1961-2021 : BON ANNIVERSAIRE LES 4 FANTASTIQUES !

Pareil. À chaque fois que j’ai voulu m’y remettre, je n’accroche pas du tout à l’atmosphère. Je ne crois absolument pas au « cas » Ben Grimm, donc à partir de là, je décroche ! Mais je ne désespère pas, un jour, je réussirai à le lire entièrement !

FANTASTIC FOUR #237 :

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Après l’excellent Terreur dans une mini-ville (F.F. #236, post #1274), on peut voir le numéro suivant comme un épisode de « transition » . Cela débute de manière assez légère…les F.F. sont de retour de Liddleville avec le corps inanimé de Fatalis (son esprit est resté dans son corps robotique miniature) qu’ils enferment dans un « stato-caisson » . Il est temps de se reposer et de prendre du bon temps. La Chose reste avec Alicia, Johnny part voir sa petite amie Frankie Raye et Sue arrive enfin à convaincre Reed de faire un break et l’emmène faire du cheval dans Central Park.

Tout n’est pas rose bien entendu. Ben n’a pas oublié les belles heures passées avec Alicia à Liddleville et Frankie a quelque chose d’important à annoncer à Johnny, ce qui prépare les événements des deux épisodes suivants (que je n’ai pas car j’ai loupé Nova #105 à l’époque…suite à une nouvelle tentative ratée de Reed de lui rendre sa forme humaine, la Chose retrouve son apparence des débuts et Frankie révèle qu’elle a des super-pouvoirs suite à un accident survenu dans le labo de son beau-père Phineas Horton, le créateur de la première Torche Humaine).

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Mais ça c’est pour la suite. Le #237 est centré sur Reed et Sue, dont la paisible promenade avec le petit Franklin va être bouleversée par une sonnette d’alarme venant d’une bijouterie et l’apparition d’une gigantesque extraterrestre qui a littéralement le pouvoir de faire tourner les têtes. Le couple fantastique est sauvé par leur fils mais Reed n’a pas le temps de s’inquiéter de cette démonstration de pouvoirs. La dernière partie de l’histoire se concentre sur l’enquête de Reed et Sue et c’est bien mené, avec une chute amusante. Une sympathique récréation…avant un exode spectaculaire pour mon prochain petit billet sur le #240.

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C’est une idée intrigante, ça : avoir Morrison sur la série régulière. Je sais que moi, le Morrison mainstream, j’ai besoin de plusieurs lectures pour en savourer la richesse, voire l’intérêt. Du coup, sur l’une de mes séries préférées, je crains mes propres réactions épidermiques, mais bon, c’est intrigant.

Jim

ULTIMATE FANTASTIC 4 (2002)

Though not formally involved with the ‹ brain-trust › responsible for Marvel’s Ultimate Comics line (according to Brian Michael Bendis, the idea came from Bill Jemas and was then fleshed out by Bendis, Joe Quesada and Mark Millar), Morrison has at various points noted his significant involvement in the early days of the Ultimate universe. Specifically Morrison has claimed credit for the is-he-or-isn’t-he-really-a-God status of Ultimate Thor and the generally more grounded, realpolitik tone of Millar’s tale. Morrison has also mentioned in interviews that he was offered both Ultimate X-Men or Ultimate Spider-Man as part of Marvel’s offer to tempt him away from DC in 2000. Morrison turned both titles down, recommending Mark Millar for the Ultimate X-Men gig and jumped ship from DC to pen the X-franchise flagship title, retitled New X-Men during his tenure.

Morrison was also earmarked at one point to write the Ultimate Fantastic Four title.

The idea for Morrison’s Ultimate Fantastic Four - a sitcom-soap opera with the FF living in Suburbia as a kind of super-hero version of The Osbournes - seems to have come directly from Jemas judging by how often the same idea crops up in relation to him in the subsequent 2 or 3 years.

