastiques/id1504651589
Pinaise, j’ai à peine tourné le dos qu’il y a déjà plus de 50 posts. Marko et Jim commencent l’année sur un meilleur rythme que moi…^^
Bon, place à l’habituelle page souvenir. Et pour moi, la découverte des 4 Fantastiques s’est faite à la TV. Mon plus vieux souvenir, c’est le cartoon des sixties, que j’ai du voir au début des années 80.
Et pour les comics, j’ai débuté avec l’album Duo Diabolique, trouvé dans le coffre de bandes dessinées de mon père et que j’ai toujours (avec une couverture abîmée). Que des épisodes historiques : la première apparition de Fatalis et l’alliance avec Namor dans l’épisode suivant. Je les ai relus avec grand plaisir, j’en cause dans quelques jours…
Ça, si je ne me trompe pas, c’est un extrait de Marvel Two-in-One #50, qui en plus d’être un excellent récit marque aussi les débuts d’un John Byrne auteur complet s’intéressant au quatuor.
Jim
Et annonciateur quelque part d’un événement de son run (l’expérience ratée de Reed, redonnant à Ben cette apparence).
Quand Mister Fantastic imite Wolverine (scène coupée d’un des films de Story et couverture d’Adam Kubert) :
Quizz basé sur le poster 80’s de Byrne (mieux vaut être incollable sur le run de Lee/Kirby pour avoir tout bon) :
④ FANTASTIC FOUR: Characters of the Lee/Kirby years Quiz - By rockgolf
Les réponses :
4 boulettes (dont une évitable)
Pinaise, j’ai à peine tourné le dos qu’il y a déjà plus de 50 posts. Marko et Jim commencent l’année sur un meilleur rythme que moi…^^
Bon, place à l’habituelle page souvenir. Et pour moi, la découverte des 4 Fantastiques s’est faite à la TV. Mon plus vieux souvenir, c’est le cartoon des sixties, que j’ai du voir au début des années 80.
Et pour les comics, j’ai débuté avec l’album Duo Diabolique, trouvé dans le coffre de bandes dessinées de mon père et que j’ai toujours (avec une couverture abîmée). Que des épisodes historiques : la première apparition de Fatalis et l’alliance avec Namor dans l’épisode suivant. Je les ai relus avec grand plaisir, j’en cause dans quelques jours…
Ah ah … donc, moi aussi, c’est le dessin animé.
Et en BD, j’ai fait d’une pierre, deux coups :
(j’avais fait une petite chro pour FC que je vous remets ici telle quelle)
Ce 31ème album des Fantastiques, un des titres de la luxueuse collection (pour l’époque) grand format de Lug (En France, les FF étaient un peu comme Alice aux Pays des Merveilles dans Nova, ils rapetissaient les pages et ici, ils les agrandissaient) est celui qui influencera mes goûts dans les comics pour les années suivantes.
Tout d’abord, il fit partie d’un lot (possible que d’autres viennent hanter cette rubrique dans quelques mois) que m’a offert un cousin, alors que je ne savais à peine lire. J’étais impressionné par la couverture peinte de Jean Frisano : belle, précise, dynamique, lisible, expressive, bref, tout ce qu’il faut pour attirer un jeune lecteur-observateur (ce qui est loin d’être le cas dans les comics d’aujourd’hui).
Comme le titre l’indique, on débute par la rencontre entre les FF et les X-Men ( FF #28 ). Ce genre de rencontre permettait à Stan Lee de faire connaître aux lecteurs d’autres personnages (et par conséquent d’autres séries) de l’univers Marvel. Et comme Fantastic Four était le fleuron de la gamme, on ne pouvait pas trouver meilleure publicité. Dans cette histoire, le penseur fou, accompagné du maîtres des maléfices, manipule les X-Men afin de se venger du quatuor du Baxter Building. Malheureusement, leur « arme » va reprendre le contrôle et se retourner contre eux. Ce qui est intéressant, c’est que Stan Lee n’utilise pas cette fois-ci le désormais très utilisé (et très utile) bête quiproquo pour excuse de rencontre entre héros.
