1961-2021 : BON ANNIVERSAIRE LES 4 FANTASTIQUES !

Un Black Panther (Chanda, le grand-père de T’Challa) au look semblable dans Fantastic Four Unlimited #1 (Legacy", Thomas/Hoover, 1993) :

FANTASTIC FOUR - LIFE STORY :

WHAT THE F…?!?

Femme invisible…jouet (presque) invisible…

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Je l’ai !

Prouve-le ! ^^

MEPHISTO vs THE FANTASTIC FOUR :

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Publiée aux Etats-Unis en 1987 (et en V.F. l’année suivante par Lug en Récit Complet Marvel), la mini-série Mephisto vs. orchestre les machinations de Mephisto, le souverain des enfers ayant décidé de s’en prendre à plusieurs équipes de super-héros pour des raisons qui seront dévoilées dans les dernières pages. Chaque numéro s’affiche donc en couverture avec un titre différent : Mephisto vs. the Fantastic Four pour le premier, Mephisto vs. X-Factor pour le deuxième, Mephisto vs. the X-Men pour le troisième et tout ceci se termine avec Mephisto vs. the Avengers.

Encreur, dessinateur, responsable éditorial et scénariste en plusieurs occasions, Al Milgrom s’est entouré des auteurs des séries concernées en tant que consultants et c’est Roger Stern qui ouvre le bal pour les 4 Fantastiques. Milgrom inscrit bien son récit dans la continuité en prenant soin de rappeler que le petit Franklin avait battu Mephisto dans le Fantastic Four #277 de John Byrne (voir post #1381). On peut donc penser qu’il s’agit là d’une revanche et c’est ce que le souverain des enfers fait croire à la famille de héros. Le scénariste met en place un suspense efficace (mâtiné d’une petite ambiance horrifique, toutes proportions gardées) dans les premières pages, avec une multiplication de phénomènes étranges au Baxter Building, avant une deuxième partie qui se déroule au royaume du vil tentateur.

Puisque c’est le premier chapitre d’une saga qui en compte quatre, les F.F. ne sortent hélas pas vainqueurs de ce round et ils passent ensuite le relais à Facteur-X. L’ensemble emprunte des chemins un peu trop tortueux (ce qui n’étonne pas de la part de Mephisto) et la résolution a un goût de « ah, tout ça pour ça » mais cette mini-série qui bénéficie d’une bonne partie graphique signée John Buscema et Bob Wiacek réserve tout de même de bons moments.

FANTASTIC FOUR vs THE X-MEN :

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Les rencontres entre les 4 Fantastiques et les X-Men ne se sont pas toujours déroulées sous les meilleurs auspices et l’intégration de Magneto dans les rangs des mutants au milieu des années 80 n’a pas arrangé les choses. Mais lorsque Kitty Pryde a besoin d’aide, le Maître du Magnétisme, toujours considéré comme un vilain, n’hésite pas à demander de l’aide au leader des Fantastiques…

La mini-série Fantastiques contre X-Men (titre du Récit Complet Marvel #20) se déroule peu de temps après le Massacre des Mutants, arc narratif qui a laissé des traces parmi les membres des X-Men. Diablo est dans le coma, Colossus est figé sous sa forme métallique et Kitty perd la cohésion de son corps et devient un ectoplasme, situation qui pourrait être réglée par la dernière invention de Red Richards. Du côté des F.F., les choses sont plus calmes…en apparence. Car le petit Franklin a des cauchemars causés par l’apparition d’un livre, le journal universitaire de son père que Sue sort d’un carton peu de temps après.

Ce qu’elle lit dans le journal cause un choc : Reed Richards aurait délibérément exposé ses amis et sa future femme aux rayons cosmiques lors du vol fatidique qui a fait d’eux les F.F… Reed sait qu’il n’aurait jamais pu faire une telle chose…mais cette révélation a pour conséquence de saper la confiance habituelle du savant, semant ainsi le trouble aussi bien dans les rangs de la famille qu’avec les mutants au désespoir face à la mort annoncée de Kitty.

Chris Claremont installe rapidement un climat de tension bien maîtrisé, les questionnements des F.F. répondant à ceux des X-Men, obligés de s’en remettre à Fatalis pour aider Kitty, signant ainsi une sorte de « pacte avec le diable ». L’aspect dramatique donne une lecture assez prenante, avec un bon portrait des différents protagonistes. Il est juste dommage que le récit s’essouffle un peu dans sa dernière ligne droite, avec une explication finale que j’ai toujours trouvé un brin expédiée. Mais la qualité graphique est là : Jon Bogdanove dépend beaucoup de l’encrage (je ne suis pas fan de ses Superman par exemple) mais en duo avec l’excellent Terry Austin, le résultat est très beau, aussi élégant qu’expressif !