After the launch of the Ultimate universe in 2000, Kurt Busiek made a very public departure as writer from The Avengers , then one of Marvel’s flagship books. Busiek believed the Ultimate line was intended as a stealth reboot of the entire Marvel line, and that launching with an Avengers book essentially made what he was writing obsolete. After Mark Waid, then writer of an extremely popular Fantastic Four run, apparently expressed some of the same concerns Jemas agreed to delay the launch of Ultimate Fantastic Four so as not to take the spotlight away from Waid’s FF. In 2003 Jemas apparently grew tired of waiting and unexpectedly fired Waid from the FF, installing himself as new writer. Jemas’ take on the FF would be « a wacky suburban dramedy where Reed’s a nutty professor who creates amazing but impractical inventions, Sue’s the office-temp breadwinner, the cranky neighbor is their new ‹ arch-enemy, › etc. » (quote from Mark Waid here). Sound familiar?

Jemas’ run on the FF never happened - fan reaction was vociferous and Waid was immediately reinstalled as writer, barely missing an issue. The wacky surburban dramedy FF were down but not out though - the book would finally appear the following year (2004) as Marvel Knights: 4 written by Roberto Aguirre-Sacasa. Aguirre-Sacasa stuck with the premise as long as he had to but soon abandoned it after Jemas finally left the company later that year.

Ultimate Fantastic Four would also finally appear in 2004 as a completely different take by Mark Millar and Brian Michael Bendis. Millar and Bendis’ version of the FF doesn’t appear to owe anything to either Morrison of Jemas.

https://sites.google.com/a/deepspacetransmissions.com/site/universe-b/marvel

FANTASTIC FOUR #240 :

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Fantastic Four #240 démarre par la vision dramatique d’un Pietro Maximoff qui teste les limites de son pouvoir pour atteindre le Baxter Building, sans se soucier de ce qui l’entoure. Le caractère de Vif-Argent étant ce qu’il est, la situation s’accompagne de quelques quiproquos quand l’ancien Avenger atteint son but (John Byrne en profite pour nous montrer les premiers signes d’irresponsabilité de Frankie Raye, petite amie de la Torche et nouvelle recrue des Quatre Fantastiques en phase d’entraînement).

Vif-Argent vient demander l’aide des F.F. car Attilan est en danger. Ce qui se passe est raconté en flash-back : l’enlèvement de Medusa, l’attaque par l’Enclave grâce à l’aide de Maximus le fou et une mystérieuse maladie décimant les Inhumains. Les Fantastiques repartent avec Pietro, en laissant Frankie derrière eux (et vu les pensées de la jeune femme, Reed n’a pas eu tort en lui affirmant qu’elle n’était pas assez entraînée).

À Attilan, les F.F. et Vif-Argent se rendent compte qu’ils sont arrivés après la bataille. Cette fois, c’est Medusa qui narre ce qui s’est passé. Byrne ne perd pas de temps et cela donne un épisode assez dense. Mais ce n’est pas la fin des problèmes des Inhumains. Reed découvre que la maladie qui les touche est la même que celle qui a obligée Crystal à quitter les Fantastiques des années auparavant. L’air de la Terre n’est plus assez pur pour les Inhumains et la solution est donc de transférer Attilan dans une région où ils pourront de nouveau respirer sans danger…et Reed a alors une idée radicale : déplacer Attilan vers la zone bleue de la Lune.

Le dernier tiers de cette histoire décidemment bien remplie est consacrée à cette opération très délicate pour un final aussi spectaculaire qu’intimiste car il représente une nouvelle naissance pour ces personnages à bien des niveaux. Un nouveau monde à découvrir…un nouveau membre de la famille royale (la petite Luna, fille de Pietro et de Crystal) à accueillir…la dernière page donne le sourire, un joli moment avant les heures sombres à venir…

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Ce qui est frappant avec les circonvolutions de Jemas et autres autour des Fantastiques, c’est que la gestion humaine de l’éditorial est catastrophique. Et c’est quand même pas une exception. C’est un milieu où certes, il y a des conflits d’ego inévitables, mais où les rédactions ne savent décidément pas composer avec les relations humaines. Et je crois qu’on peut trouver des exemples sidérants dans toutes les décennies.

Jim

FANTASTIC FOUR #241 :

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Quelques mois avant de lancer la série Further Adventure of Indiana Jones (qu’il quittera très vite après s’être pris la tête avec les gens de Lucasfilm ), John Byrne avait offert leur « moment Indiana Jones » aux Quatre Fantastiques dans le #241 (date de couverture : avril 1982), ce qui s’illustre notamment par la joyeuse apparition de Ben Grimm dans les habits du célèbre archéologue (même Reed a compris la blague… « c’est qu’il a vu le film, lui qui ne va jamais au cinéma » , dixit Sue). Chose amusante, la Torche l’appelle « Idaho Smith » en V.O. et « Indiana Jones » dans la V.F. de Nova .

