1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE HULK !

FANTASTIC FOUR #347-349 :

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Dans l’arc narratif en 3 numéros qui va de Fantastic Four #347 à 349, Walt Simonson a remplacé les 4 Fantastiques par les plus grandes stars du moment (Spider-Man, Hulk, Wolverine et Ghost Rider) suite aux manipulations d’une Skrull venue sur Terre pour retrouver une arme très particulière, sous la forme d’un oeuf qui doit donner naissance à un « technotroïde inorganique » , une machine à tuer qu’elle compte utiliser pour assassiner l’empereur Skrull. Cette saga en trois parties est pleine d’action, de rebondissements, d’humour, de créatures, du comic-book bien fun et idéalement servi par les superbes dessins de Art Adams, grand amateur de monstres classiques (et ici, il s’en est donné à coeur joie avec les extraterrestres métamorphes et les habitants de l’Île de l’Homme-Taupe).

Ce qui est aussi amusant, c’est que cette histoire a été imaginée parce que Walt Simonson était en retard sur ses délais et qu’il avait besoin de temps pour poursuivre ses intrigues en cours. Il s’est alors dit qu’un team-up avec Spider-Man serait une chouette idée. Et c’est Kurt Busiek qui lui a suggéré d’utiliser Ghost Rider, Wolverine et le Punisher, que l’on retrouvait (sans exagérer) absolument partout en ce début des années 90. Sauf que Art Adams n’aimait pas vraiment le Punisher et a donc demandé à ce que le Hulk gris prenne sa place.

Tous les éléments étaient donc assemblés pour ce très bon divertissement. Walt Simonson s’en est même amusé avec les accroches de la revue : The World’s Greatest Comic Magazine a donc été remplacé par The World’s Goofiest , The World’s most commercialest et The World’s most collectable Comic Magazine . Mais pour que le gag soit complet, il fallait bien le « cameo le plus opportuniste du monde » . Le Punisher a donc eu droit à une apparition totalement inutile sur la dernière page. Tellement inutile qu’elle a été supprimée lors de la première traduction dans Nova avant d’être réintégrée dans la réédition de ces numéros dans la collection Spider-Man et les Héros Marvel !

Miss Hulk par Steve Geiger :

(Marvel Swimsuit Special #2)

Doc Samson par Jeff Johnson et Dan Panosian :

(Marvel Swimsuit Special #2)

Doc Samson par Jan Duursema :

(Marvel Swimsuit Special #3)

Marvel de A à Z : Rick Jones

Jay Anacleto :

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She-Hulk par Sylvain Guinebaud :

Jim

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Hulk par Sylvain Guinebaud :

Jim

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Juan José Ryp (process) :

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Les visages de l’univers Hulk à l’écran (I) :

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La première adaptation live de L’Incroyable Hulk est la série diffusée par CBS entre 1977 et 1982. Et comme son créateur Kenneth Johnson a voulu s’écarter le plus possible des comics pour privilégier une approche dont les principales références sont Le Fugitif et Les Misérables (le reporter Jack McGee est le « Javert » de Banner), les personnages secondaires de l’univers Hulk sont donc aux abonnés absents.

Bill Bixby, figure régulière du petit écran, a été choisi pour incarner David Bruce Banner (avec utilisation du premier prénom et pas du second)…et pas Robert Bruce Banner (deux sons de cloche pour ce changement…d’un côté, une volonté de Kenneth Johnson de s’écarter encore plus des comics et de l’autre, plus connu, Bruce sonnait trop « gay » pour la chaîne…hummm).

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Et le bodybuilder Lou Ferrigno est devenu l’Incroyable Hulk.

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À noter que Ferrigno ne fut pas le premier choix. Le pilote a d’abord été tourné avec Richard Kiel (Requin dans les James Bond) dans le rôle titre. Mais l’acteur a mal réagi aux lentilles de contact et au maquillage et d’après une de ses interviews, les gars de Marvel pensaient qu’il n’était pas assez musclé pour Hulk. Donc, ça ne l’a pas gêné de perdre le rôle…car il a été payé quand même au plein tarif…

Lou Ferrigno a du retourner les scènes jouées par Kiel…mais il reste tout de même un plan (très) furtif dans le premier épisode…

Pour les grognements de Hulk, ce n’était pas la voix de Ferrigno. Pour les deux premières saisons, c’est Ted Cassidy, le narrateur du prologue, qui s’en est occupé. Et après le décès de Cassidy en 1979, c’est l’éternel second rôle Charles Napier qui a doublé le titan vert…

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Tony Salmons :

MINE (by Dale Keown & Bob McLeod from Incredible Hulk #372, 1990)

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Larry Stroman :

Ernie Chan :

Mark Farmer :

Mark Pacella et Dan Panosian :

V.I. HULK #9 à 11 (#397 à 401) :

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Les V.I. Hulk #9 à 11 compilent les numéros 397 à 401 de Incredible Hulk , soit l’arc narratif en 4 parties Ghost of the Past , qui se termine dans le #400, double épisode anniversaire, et un épilogue qui fait le point sur tout ce qui vient de se passer. La partie graphique est hélas inégale. Dale Keown a choisi de quitter le titre en cours de route pour partir chez Image Comics créer son Hulk à lui, Pitt . Le canadien n’a donc dessiné que les deux premières parties et tout n’est pas de son niveau habituel car s’il est toujours impeccable dans l’action (le combat musclé contre les U-Foes), il y a des détails un peu moins soignés dans son dernier épisode (voir la façon dont il a dessiné Betty et Marlo sur la page 6 par exemple).

En attendant l’arrivée de Gary Frank, l’intérim a été assuré par Jan Duursema, qui n’est pas mauvaise (même si ses pages souffrent de la comparaison avec Keown) mais qui n’avait pas encore la maîtrise qu’elle aura par la suite sur les Star Wars de Dark Horse . On retrouve même un jeune Chris Bachalo sur la deuxième partie du #400. Avant de se faire un nom grâce à Generation X , Bachalo se pose un peu comme une « erreur de casting » tant je trouve que son style ne correspond pas à la dernière ligne droite de l’arc, avec une action un peu trop confuse sur la fin.

Des défauts donc, mais aussi de bonnes choses au fil des pages concoctées par Peter David. le retour du Leader est très efficacement construit sur la continuité de la série, avec des révélations étonnantes (voir la réapparition d’une figure historique de la série) et de nombreux rebondissements amenant des questionnements sur l’ambiguïté d’Agamemnon, le grand chef du Panthéon qui va confier de nouvelles fonctions à Hulk au sein de son organisation.

Au delà du spectaculaire, ce sont les moments les plus intimistes qui sont les plus réussis dans ces épisodes. La sous-intrigue avec la « mère » de Rick Jones se conclut sur un ton horrifique (et c’est très bien fait, avec un bon suspense) avant une touchante exploration de la perte et de la douleur. Il y a des choses qui s’arrangent après ce chaos…mais tout cela va laisser des traces…

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Avant de devenir le nouveau dessinateur de Incredible Hulk à partir du #403, Gary Frank avait signé cette illustration dans le numéro anniversaire :

Dale Keown (corner box art d’Incredible Hulk #370, 1990) :