Et hulk est bien petit là
Fastner & Larson :
Ce que Hulk emmène avec lui, c’est extra, un aller, tranquille… puis pour le retour, remballe tout avec lui qu’il avait emmené…
BANNER :
Collection éphémère de Marvel du début des années 2000 (avec seulement quatre titres publiés), les Startling Stories permettaient aux auteurs de revisiter à leur manière les personnages Marvel sans se soucier de la continuité. Pour Banner , la première mini-série de ces « histoires étonnantes » , le scénariste Brian Azzarello et le regretté dessinateur Richard Corben ont donné leur interprétation de la malédiction de Bruce Banner en se concentrant notamment sur les conséquences des dégâts causés par le monstre que la bombe Gamma a libéré.
Le résultat est inégal. Graphiquement, les scènes de destruction massives peuplées de colosses aux muscles hypertrophiés et aux mâchoires proéminentes sont bien caractéristiques du style de Corben (qui collaborera à nouveau avec Azzarello sur Cage pour le label MAX) et cela ne manque pas d’impact (si je puis dire). Le parcours de Banner est ponctué de touches horrifiques et c’est un aspect qui fonctionne bien, en appuyant sur la détresse des victimes qui se mêle au cauchemar qu’est devenu la vie du scientifique.
Mais le scénario n’est pas toujours convaincant, tout comme la caractérisation. La nature hors-continuité de ce projet a fait que Brian Azzarello a livré une version différente de Leonard Samson et ce portrait peut se montrer assez déroutant pendant une bonne partie de la lecture. C’est un peu lourd pendant l’affrontement principal par exemple…et un peu plus nuancé tout de même tout au long du quatrième et dernier chapitre.
Banner se referme en effet sur une intéressante discussion entre le personnage-titre et Samson, menée sur un ton sombre et désespéré…jusqu’à une dernière page aussi simple qu’efficace dans son exécution qui montre bien que Bruce Banner n’échappera jamais à son double monstrueux.
HULK SMASH AVENGERS :
Si Hulk fut l’un des membres fondateurs des Vengeurs, les circonstances particulières de la création de l’équipe ont fait qu’il n’y a pas vraiment eu de confiance établie entre les co-équipiers, situation aboutissant au départ du Titan Vert dès la fin du deuxième épisode de la série de Stan Lee et Jack Kirby. Au fil des années, les relations entre Hulk et les Avengers ont souvent été conflictuelles, ce qui est au coeur de la mini-série Hulk smash Avengers publiée aux Etats-Unis en 2012, à la même période que le premier long métrage Avengers de Joss Whedon.
Les cinq épisodes proposent autant d’histoires explorant différentes périodes, des débuts des Avengers à l’après World War Hulk en passant par l’ère Gyrich, l’arrivée de la nouvelle Captain Marvel chez les Avengers et une rencontre entre les Vengeurs de la Côte Ouest et Joe Fixit. Un ensemble agréable, quoiqu’assez irrégulier graphiquement parlant. J’aurais par exemple apprécié que chaque partie soit dessinée avec un style qui rappelle la décennie en question, à l’instar du segment des années 60 (que l’on doit à Ron Frenz et Sal Buscema).
Hulk smash Avengers est un récit qui joue clairement sur la nostalgie et il y a un bon travail de la part des scénaristes qui ont réussi à retrouver le « feeling » des époques traversées (Tom De Falco pour les sixties , Joe Casey pour l’épisode avec Henry Peter Gyrich, Roger Stern animant quant à lui « ses Vengeurs » tout en rendant un très sympathique hommage à Mark Gruenwald et John Buscema par l’intermédiaire de deux témoins qui discutent des mérites des membres de l’équipe…).
Bref, c’est pas mal du tout (surtout les trois premiers numéros)…même si les dessins de Karl Moline, Max Fiumara et Augustin Padilla ne collent pas vraiment avec l’ambiance recherchée…
VIDEO GAME :
The Incredible Hulk: Ultimate Destruction est un jeu sorti en 2005 sur PS2, Xbox et GameCube.
Oui, le même !
Super-Team Family : Hulk & Musclor
Extrait du Marvel Strength & Fitness book :
Extrait du Marvel Super Heroes Cookbook :