Dans l’épisode suivant (le #29 si vous suivez bien), la première famille de Marvel est opposée aux Fantôme Rouge et ses singes. Après avoir débuté à Yancy Street, le combat se finira sur Mars. Le gardien y fera également une apparition (je le croyais d’ailleurs sur la Lune celui-là). Tous les ingrédients de la série sont là : humour, SF, solidarité familiale …
On enchaîne ensuite avec la première partie du Strange Tales #128 de janvier 1965 par Lee et Ayers, qui narre la première prise de contact entre la Chose, la Torche et les jumeaux Maximoff. Ces derniers cherchant à quitter la confrérie des mauvais mutants, ils espérent pouvoir demander conseil auprès d’héros américains. Malheureusement pour eux, un avis de recherche est lancé contre eux et les deux sangs chauds de l’équipe ne vont forcément pas attendre les explications pour lancer les bourre-pifs. Finalement, les mutants repartiront avec amertume, jurant qu’on les y reprendrait plus (on les retrouvera tout de même 4 mois plus tard chez les Vengeurs). Une morale à la Stan Lee, compréhensible même pour les plus jeunes.
On finit avec une drôlerie de 3 pages signée Jack Kirby, qui se met en scène avec Stan Lee dans les bureaux Marvel, singeant leur processus créatif. Très marrant, complètement loufoque mais assez intrigant pour moi lors de la première lecture. Je n’ai pas trop compris à l’époque ce que cela faisait là, mais j’ai appris avec le temps à apprécier ce genre de récit complètement irréaliste.
Vous ne serez pas surpris si je vous dis que j’ai relu un certain nombre de fois cet album. Il n’est pas étonnant aujourd’hui que mes préférences aillent du côté du travail de Kirby (même s’il n’était pas encore encré pas Sinnott) et des mutants Marvel. Car même si les FF étaient les héros principaux, le peu d’information qu’on avait des X-Men faisait que j’étais très curieux sur le sujet. L’étape suivante allait forcément être le magazine Spidey …
Toujours est-il, qu’avec du recul, je me dis qu’on a vu pire comme entrée dans le monde fabuleux des comics !
Et annonciateur quelque part d’un événement de son run (l’expérience ratée de Reed, redonnant à Ben cette apparence).
Bien vu !
Jim
Citizen Kang, on n’a pas eu ça en VF ?
Bon, place à l’habituelle page souvenir. Et pour moi, la découverte des 4 Fantastiques s’est faite à la TV. Mon plus vieux souvenir, c’est le cartoon des sixties , que j’ai du voir au début des années 80.
Oui, je pense aussi.
Je viens de réécouter le générique, et je ne l’ai pas posté, parce qu’il ne correspond pas aux souvenirs que j’en avais : on dirait que c’est Noam qui chante ! C’est Noam qui chantait le générique du dessin animé ? Pô possib !
Après, je pense que j’ai découvert les BD dans Télé-Junior : en regardant les numéros que j’ai dans ma collection, j’ai dû commencer au début du mag, donc vers 1977-1978. Les épisodes à l’intérieur étaient dessinés par Gérald Forton (et peut-être un ou deux par Yves Chantereau, mais je ne le jurerais pas).
Donc pour moi, les BD, c’était des adaptations des dessins animés. Il faudra que je découvre Nova, et donc les publications Lug, pour comprendre que les personnages avaient fait le chemin inverse.
Et pour les comics, j’ai débuté avec l’album Duo Diabolique , trouvé dans le coffre de bandes dessinées de mon père et que j’ai toujours (avec une couverture abîmée).
Le mien, je dirais que c’est L’Imposture de Fatalis. C’est un bon album pour commencer. Notamment ce fabuleux épisode d’échange d’esprit entre Red et Victor, qui m’a plongé tout de suite dans l’idée, toute simple, que le méchant, c’est un peu le double négatif du héros. En plus, Kirby (dont je ne connaissais rien à l’époque) parvient à rendre Red grimaçant et donc à faire passer la personnalité à travers le visage, ce qui permet d’informer le lecteur (alors que ses trois équipiers ne se rendent compte de rien).
Jim