Sur la piste d’une mystérieuse source d’énergie repérée par le S.H.I.EL.D. dans l’épisode précédent, les Fantastiques se rendent en Afrique (et cette fois-ci, ils emmènent la nouvelle venue Frankie Raye avec eux) et après un petit détour par le royaume de leur ami la Panthère Noire, nos héros partent à l’aventure. Et quelle très chouette bande dessinée d’aventure mâtinée de science-fiction…avec un parfum pulp très agréable !

L’histoire a tout les ingrédients d’un excellent divertissement : de l’humour, des références visuelles (dont une à Rencontres du Troisième Type , autre oeuvre signée Steven Spielberg, ce qui serait une coïncidence d’après John Byrne), un monde perdu au coeur de la jungle, des visuels étonnants et dépaysants et de nombreux rebondissements. John Byrne donne un rôle important à Sue dans la résolution de cet épisode rondement mené jusqu’à un explosif final (et il n’a pas hésité à ajouter une petite touche sexy dans les dernières cases).

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Sauf que là si je me souviens bien il devait lancer une série FF qui finalement sera la mini que l’on connait.

Donc il a comprimé sa série. :wink:
Mais finalement, ça a pas tardé après ses formats compressés, non ?

Fantastic Four #232 :

Byrne et les FF c’est une longue histoire (pas seulement en raison de la durée de son run), émaillée de différents jalons au cours des deux décennies qui ont précédé le début de son run (à la fois le second plus long cycle et le quasi-meilleur après Lee/Kirby, bien que sur ce point-là les avis divergent selon les goûts et les sensibilités de chacun).

Pêle-mêle : sa découverte du titre à partir du #5, son éloignement des comics après un # 32 jugé prévisible, son rattrapage de ce qu’il avait manqué depuis au moment du #132, sa tentative de se faire embaucher en concoctant l’équivalent d’un giant-size jamais publié des FF (durant l’ère Buckler, la 1ère rencontre de celui-ci avec Byrne étant assez cocasse), ses premières incursions sur le titre en tant que dessinateur et pour finir sa reprise du titre au #232 (c’est à croire que le 32 est son chiffre porte-bonheur).

Voici en complément ci-dessous des extraits de l’interview de Byrne par Tom DeFalco dans l’ouvrage Comics Creators on Fantastic Four (Byrne et DeFalco, tout deux de la même génération, ont nottament en commun d’avoir signé de longs runs sur les FF d’une durée à peu près équivalente, soit une soixantaine de numéros chacun) :

TD: Did it ever occur to you at the time that you would someday be the regular writer on Fantastic Four ?

JB: No, at that point of my career, I always thought that if I were really, really lucky and really, really good I would become the number one guy of the second-tier books. The way I defined that in my head was that I’d become the guy who drew Iron Ma n. I always thought that would be as high as I would ever get. I always saw Iron Man as less than Spider-Man and the Fantastic Four . I never thought I’d ever get to do a re al Spider-Man book and I certainly never thought I’d actually get to write and draw Fantastic Four.

TD: But weren’t you drawing X-Men at the time ?

JB: X-Men wasn’t a real book, not by then. It wasn’t even considered to be the real X-Men, and also it was selling like, three copies in those days. When I was on the book, it was always just one small step ahead of cancellation. Other than the « Death of Phoenix » story, which sold, like, 175,000 copies, the highest we got was maybe 110,000, and that was in the days when 110,000 was the cancellation point. X-Men was a cult book. What happened was, it just kept slowly building. I took it up a few notches from when Dave Cockrum was on it, then I left and Dave Cockrum came back and it went up a little bit more, then Paul Smith came on and it went up even more. John Romita Jr came next and within a very short amount of time, the book had gone from selling 100,000 copies a month to 400,000.

