1961-2021 : BON ANNIVERSAIRE LES 4 FANTASTIQUES !

C’était sympa Hidden Years, dans mon souvenir.

image

Dans le mien aussi.

Inutile, chiant sont plutôt mes souvenirs

Mais je ne sais même pas pourquoi tu précises encore ton avis sur les X-Men ! :rofl:

C est pas sur les xmen c est sur hidden years.
J ai pas vu l interet… en plus c est pas forcément raccord avec les apparitions dans les séries avengers, cap, amazing adventure, hulk…
Et c etait pas très beau…
Avec stern, ça va byrne ds annees 2000 mais sans lui… ca tourne à vide.
J ai pleins de périodes de series mutantes que j adore, d autre que j aime…

J’aurai dit pareil.

FANTASTIC FOUR #296 :

99875

Sorti en novembre 1986, Fantastic Four #296 est l’épisode qui a marqué le 25ème anniversaire des 4 Fantastiques . Pour l’occasion, Stan Lee (qui n’écrivait plus qu’occasionnellement pour Marvel à l’époque) est revenu une dernière fois sur le titre qu’il a co-créé avec Jack Kirby pour une histoire spéciale de 60 pages concoctée avec la participation de Jim Shooter. L’heure était venue pour la Chose de retourner dans sa famille…mais seulement après quelques épreuves…

Les premières pages montrent un Ben Grimm au fond du trou, très certainement suite à ce qui s’est passé dans les derniers numéros de sa série solo qui s’était arrêtée quelques mois plus tôt (j’ai juste lu un résumé, The Thing restant presque entièrement inédite en V.F.). Dans un passage superbement dessiné par Barry Windsor-Smith, qui retranscrit avec subtilité l’état d’esprit de la Chose, le héros se remémore les conditions du fameux vol qui a donné naissance aux F.F. (cette partie est signée Kerry Gamill, pas gâté par l’encrage fade de Vince Colletta) avant de décider de s’éloigner une bonne fois pour toute du monde des hommes et de rejoindre l’Île aux Monstres de l’Homme-Taupe, qui fut le premier adversaire des Fantastiques.

Lorsqu’il apprend la nouvelle, Reed veut avoir une dernière discussion avec son vieil ami, pour mettre enfin les choses au point. C’est le genre de moment où tout le monde lâche ce qu’il a sur le coeur, quitte à ce que cela fasse mal (la face-à-face Ben/Alicia est assez touchant). Et c’est notamment ce qui fait de ce F.F. #296 un meilleur épisode que les derniers écrits par Stan dans les années 70. La caractérisation est forte et juste car elle met bien en avant les défauts et les qualités de chacun ainsi que la complexité de leurs sentiments.

Même le « vilain » comprend parfaitement la douleur et la solitude de Ben. Bon, il manque tout de même quelques nuances apparues lors des précédentes apparitions de l’Homme-Taupe, mais il fallait bien justifier une bonne grosse scène d’action. Graphiquement, les dessins sont partagés entre plusieurs dessinateurs : BWS, Kerry Gamill, Ron Frenz, Al Milgrom, John Buscema, Marc Silvestri et Jerry Ordway. C’est logiquement un brin inégal d’un style à l’autre mais chacun (ou presque) a apporté des choses intéressantes aux différents segments.

FANTASTIC FOUR #300 :

99879

Fantastic Four #100 (post #875) fut assez décevant. Jack Kirby allait quitter Marvel quelques mois plus tard et on voyait bien que le coeur n’y était plus. Fantastic Four #200 (post #1245) était par contre nettement plus réussi, un excellent épisode des F.F. par Marv Wolfman et Keith Pollard, climax de la saga La Chute de Fatalis . Le Fantastic Four #300 se situe pour moi entre ces deux extrêmes. L’épisode n’est pas mauvais en soi mais il manque quelque chose…des ingrédients qui peuvent rendre un anniversaire tel que celui-ci mémorable.

F.F. #300 se situe à une période intermédiaire, entre le run de John Byrne et celui de Steve Englehart. Roger Stern avait pris la relève de Byrne, avec les frères Buscema aux dessins (et vu les pages, j’ai l’impression que Big John avait encore livré le minimum syndical), et il n’est resté au final que 7 numéros. Et je dois avouer qu’à part ce #300, c’est une courte période qui ne m’avait pas laissé beaucoup de souvenirs (contrairement aux Captain America du même scénariste, autre prestation assez brève).

