1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE HULK !

Incredible Hulk, Vol. 1 # 304 by Mike Mignola, with Inks by Kevin Nowlan*.

“Larry Mundelo” was a part time artistic pseudonym that Kevin Nowlan used in the 1980s

Pub !

Larraz :

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Geyser :

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Dzialowski :

Mauricet :

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Alary :

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INTEGRALE 1989 (Hulk #351 à 363) :

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Une longue prestation est faite de hauts et de bas, de moments mémorables et de passages beaucoup moins inspirés. Je n’ai pas lu toutes les histoires écrites par Peter David sur Incredible Hulk entre 1987 et 1991 (année choisie par Semic pour débuter la version intégrale Hulk ) et sur ce que j’ai pu lire, je n’ai pas toujours été emballé, même s’il y a de bonnes choses dans les épisodes dessinés par Todd McFarlane. Après le départ du créateur de Spawn, Peter David a donné une nouvelle direction à la vie du Hulk gris, en lui donnant un nom (Joe Fixit) et en faisant de lui le videur d’un casino de Las Vegas dirigé par Mike Beregentti, homme d’affaires lié au crime organisé.

C’est donc l’une des périodes des comics de Hulk que je ne trouve pas très intéressante. L’Intégrale 1989 compile les #351 à 363, des épisodes que j’avoue avoir complètement oublié avant de relire cet album. Ce qui ne m’étonne pas car la qualité est très basse. David a commencé cette année par un retour assez confus sur le monde de Jarella, la bien-aimée de Hulk décédée dans le #205, avant d’enchaîner les menaces qui fragiliseront la confiance entre le colosse gris et Mike Berengetti : les organisations criminelles locales, les illusions de Glorian (l’apprenti du Façonneur de Mondes) et même des apparitions du lycanthrope Jack Russell et de la Gargouille Grise (pour l’inévitable chapitre du crossover chaotique Acts of Vengeance ).

Si les péripéties sont nombreuses, la narration n’est pas vraiment maîtrisée et les différentes sous-intrigues, comme la relation entre Joe Fixit, Bruce Banner et la sculpturale Marlo Chandler, peinent à fonctionner. Cette volonté d’amener les aventures de Hulk sur un terrain différent échoue à maintenir l’intérêt sur la longueur car la lecture est laborieuse…ce qui est également du à la médiocre partie graphique signée Jeff Purves (c’est très, très laid), un dessinateur qui a principalement oeuvré dans l’animation et dont la carrière dans les comics fut (heureusement) d’une grande brièveté.

À noter que Peter David n’a pas signé le #360, le seul épisode dans lequel on retrouve Betty Banner et Rick Jones. Le scénariste ne voulait pas écrire la fausse couche de Betty et c’est donc Bob Harras, le responsable éditorial de la série, qui s’en est chargé, en faisant évoluer les personnages dans une atmosphère onirique qui permet de rapprocher les anciens amants séparés. Après un peu plus de trois années inégales, Peter David a fini par trouver sa vitesse de croisière à partir de l’arrivée du dessinateur canadien Dale Keown (au #367)…mais ceci est une autre histoire…

WOLVERINE #7 et 8 :

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Un an après Incredible Hulk #340 (et sa célèbre couverture…voir mon avis post 614), Marvel a orchestré une nouvelle rencontre entre Hulk et Wolverine…mais dans une ambiance totalement différente. À l’époque, les X-Men étaient présumés morts et Logan a alors adopté une nouvelle identité pour enquêter sur les activités criminelles qui gangrènent l’île de Madripoor…bon, il a juste copié Nick Fury et s’est fait appeler le Borgne (Patch en V.O.). Pas vraiment la couverture la plus élaborée pour passer incognito…