Puisque son pote Roger Stern venait alors de quitter Captain America (à cause d’une éphémère lubie de Shooter) et que les ajouts de son co-plotter Chris Claremont au niveau des dialogues avaient le don de l’agacer de plus en plus (le début d’ Uncanny X-Men #140 avec Colossus a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, déjà bien rempli suite la fin modifiée de la « Dark Phoenix Saga »), Byrne a donc estimé qu’il était temps de changer de titre.

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Le timing s’est bien goupillé puisque cela correspond au moment où il s’apprêtait à prendre la relève de Moench sur les FF (Sienkiewicz était censé faire le trait d’union entre les deux runs au départ). Or Byrne, grâce à son agenda éclairci, a donc eu l’opportunité de s’occuper également du dessin des FF, une opération gagnant-gagnant puisque c’était à la base le souhait de l’editor Salicrup, tout en permettant à Bill Sienkiewicz de se concentrer sur son autre titre (Moon Knight), plus adapté à ses expérimentations visuelles et à la mue de son style.

TD: How did you get the assignment on Fantastic Four ?

JB: I quit X-Men . Right around that time, I talked to Jim Shooter about wanting to write something else. Shooter, who had by then had become Marvel’s Editor-in-Chief, mentioned that Doug Moench was going to be leaving FF and asked if I would like to write it. To be honest, the idea was a little overwhelming. Bill Sienkiewicz was drawing FF at the time, and the fact that I’d be working with him and not doing the whole thing by myself kind of made the idea more tolerable. But having quit X-Men , I needed a book to draw as well, and finally Shooter just suggested I write and draw FF . Shooter wanted Sienkiewicz to work with Moench on Moon Knight , and bang — I suddenly found myself writing and drawing the FF and then — bang — your fifth issue is the 20th anniversary !

Byrne n’était pas encore au bout de ses surprises en raison du désistement de dernière minute de l’encreur Terry Austin (il s’est contenté d’encrer quelques couvertures du début de ce run ainsi qu’un chapitre du #238), parti rejoindre Marshall Rogers & Paul Smith sur le Doctor Strange de Stern. Qu’à cela ne tienne, Byrne en a donc été quitte à multiplier les casquettes de scénariste, dessinateur et encreur (d’où l’anagramme Bjorn Heyn dans les crédits).

TD: Your first issue was FF #232 and the inker is listed as Bjorn Heyn. He’s you, right ?

JB: Of course he’s me. Terry Austin was supposed to come over to the book with me and ink Fantastic Four . For some reason that I never quite understood, Terry Decided he didn’t want to do it. Since the pages had already been lettered and the credits box read, « John Byrne pencils and Terry Austin inks », I suggested that we just make it easy and just white out Terry’s name and put in an anagram of my name as the inker. Bjorn Heyn is John Byrne spelled inside out. Another anagram for my name is Johnny Reb. Maybe I should have used that.

TD: So you were originally just going to write Fantastic Four , but somehow got conned into pencilling and inking it ?

JB: Yeah, after Terry Austin dropped out, the only person Jim Salicrup could find was Vince Colletta. At that point I decided to ink it myself. Salicrup had thought I should be inking myself from the outset, so he agreed. My first dozen or so issues were fully pencilled and then I suddenly realised I didn’t have to do that if I was going to ink myself, so I just did tight breakdowns for the rest of my run.

Un des premiers détails visibles de ce numéro est l’absence notable de Sinnott à l’encrage (une constante du titre depuis un paquet d’années), provoquant un effet de rupture avec ce qui a précédé et renforçant ainsi la marge de manoeuvre de l’auteur dans sa volonté de se réapproprier le titre sur le plan visuel (notamment en faisant en sorte de redonner à Ben Grimm une apparence plus « monstrueuse », quitte à carrément exhumer l’allure originelle de la Chose pendant 7 numéros).

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La confrontation du groupe avec leurs analogues permet à l’auteur de se montrer plutôt inventif dans l’utilisation des pouvoirs, en particulier le champ de force de l’invisible.
La note d’intention est claire ; dans ce run-là elle ne fera pas tapisserie, destinée à être une des principales bénéficiaires des développements de cette période et donc à terme une figure emblématique du run (à tel point qu’il y a un avant et un après Byrne la concernant).

TD: Why did you choose Diablo as your first villain ?

