Effet invisible ?
Hehe
La couverture d’ASM #400 est grise aussi (l’effet souhaité ne rend pas forcément très bien).
Glenn Greenberg : « Now, remember that gimmick cover for ASM #400? It was supposed to be a tombstone, featuring both the familiar ASM logo and a small Spider-Man figure engraved upon the face of the stone. I remember that this was the first gimmick cover that Bob had to oversee as Spider-Man EIC, and he was a little overwhelmed by it. I’m not sure if it was his idea to do this gimmick cover, of if it was an idea that was foisted upon him by our marketing department. I suspect it was the latter, because the marketing guys were obsessed with gimmick covers and used any excuse to do one, as often as possible. Well, the cover looked pretty good at the final stage, everything was readable and the engravings looked good. But when it finally saw print, the cover’s engraving was so shallow and so faint that the cover was essentially unreadable. It looked like a dull gray, blank cover of… something. Not a success, to put it mildly. Thank goodness the story inside made up for it, proving the old adage that you can’t judge a book by looking at the cover. »
Et il y a aussi celle de F.F. #371 :
FANTASTIC FOUR #416 :
Et nous voici donc arrivés à la fin du volume 1 du comic-book des Fantastic Four . Une période pas très heureuse pour le titre : en 1996, Marvel avait décidé de « sous-traiter » ses personnages jugés « en perte de vitesse » aux Image Boys…le studio de Jim Lee a récupéré les F.F. et Iron Man et celui de Rob Liefeld Captain America et les Avengers .
Le passage de relais n’a pas été très délicat, le regretté Paul Ryan, dessinateur de la série depuis six ans, a ensuite révélé qu’il avait appris la nouvelle sur Internet et il n’a même pas pu illustrer les deux derniers épisodes puisqu’il a été écarté sans ménagement pour être remplacé par la star montante Carlos Pacheco. Les #415 et 416 sont visuellement très beaux, mais la méthode a logiquement déçu Paul Ryan qui a quitté Marvel après de longues années pour rejoindre la Distinguée Concurrence.
Au début du #416, les héros pansent leurs plaies au 4 Freedoms Plaza après une défaite face à Onslaught. Le méchant ne va pas leur laisser le temps de souffler puisqu’il leur envoie des versions de leurs vieux ennemis en utilisant les pouvoirs du petit Franklin qu’il détient prisonnier dans sa citadelle. Là encore, De Falco reprend une recette classique, qu’il avait déjà utilisée à l’occasion du #400. Mais même s’il est sans surprises et se lit comme une sorte d’interlude avant l’assaut final contre Onslaught, l’épisode reste assez efficace…
Le sommaire est complété par une bonne petite histoire courte dans laquelle Tom de Falco revisite la première rencontre entre Reed, Ben et Fatalis à l’université, avec le duo John Buscema et Tom Palmer à la partie graphique. Un petit « retour vers le passé » en quelque sorte, avant une année complète où les F.F. ont vécu une renaissance dans un « univers de poche » …
Tu vas te (re)farcir Reborn ?
Juste un épisode pour écrire un petit billet dessus, c’est tout (ensuite je passerai directement aux 3 épisodes de Lobdell et Davis)…^^
Donc, pas de Return non plus …
Bah c’est du Return ça
Ah, je ne sais pas pourquoi, je suis resté sur Robinson.
James Robinson a écrit le crossover World War Three, qui s’est déroulé dans les épisodes 13 de chaque série, juste avant Return. Et ça, je ne l’ai jamais lu…c’est une période qui ne m’a pas vraiment emballé et j’ai fait l’impasse sur ces numéros (traduits en France dans un Marvel Crossover) pour passer directement aux Lobdell/Davis. Je n’ai même jamais lu la mini-série Heroes Reborn : The Return de Peter David et Salvador Larroca…
Merci !
Felipe Massafera :
Joe Jusko :
Joe Jusko (illustrations pour une série de trading cards des années 90 réutilisées pour les couvertures variantes d’octobre 2021) :
FANTASTIC FOUR vol.2 #7 :
Dans Onslaught : Marvel Universe , point culminant de l’évènement Marvel de l’année 1996, les 4 Fantastiques , les Avengers et le Docteur Fatalis ont trouvé la mort en combattant le super-vilain Onslaught. En apparence…car il a ensuite été expliqué rétrospectivement que les personnages avaient été sauvés in-extremis par le jeune Franklin Richards qui les a projetés dans un univers de poche grâce à ses pouvoirs surpuissants. Dans le « Franklinverse » , les F.F. et les Avengers ont vécu de nouvelles vies sous la supervision de Jim Lee et Rob Liefeld, ce qui a notamment été l’occasion de revisiter leurs origines pour la nouvelle génération.
Ainsi Ben Grimm est devenu un vétéran de la Guerre du Golfe, Susan et Johnny Storm ont financé la fusée de Reed Richards (ce qui explique leur présence dans l’expédition) et le but du savant est d’examiner une anomalie spatiale qui pourrait représenter une menace pour la planète. Pour le reste, on est dans le remake du Fantastic Four #1 de Stan Lee et Jack Kirby. Pour moi, Heroes Reborn remonte à une période où je m’étais mis brièvement à la V.O. (pendant environ un an) suite à la perte de la licence Marvel par Semic . Je n’ai jamais été totalement emballé par le concept, ce qui fait que je n’ai jamais cherché à compléter les épisodes que j’avais manqués (je n’ai même jamais lu les #13 de chaque titre, enchaînant directement sur le Retour des Héros ).
Je ne dis pas que tout est mauvais (j’aime bien les épisodes de Captain America par James Robinson et Joe Bennett par exemple, les seuls que j’ai relus régulièrement) mais l’ensemble est loin d’être mémorable (et d’ailleurs pour Iron Man et les Avengers , je ne me rappelle plus de grand chose). Les scénarios de Fantastic Four sont signés Jim Lee et Brandon Choi. Lee est resté aux dessins jusqu’au #6, avant de passer les crayons à Brett Booth (que je trouve plus lisible à l’époque malgré les défauts habituels de son dessin). Dans l’épisode 7, on retrouve la famille juste après le crossover Industrial Revolution . Pendant que Ben Grimm soigne ses blessures à l’hôpital, Reed emmène Sue et Johnny vérifier une théorie concernant les origines de leurs pouvoirs et pour cela il décide d’explorer une dimension qu’il vient de découvrir…la Zone Négative.
Ce voyage débute de manière classique pour une virée en Zone Négative, avec l’apparition d’un certain Blastaar…mais très vite, les F.F. sont assaillis par d’étranges visions se révélant être des souvenirs de leur vie d’avant (tirés notamment de la mini-série Fantastic Four vs X-Men et de Fantastic Four #300 ). Images intrigantes révélées par Uatu le Gardien qui quitte les héros sur un message inquiétant. Malgré un côté un peu décousu, cette relecture n’était pas désagréable…mais elle a surtout servi à me rappeler qu’il manque quelque chose à ces Heroes Reborn pour totalement m’accrocher…
Ah bah voilà quand tu veux
Mais le namor de jim lee est impressionnant
J’aime beaucoup cette période. Ça m’a vraiment mis aux comics, mais c’est aussi rempli d’idées qui sont le brouillon de Ultimate et du Marvel des années 2000.