1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE HULK !

Marvel de A à Z : Rick Jones

Jay Anacleto :

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She-Hulk par Sylvain Guinebaud :

Jim

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Hulk par Sylvain Guinebaud :

Jim

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Juan José Ryp (process) :

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Les visages de l’univers Hulk à l’écran (I) :

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La première adaptation live de L’Incroyable Hulk est la série diffusée par CBS entre 1977 et 1982. Et comme son créateur Kenneth Johnson a voulu s’écarter le plus possible des comics pour privilégier une approche dont les principales références sont Le Fugitif et Les Misérables (le reporter Jack McGee est le « Javert » de Banner), les personnages secondaires de l’univers Hulk sont donc aux abonnés absents.

Bill Bixby, figure régulière du petit écran, a été choisi pour incarner David Bruce Banner (avec utilisation du premier prénom et pas du second)…et pas Robert Bruce Banner (deux sons de cloche pour ce changement…d’un côté, une volonté de Kenneth Johnson de s’écarter encore plus des comics et de l’autre, plus connu, Bruce sonnait trop « gay » pour la chaîne…hummm).

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Et le bodybuilder Lou Ferrigno est devenu l’Incroyable Hulk.

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À noter que Ferrigno ne fut pas le premier choix. Le pilote a d’abord été tourné avec Richard Kiel (Requin dans les James Bond) dans le rôle titre. Mais l’acteur a mal réagi aux lentilles de contact et au maquillage et d’après une de ses interviews, les gars de Marvel pensaient qu’il n’était pas assez musclé pour Hulk. Donc, ça ne l’a pas gêné de perdre le rôle…car il a été payé quand même au plein tarif…

Lou Ferrigno a du retourner les scènes jouées par Kiel…mais il reste tout de même un plan (très) furtif dans le premier épisode…

Pour les grognements de Hulk, ce n’était pas la voix de Ferrigno. Pour les deux premières saisons, c’est Ted Cassidy, le narrateur du prologue, qui s’en est occupé. Et après le décès de Cassidy en 1979, c’est l’éternel second rôle Charles Napier qui a doublé le titan vert…

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Tony Salmons :

MINE (by Dale Keown & Bob McLeod from Incredible Hulk #372, 1990)

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Larry Stroman :

Ernie Chan :

Mark Farmer :

Mark Pacella et Dan Panosian :

V.I. HULK #9 à 11 (#397 à 401) :

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Les V.I. Hulk #9 à 11 compilent les numéros 397 à 401 de Incredible Hulk , soit l’arc narratif en 4 parties Ghost of the Past , qui se termine dans le #400, double épisode anniversaire, et un épilogue qui fait le point sur tout ce qui vient de se passer. La partie graphique est hélas inégale. Dale Keown a choisi de quitter le titre en cours de route pour partir chez Image Comics créer son Hulk à lui, Pitt . Le canadien n’a donc dessiné que les deux premières parties et tout n’est pas de son niveau habituel car s’il est toujours impeccable dans l’action (le combat musclé contre les U-Foes), il y a des détails un peu moins soignés dans son dernier épisode (voir la façon dont il a dessiné Betty et Marlo sur la page 6 par exemple).

En attendant l’arrivée de Gary Frank, l’intérim a été assuré par Jan Duursema, qui n’est pas mauvaise (même si ses pages souffrent de la comparaison avec Keown) mais qui n’avait pas encore la maîtrise qu’elle aura par la suite sur les Star Wars de Dark Horse . On retrouve même un jeune Chris Bachalo sur la deuxième partie du #400. Avant de se faire un nom grâce à Generation X , Bachalo se pose un peu comme une « erreur de casting » tant je trouve que son style ne correspond pas à la dernière ligne droite de l’arc, avec une action un peu trop confuse sur la fin.

Des défauts donc, mais aussi de bonnes choses au fil des pages concoctées par Peter David. le retour du Leader est très efficacement construit sur la continuité de la série, avec des révélations étonnantes (voir la réapparition d’une figure historique de la série) et de nombreux rebondissements amenant des questionnements sur l’ambiguïté d’Agamemnon, le grand chef du Panthéon qui va confier de nouvelles fonctions à Hulk au sein de son organisation.

Au delà du spectaculaire, ce sont les moments les plus intimistes qui sont les plus réussis dans ces épisodes. La sous-intrigue avec la « mère » de Rick Jones se conclut sur un ton horrifique (et c’est très bien fait, avec un bon suspense) avant une touchante exploration de la perte et de la douleur. Il y a des choses qui s’arrangent après ce chaos…mais tout cela va laisser des traces…

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Avant de devenir le nouveau dessinateur de Incredible Hulk à partir du #403, Gary Frank avait signé cette illustration dans le numéro anniversaire :

Dale Keown (corner box art d’Incredible Hulk #370, 1990) :

Dale Keown :

(post 485 pour mon avis sur ce one-shot)

Les versions alternatives de Hulk (suite) :

Hulk Bunny, dans l’univers de Spider-Ham

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WHAT IF…?

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En 2005, Marvel a relancé la série What If ? sous la forme d’une série de one-shots . Six numéros spéciaux ont été publiés cette année-là sur un rythme hebdomadaire, dont le « Et si le général Ross s’était changé en Hulk ? » . On doit cet épisode au scénariste historique des aventures du titan vert, Peter David, et à un duo que j’apprécie beaucoup à la partie graphique : Pat Olliffe au dessin et Sal Buscema à l’encrage (et c’est toujours du bon, narration claire, personnages expressifs et action nerveuse).

Pour ce retour de What If ? , Peter David ne s’est pas écarté du modèle classique du comic-book créé dans les années 70 en utilisant le Gardien comme narrateur (ce qui n’a pas été le cas de tous ses compères, à part Chris Claremont pour son one-shot X-Men ). Et son récit est bon, aussi classique que bien ficelé. Cela commence comme dans Incredible Hulk #1 , sauf que cette fois-ci c’est le général Ross qui se précipite pour tenter d’écarter Rick Jones de la zone de test de la Bombe Gamma.

Le général Ross ne réagit pas comme Banner à la transformation (et il conserve même son iconique moustache, ce qui ne fut pas le cas quand il est devenu le Red Hulk dans l’univers classique) et ce pauvre Rick en fait les frais. Les récitatifs insistent sur le côté désorienté de « Thunderbolt » ( Pète-sec en V.F.) Ross qui éprouve des difficultés à s’exprimer, renforçant ainsi la référence à la créature de Frankenstein (l’une des influences de Lee et Kirby lors de la création du personnage).

Le militaire endurci ne peut échapper à l’attaque de ses propres troupes et les scènes de destruction emblématiques des aventures de Hulk amènent une conclusion dramatique…une fin implacable qui laisse même le Gardien sans voix…

Je l’ai lu récemment, celui-là, dans une VF achetée en solderie. Et j’ai bien aimé, notamment par la capacité de David à aller assez loin dans l’idée.

Jim