1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE HULK !

Mark Bagley (Hulk Annual #19) :

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Paul Pelletier (Hulk Annual #19) :

HULK - GRIS :

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Daredevil - Jaune , Spider-Man - Bleu , Hulk - Gris et Captain America - Blanc , la tétralogie de Jeph Loeb et Tim Sale, n’a pas qu’en commun la thématique chromatique des titres. Les auteurs parlent principalement des pertes qui ont bouleversé la vie de chacun des personnages et pour Bruce Banner, c’est la mort de son épouse Betty Banner (au moment de la publication de la mini-série bien entendu), qui est le moteur du récit. Le jour de l’anniversaire de leur mariage, Bruce ressent le besoin de parler à son ami psychiatre Leonard Samson, malgré le fait qu’il soit toujours poursuivi par les autorités. Et pour évoquer Betty, il revient aux origines, à ce jour fatidique de l’explosion de la Bombe Gamma.

Dans le premier épisode de Incredible Hulk , le colosse était gris, couleur modifiée dès le deuxième numéro à cause du mauvais rendu de l’impression. Il n’y a pas eu de raison donnée à l’époque mais c’est un élément qui a été développée par la suite, faisant du Hulk gris une manifestation à part des différentes facettes du personnage. Hulk - Gris revient sur cette courte période, ce qui fait que l’action se déroule entre Hulk #1 et 2, dans un laps de temps moins important que les autres séries marvelliennes de Loeb & Sale. Il y a donc une sensation d’urgence qui parcourt les six chapitres, très bien restitué par les auteurs.

La double voix-off (Bruce/Leonard) analyse précisemment le comportement de Hulk dans ces premiers jours, son esprit embrumé, sa relation particulière avec Banner, cet alter-ego qu’il déteste profondément et qui est pour lui l’équivalent d’un geôlier. Le paradoxe de cette montagne de muscles était qu’il présentait également un aspect enfantin contrastant avec ses peines et ses colères destructrices. S’il a avoué ne pas avoir été un grand lecteur de Hulk lorsqu’il était plus jeune, Jeph Loeb a su s’imprégner de l’atmosphère de cette époque pour alterner entre émotion et intensité dans la démonstration des rapports compliqués de Hulk/Banner avec Betty et son père, le colérique général Ross.

J’aime également beaucoup la façon dont Tim Sale dessine le titan…gris, une sorte de mélange entre la version de Kirby et la parodie de Marie Severin dans Not Brand Echh , lui donnant une expressivité qui le rend aussi bien touchant dans les passages intimistes (les scènes nocturnes entre Betty et Hulk, très belles) qu’effrayant dans ses excès de rage. Comme pour Daredevil et Spider-Man , c’est une réussite graphique, entre le trait de Sale et le travail nuancé du coloriste Matt Hollingsworth.

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JR²
(Peter Parker - Spider-Man #14)

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Mark Texeira (Annual #16) :

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Pub par Gary Frank (dans l’annual 19) :

Joe Jusko :

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Les hormones de croissance, c’est du costaud !

Jim

Hulk et Ant-Man (version Eric O’Grady) par Phil Hester :

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Craig Rousseau :

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Ernie Chan :

SubbyHulk

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Hulk pulvérise les ennuis, grands et petits ! Mais quand Thanos et ses serviteurs robotisés lancent un assaut forcené sur New York, les Avengers doivent se rassembler. Heureusement, Tony Stark a une idée susceptible de rendre Bruce Banner plus fort encore : une combinaison mécanique épique

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Rich Buckler :

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Musique !

Big Youth – Spiderman Meets the Hulk

Greg Smallwood :

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joli

Jeff Johnson et Dan Panosian (Marvel Swimsuit Special #3) :

Mark Spears :

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HULK - THE END :

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Inaugurée en 2002, The End est une collection de one-shots et de mini-séries hors-continuité qui imaginent un futur possible pour les héros Marvel, une fin qui peut se montrer (très) sombre ou plus optimiste selon les cas. Ce sont généralement les auteurs qui ont marqué l’histoire des personnages qui se sont occupés des The End , comme Chris Claremont pour les X-Men, Garth Ennis pour le Punisher et bien entendu Peter David pour l’ Incroyable Hulk .

Peter David avait déjà l’idée en tête depuis quelque temps puisqu’il avait écrit une nouvelle en prose sur le sujet dans l’anthologie The Ultimate Hulk publiée aux Etats-Unis en 1998. Ne l’ayant pas lue, je ne sais pas s’il s’agit d’une adaptation littérale ou d’une variation sur le même thème. The End s’ouvre sur la vision d’un Banner vieux et fatigué, traversant une terre désolée et irradiée après une explosion atomique. L’humanité a fini par s’auto-détruire, laissant comme unique survivant un Bruce Banner épargné grâce à l’immunité aux radiations que lui confère son massif alter-ego.

À part de très rares animaux, il ne reste plus sur Terre que Banner et des hordes de cafards mutants particulièrement voraces (ce qui donne lieu à une scène peu ragoutante dans laquelle Hulk doit se reconstituer après avoir été dévoré par ces bestioles). Hulk : The End est avant tout une réflexion sur la solitude, un état que connaît un personnage qui l’a souvent recherché mais même après avoir survécu à tout le monde, Hulk reste hanté…hanté par ses souvenirs, hanté par ceux qu’il aimait, hanté par son héritage de Prométhée moderne. Le portrait que fait Peter David de Banner dans ce récit empreint dans ses meilleurs passages d’une certaine mélancolie est touchant…le titan vert est quant à lui plus amer et son ultime réflexion souligne encore plus la tristesse de sa malédiction.

À la partie graphique, on retrouve Dale Keown, qui avait marqué la série Incredible Hulk dans les année 90. Son travail est devenu ensuite plus irrégulier et c’est le cas pour cet album, entre des visuels beaux et puissants et des scènes un peu moins réussies, ce qui est peut-être du à la présence de deux encreurs (voir les flashbacks avec l’Enregistreur et les hallucinations d’un Banner malade).

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La couverture :

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