Je continue donc sur ma lancée ici de relecture de Hulk, je tiens à préciser que je n’en ai jamais lu beaucoup, donc je peux avoir une analyse fausse comparée à ceux qui ont tout lu.
Comme je le disais plus haut, j’enchaine avec un diptyque dense Future Imparfait.

Futur Imparfait reste visiblement encore aujourd’hui une des histoires préféré de PAD (j’ai regardé plusieurs itw, il en parle fréquemment, surtout pour en faire un film en remplaçant Rick par Natasha en vieux).
En 93, Hulk a réuni toutes ses personnalités (enfin c’est ce que l’on pensait) en une seule qui s’aime et Hulk devient un héros, un vrai, il n’est plus une bête pourchassé, mais un mec vert à super pouvoir, il a la femme qui va avec (Betty) et les amis (Rick et Marlo). Bref tout va bien, mais je pense que PAD voulait une nouvelle version de Hulk, une version plus mauvaise, mais ne voulait pas faire de nouvelle personnalité d’ou la version futuriste qui à mal tourné Maestro. Inspiré par Terminator il en fait une version inversé ou le héros est envoyé dans le futur pour le corrigé plutôt que dans le passé (pas moi qui le dit, c’est lui).

Pour l’histoire de manière rapide. Hulk est envoyé dans le futur pour le sauvé de lui-même devenu un méchant du nom de Maestro qui règne sur ce qu’il reste d’humanité. L’histoire devient un classique, de part son récit très bien écrit par David qui assure les scènes d’actions, mais aussi d’introspection via le prisme du futur, et le dessin de Perez qui livre une prestation magnifique.
J’aime beaucoup de choses sur cette histoire, j’adore, le futur dystopique créé, les références cachées par Perez je pense qu’à l’époque ça se faisait que peu et c’est quelque chose que l’on va retrouver après dans les oeuvres de Moore notamment avec Top Ten ou encore la Ligue.
Je trouve que Peter David fait un travail particulier, je ne sais pas si je vais arriver à bien le formuler, mais dans les 90’s surtout en 93, les Image Boys, dominent le marché et les histoires avec de gros flingues aussi, c’est souvent une période détesté par les fans car c’est celles des filles bimbo aux longues jambes et aux héros trop musclé avec des flinges qui ont des muscles, et pourtant il y a ds petites (Marvels de Busiek et ross) ou encore Futur Imparfait. Pourtant cette histoire est je trouve dans la mouvance des 90’s, certes pas de gros flingues, mais une action assez décomplexée grâce à son vilain, pas mal de fille nue ou version Leïa maillot de bain (grâce aux vilain encore une fois), mais pourtant il y a une vraie réflexion, un vrai travail à offrir un vilain de premier plan qui même s’il semble jetable au premier abord (vu qu’il meurt à la fin de la saga), va finalement rester un des grands vilain du géant vert.
Ce sombre reflets permanent de ce qu’il pourrait devenir, il est le futur lointain, mais probable, l’avenir sombre de ce que pourrait devenir Hulk. Maestro est d’ailleurs tellement populaire qu’il reviendra à de nombreuses reprise et je pense aussi qu’il est la source d’inspiration pour le Evil Hulk que Pad mettra en avant un peu plus tard et qui sert actuellement de personnage principal dans la série D’Ewing.

PAD était à ce moment là dans un nouveau cycle et a montré qu’il pouvait encore se surpassé.