FANTASTIC FOUR #334-336 :

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Après le court intérim de Roger Stern, Steve Englehart est devenu le nouveau scénariste des 4 Fantastiques à partir du #304. Il a écrit en tout 30 épisodes…mais la dernière ligne droite fut si compliquée (réactions des lecteurs, relations tendues avec ses responsables éditoriaux…) qu’Englehart a fini par utiliser le pseudonyme de John Harkness pour ses huit derniers numéros (il faudrait un billet entier pour résumer tout cela, j’y reviendrais peut-être dans le courant de l’année).

Ce fut une période assez médiocre pour les F.F., une intrigue confuse sur un gardien renégat qui kidnappe les Fantastiques et les remplace par des clones de sa création pour manipuler lui-même le cours des événements. J’ai feuilleté et cela m’a rappelé que c’était beaucoup trop long et guère palpitant (mais à l’époque, je ne connaissais pas les détails de la cuisine interne et ne savait pas que ce John Harkness était en fait Englehart).

À la fin du #333, Steve Englehart se met lui-même en scène en tant que John Harkness et passe le relais à, je cite, « quelqu’un de plus doué pour réparer ce bordel » . Et c’est Walt Simonson qui a pris la suite à partir du #334. Juste à temps pour ce crossover chaotique qu’était les Actes de Vengeance .

Pour son premier arc, Walt Simonson n’a pas tout de suite pris les crayons. Les trois épisodes sont illustrés assez faiblement par Rich Buckler et Ron Lim (pas non plus très bien servis à l’encrage). Simonson « range les jouets » , règle la question des F.F. diaboliques au détour d’un dialogue et s’amuse de la situation des Actes de Vengeance (une saga qui partait vraiment dans tous les sens) en lançant une horde de vilains minables contre les Fantastiques.

Bon, il y a quelques gags amusants (dont un récurrent sur les excellentes couvertures) mais l’ensemble est tout de même très anecdotique…en attendant que Simonson assure à la fois le scénario et le dessin à partir du #337.

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Je ne connais cette période que par les Nova, donc je découvre ici les couvertures (amusantes car teintées d’ironie oui). Merci !

c est surtout l episode où Reed fait un discours contre le registration act qui n est pas adopté à l epoque.
Millar l a pas lu et Bendis non plus
Comme Hawkeye est opposé à tuer, cap ne veut pas etre un agent du shield ou du gvt…

Tout comme celles du triptyque sur les New FF :

« Complete interview with John from issue 27 of Comics Feature magazine. The uncredited interview was conducted on June 2, 1983, roughly the time that Fantastic Four 258 was on the stands, for context of when in Byrne’s career this took place. »

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J’avais d’ailleurs complètement oublié qu’ils avaient déjà parlé de ce genre de loi à l’époque…

Bon, Firelord n’est que très lointainement connecté à la sphère des Fantastiques, mais rien que pour le plaisir des yeux, voici un dessin de John Byrne représentant cet ancien héraut de Galactus, en 1981 :

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Jim

Alain delon approuve cet interview.

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VIDEO GAME :

Les 4 Fantastiques ont fait partie des nombreux personnages jouables du jeu de flipper virtuel Pinball FX (et ses déclinaisons).

Raphaël kayanan

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Doctor Doom by Matteo Scalera, 2020.

FANTASTIC FOUR SPECIAL :

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Un an avant sa courte prestation sur la série mensuelle, le regretté Dwayne McDuffie avait déjà écrit une aventure des 4 Fantastiques publiée fin 2005 (février 2006 en date de couverture) sous la forme d’un numéro spécial. My Dinner with Doom s’intéresse à la relation entre Reed Richards et Victor Von Fatalis en remontant au jour de leur rencontre et à celui de l’explosion qui a laissé le latvérien défiguré…deux pages de flashbacks illustrées à la Jack Kirby par le dessinateur Casey Jones.

Ces moments bien connus sont à nouveau racontées par Reed à son épouse alors que le leader des Fantastiques se prépare à honorer une trève proposée par son vieil ennemi. Mr Fantastic se rend seul à un dîner à l’ambassade de Latvérie. Commence alors un « duel de volontés » entre les deux hommes car Fatalis avait bien entendu une idée derrière la tête…

L’action fait des allers-retours entre la discussion entre Reed et Fatalis, en apparence calme mais empreinte d’une certaine tension, et ce qui se passe du côté du reste de la famille, où ça chauffe un peu plus. Les dessins sont bons (même si je trouve que Casey Jones était toujours un peu léger sur les décors) et la caractérisation est soignée. L’ensemble peut paraître anecdotique et j’avoue que j’avais oublié cet épisode avant de retomber dessus dans mes recherches.

Mais comme souvent avec Dwayne McDuffie, la (re)lecture fut très agréable et au-delà des bastons, le plus intéressant reste les interactions entre Reed et Fatalis, très bien écrites, notamment dans les dernières pages…