Dans les épisodes 7 et 8 de son titre solo signé Chris Claremont et Big John Buscema, Wolverine recroise donc le chemin de Hulk…ou plutôt Joe Fixit, « prêté » par son boss Mike Berengetti à un de ses partenaires en affaires afin de régler une situation compliquée à Madripoor. Arrivé sur place, Joe Fixit goûte au sens de l’hospitalité très particulier des habitants et croise rapidement la route du Borgne. Logan découvre rapidement le secret du colosse gris (là encore, ce n’était pas très compliqué) et s’amuse à le faire tourner en bourrique, ce qui sert en même temps ses plans…

Dans Wolverine , Chris Claremont et John Buscema ont pleinement joué des références au film noir en faisant du Borgne un personnage « bogartien » (avec l’inévitable clin d’oeil à Casablanca ) au costume taillé sur mesure. La virée de Logan et de Joe Fixit dans les rues glauques de Madripoor est savoureuse, avec de l’humour, des grosses bastons et des situations qui donnent le sourire tout au long de ce jeu du chat (gris) et de la souris (griffue). Et comme nous sommes dans sa série, c’est ce bon vieux borgne qui a le dernier mot !

OIP

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Marvel de A à Z : ZZZAX par Mike Zeck

Marvel de A à Z : Doc Samson par John Byrne

IMMORTAL HULK TOME 9 :

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Les rencontres entre Hulk et la Chose font partie des rendez-vous incontournables de l’univers Marvel depuis leur premier affrontement dans les pages du 12ème numéro de Fantastic Four par Stan Lee et Jack Kirby…et Immortal Hulk n’a pas échappé à la règle comme l’a annoncé le cliffhanger de l’album précédent. Mais la nature même de la série de Al Ewing et Joe Bennett fait que les choses ne se déroulent pas ici de la façon habituelle, la colère de Ben (suite à un autre Fantastic Four #12 , celui de Dan Slott, que je n’ai pas lu) cédant la place à la réflexion et à une discussion qui ne manque pas d’intérêt, les deux personnages évoquant notamment leurs expériences respectives et leurs rapports avec la mort.

Al Ewing mène ensuite plusieurs actions en parallèle. L’arrivée de cette tête de c… de Henry Peter Gyrich, l’homme que l’on aime détester, fait voler en éclat le fragile équilibre de la station Alpha Flight . La force spéciale Gamma Flight poursuit sa propre mission, qui ne manque pas de rebondissements et qui permet de retrouver avec plaisir un membre historique de la Division Alpha . Dans leur tentative de résoudre le cas compliqué de Leonard Samson, Puck et cie croisent à nouveau la route du Dr McGowan et de Jackie McGee et les développements intrigants concernant la journaliste renforcent ses liens avec le titan vert.

Le scénariste sait gérer les mystères (il le montre depuis le début du titre) et pour ce qui est de l’action, cela fait encore très mal. Ewing passe la menace des U-Foes, ces ersatz des 4 Fantastiques, à un niveau supérieur : la bataille est violente, les visuels sont comme souvent déments (Joe Bennett continue de livrer ses meilleures pages…et quand il a besoin de souffler, comme sur le #42, c’est tout de suite moins percutant…) et le final du #45 est intense et impressionnant.

Al Ewing et Joe Bennett savent concocter des dernières pages qui ne donnent qu’une envie : se précipiter sur la suite…et celle de ce neuvième tome remplit encore efficacement cette fonction. Il n’y a plus qu’un seul album (sans compter le hors-série par différents auteurs) pour conclure ce qui restera l’une des meilleures périodes de l’histoire du colosse de jade qui fête cette année le 60ème anniversaire de sa création.

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Jim Lee :

Hulk contre Superman, par Paul Smith :

Jim

Simon Bisley :

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Gerald Parel :

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Les versions alternatives de Hulk :

Dans la mini-série Avataars: Covenant of the Shield, qui réinvente l’univers Marvel en mode sword and sorcery, l’équivalent de Hulk est un troll appelé Greenskyn Smashtroll.

R (2)

Hulk par Caza :

Jim

She-Hulk par Caza :

Jim