JB: I just thought he was really cool. He was one of my favorite villains and hardly anything had been done with him. Back then I didn’t have any clear ideas for the big guns like Galactus or Dr Doom or the Mole Man (I actually thought of the Mole Man as one of the big guns in those days), so Diablo was perfect. I took a really back to basics approach for my first issue, as evinced by the story title, « Back to the Basics », which I thought was clever since they were fighting elementals. I also gave Sue a horrible new hairstyle. I just couldn’t draw women in those days. I don’t know why I thought I could, but I couldn’t — and I certainly couldn’t draw women’s hair.

En optant pour cette approche « back to basics » (dont l’auteur s’est fait une spécialité au fil du temps, avec plus ou moins de succès) tout en ramenant le sous-estimé Diablo (un vilain perçu comme étant un tantinet has-been voire désuet), il en résulte un tout début de run pas ausssi tonitruant que le Daredevil de Miller ou le Thor de Simonson (les deux compères de l’Upstart Studios ont frappés fort d’entrée de jeu avec les débuts respectifs d’Elektra Natchios et Beta Ray Bill).

Toutefois, après l’échauffement que constituent ces premiers chapitres, le run ne tarde pas à prendre son envol peu à peu, en partie grâce au retour de Fatalis (#236, #246-#247) puis de Galactus (#242-#244). Il n’en reste pas moins qu’il s’agit-là d’un bon numéro introductif, remplissant à merveille sa fonction de point d’entrée pour les nouveaux lecteurs d’hier et d’aujourd’hui (principalement dans la façon de mêler la caractérisation, les interactions et les capacités du quatuor, pas forcément les seuls à se montrer héroïques puisque la bravoure de certains civils est aussi mise en avant).

TD: Why did you bring back Frankie Raye and turn her into Nova ?

JB: Roy Thomas created her, but I remember I could never track down her first appearance. She just sort of turned up as a girl that Johnny was kind of dating. There was all this set-up for her, how she was afraid of fire and so forth, and yet nothing ever happened. So I said okay, I’d better figure out what this is all about. She was Professor Horton’s stepdaughter so she had somehow, however vaguely, been connected to the original Human Torch. That’s how she became Nova, but for a time she was just the female Human Torch. People kept asking me, « What do you call a female Human Torch ? » I’d go, « Human Torch ». What did they want — Human Torchie ? Human Torchette ?

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S’il procède donc à un retour aux sources (Reed retrouve sa silhouette plus fine d’antan, Ben & Johnny recommencent à se chamailler dès le numéro suivant, même les cols noirs sur les costumes font leur retour), Byrne n’occulte pas totalement la période post-Kirby des années 70 puisqu’il ramène Frankie Raye (ça tombe bien Johnny est de nouveau célibataire après s’être fait plaquer dans le dernier numéro de Moench).

Ce personnage précédemment créé par Roy Thomas n’avait alors à son actif qu’une poignée d’apparitions espacés (en gros elle s’est contentée d’apparaître qu’une fois par an entre 1975 et 1979). Cette période avec Frankie Raye au casting peut être considéré rétrospectivement comme étant la première phase du run, puisque sa rencontre avec Galactus et son départ de la Terre marquent le retour des sagas en plusieurs parties (là où les 10 précédents numéros sont pratiquement tous des stand-alone, sans doute en raison ce que Shooter avait imposé à ce sujet, causant la fin prématuré du Cap de Stern).

Rien à redire du côté de la partie graphique (difficile de faire la fine bouche), tant le dessinateur est au top de sa forme (la profusion de textures et de détails sur les objets, l’expressivité des visages, la chorégraphie des corps en mouvement, le dynamisme des cases, la clarté du storytelling, etc…), en plein dans la meilleure partie de sa carrière (1978-1983, couvrant en gros l’ensemble de ses X-Men et la 1ère moitié de ses FF).

Prochain épisode : Johnny Storm sort de sa zone de confort et affronte un des adversaires les plus coriaces de Spidey…

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Matías Bergara :

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Wow !

Jim

Le couple Richards par John Timms :

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Jim

Gabrielle Dell’Otto :

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Robot Chicken !

Musique !

Fantastic Four par 5 O’Clock Charlie.

Le Surfer par Craig Hamilton :

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Jim

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Black Bolt et les Inhumans par Craig Hamilton :

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Jim

Namor par Craig Hamilton :

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Jim