Dans F.F. #300 , Alicia et Johnny se marient. Dans la tradition des mariages super-héroïques, cela aurait pu être l’occasion d’un rassemblement de super-vilains qui viennent perturber la cérémonie (voir celui de Reed et Sue, post #422)…et le récit donne dans un premier temps l’impression de prendre cette direction. Mais Stern a choisi le contre-pied, ce qui n’est pas si mal (et permet au Maître des Maléfices, le beau-père d’Alicia, de « s’adoucir » un peu). Mais du coup, et même s’il y a de jolis passages, j’ai trouvé l’épisode un chouïa ennuyeux. Et ça ne m’a pas donné envie de relire les autres histoires de Roger Stern et John Buscema…

Contrairement à Superman et Batman par exemple, les F.F. n’ont pas beaucoup de couvertures « WTF ». Mais celle-ci doit être l’une des plus mauvaises de la série…un enlèvement d’enfant par un vieux pervers (il n’est pas gâté le Sorcier, là), pas sûr que ça donne envie de lire le numéro en question…

369121.SX1600_QL80_TTD

Musique !

Velvet Revolver - B.O. du Fantastic Four de 2005

Scott Nickel :

E1nheafXMAYQ9q4

Faut pas inviter Storm/Tornade, alors…

Tori.

Elizabeth Torque :

FF2018035_Torque-scaled

Marc Aspinall :

FFLIFESTORY2021003_AspinallVar-scaled

« Kirby was the student who surpassed the master: He was a better plotter and idea man than Fox (and Stan Lee) and he and Lee actually cared about characterization, so they both wrote better dialogue. »

PUISSANCE 4 / FRANKLIN RICHARDS SON OF A GENIUS :

99399

En 2005/2006, Panini avait lancé une nouvelle collection de comic-books pour la jeunesse sous la bannière Marvel Kids , des albums au format pocket pour moins de 7 euros. Une bonne initiative qui n’a pas été couronnée de succès car seuls quelques tomes sont sortis (3 pour Spider-Man , 2 pour les 4 Fantastiques , 2 pour les X-Men et un pour Hulk ). Deux pour les X-Men…mais étrangement dans le tome 2 des X-Men , les mutants sont aux abonnés absents. Au sommaire, on retrouve en effet la première mini-série Power Pack du duo Gurihiru (dans laquelle les F.F. font une apparition) avec le one-shot Franklin Richards Son of a Genius et deux histoires courtes (dont une avec les F.F.) en bonus. Alors pourquoi avoir compilé ces épisodes dans le tome 2 des X-Men et pas dans le tome 3 des 4 Fantastiques , surtout compte tenu du lien historique entre les familles Power et Richards ? J’avoue qu’après toutes ces années, je n’ai toujours pas compris…

La mini-série Power Pack faisait partie d’une relance dans une collection All-Age et se distinguait donc des autres comics Marvel parce qu’elle se déroulait dans une autre continuité (donc sans tenir compte de la série classique des années 80). Chaque chapitre de ce premier titre (il y en a eu en tout onze) est centré sur l’un des membres de la famille Power, essayant de trouver l’équilibre entre le secret de leur condition de jeune super-héros et leur vie de tous les jours. Les F.F. apparaissent dans le troisième épisode, avec un parallèle fait entre Jack/Mass Master et la Torche Humaine. C’est rythmé, fun et le dessin d’inspiration manga de Gurihiru colle bien à l’ambiance voulue.

Le one-shot Franklin Richards : Son of a Genius compile cinq histoires courtes concoctées par Chris Eliopoulos. De la très bonne bande dessinée pour « tous publics » , car je trouve qu’elle peut être appréciée autant par les plus petits que par les adultes, notamment grâce aux gags et aux références de ces vignettes qui voient le petit Franklin chercher divers ennuis en utilisant les inventions de son illustre géniteur. Et le style cartoony très expressif de l’auteur est irrésistible. Après une histoire courte de Ant-Man dessinée par le regretté Darwyn Cooke (oui, quel fourre-tout…mais c’est beau !), les Fantastiques clôturent ce sommaire avec une mignonne histoire de Noël illustrée par Duncan Rouleau.

519699.SX360_QL80_TTD

Pub !

Buscema-Verpoorten-580x873

2. Fantastic Four #113, Marvel. This actually might be the best cover on the list from a strictly artistic, comic-book standpoint. A great-looking new villain stands front and center and the vignettes certainly seem to back the THIS ONE HAS IT ALL! boast. In lesser hands, this would be a crowded mess. In the hands of a master like John Buscema (inked by John Verpoorten), it’s power-packed and exciting.