Dale Keown :
(post 485 pour mon avis sur ce one-shot)
WHAT IF…?

En 2005, Marvel a relancé la série What If ? sous la forme d’une série de one-shots . Six numéros spéciaux ont été publiés cette année-là sur un rythme hebdomadaire, dont le « Et si le général Ross s’était changé en Hulk ? » . On doit cet épisode au scénariste historique des aventures du titan vert, Peter David, et à un duo que j’apprécie beaucoup à la partie graphique : Pat Olliffe au dessin et Sal Buscema à l’encrage (et c’est toujours du bon, narration claire, personnages expressifs et action nerveuse).
Pour ce retour de What If ? , Peter David ne s’est pas écarté du modèle classique du comic-book créé dans les années 70 en utilisant le Gardien comme narrateur (ce qui n’a pas été le cas de tous ses compères, à part Chris Claremont pour son one-shot X-Men ). Et son récit est bon, aussi classique que bien ficelé. Cela commence comme dans Incredible Hulk #1 , sauf que cette fois-ci c’est le général Ross qui se précipite pour tenter d’écarter Rick Jones de la zone de test de la Bombe Gamma.
Le général Ross ne réagit pas comme Banner à la transformation (et il conserve même son iconique moustache, ce qui ne fut pas le cas quand il est devenu le Red Hulk dans l’univers classique) et ce pauvre Rick en fait les frais. Les récitatifs insistent sur le côté désorienté de « Thunderbolt » ( Pète-sec en V.F.) Ross qui éprouve des difficultés à s’exprimer, renforçant ainsi la référence à la créature de Frankenstein (l’une des influences de Lee et Kirby lors de la création du personnage).
Le militaire endurci ne peut échapper à l’attaque de ses propres troupes et les scènes de destruction emblématiques des aventures de Hulk amènent une conclusion dramatique…une fin implacable qui laisse même le Gardien sans voix…
Je l’ai lu récemment, celui-là, dans une VF achetée en solderie. Et j’ai bien aimé, notamment par la capacité de David à aller assez loin dans l’idée.
Jim
Ron Frenz :

Jim
Liberatore :

Je repense toujours à cette rumeur selon laquelle Liberatore était en contact avec Marvel dans la deuxième moitié des années 1980, et qu’il était question qu’il fasse un Hulk. Je crois que c’était avant le Surfer de Moebius. Et en fait, lui, il voulait dessiner le Hulk vert, enfantin et en colère. Et à l’époque, le Hulk gris, vicieux et intelligent était en vedette, et Marvel n’a visiblement pas songé à lui faire dessiner une version alternative, ou d’une autre période dans la continuité. Je ne suis pas fan de Liberatore, mais je crois que j’aurais aimé lire un récit réalisé de sa patte.
Jim
Oui, la filiation est évidente, surtout quand on parcourt les images de ses sketchs. Je me suis demandé si un Hulk allait apparaître.
Là, il a abandonné le poing fermé pour la main ouverte.
Ron Wilson :


Jim
Alan Davis :

Déjà que son personnage fétiche a de faux airs de Strong Guy/Guido Carosella.


Aussi.
Disons qu’historiquement, c’est l’inverse, mais ouais.
Jim