1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

Ouuuuiii

Merci.

Depuis que je l ai vu, elle me trotte dans la tête.

Je crois que je me demande si ce look fonctionne ou non avec le perso de peter.

Peter mileselisé

Je défie les statistiques.

Oui.

Marko également.

Ça, on le savait déjà.

Dan Hipp :

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Et hop.

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Jim Rugg :

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Mary Jane as Red Sonja in this John Byrne warm up sketch done on the back of the original art for Iron Fist #15 Page 16 and guest starring the X-Men.

Two Years Later He Would Make It Cannon In Marvel Team-Up #79 Having Mary Jane Possessed By The Spirit Of Red Sonja To Fight Kulan Gath With Spider-Man.

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Noelle Stevenson :

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Jason Pearson :

Andrew Tarusov :

Betty And Veronica vs Gwen And Mary Jane by Luis Escobar

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One of the variant covers for Amazing Spider-Man, Vol. 1 # 700, as penciled and inked by Olivier Coipel, with colors by Justin Ponsor.

Le sketchbook de John Romita Sr pour le one-shot Spider-Man/Kingpin : To The Death :

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Steve Skroce :

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Amazing Spider-Man #546-548 (2008) :

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Après avoir longtemps été le rigolo de service cantonné aux « funny animals » (Ren & Stimpy Show, Looney Tunes, Animaniacs, Pinky and the Brain, Scooby-Doo), Dan Slott a eu l’occasion de prouver qu’il savait aussi gérer un registre moins « kids-friendly » avec Arkham Asylum: Living Hell. Un virage qui lui permit de revenir chez Marvel pour une des périodes les plus inspirées de sa carrière (She-Hulk, Spider-Man/Human Torch, The Thing, G.L.A., Avengers: The Initiative), au cours de laquelle le scénariste/fanboy s’arrangea pour caser Spidey d’une manière ou d’une autre dans la plupart de ses séries (voir post #1445), un signe évident de son envie de l’écrire sur le long terme. Un voeu qui finira par être exaucé puisque lui et Bendis ont tous deux signés durant ces années-là deux des plus long runs sur des Spider-Men distincts.

Dan Slott : « The answer is that it’s a monkey’s paw. When you write your big stories for Marvel, your wish gets to come true, but just not the way you want it. If you’re good with that, you will have a nice, long career in comics. That’s part of the fun of this is the puzzle. So maybe you get Spider-Man, but now he’s unmarried. Or you get The Thing, but he’s a millionaire. That’s okay. At the end of the day, he’s still Ben Grimm from Yancy Street and you’re still having fun. »

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La consécration (autrement dit son graal tant convoité) arrive lorsqu’il fait parti des scénaristes choisis par Stephen Wacker (52) pour s’occuper d’une ère Brand New Day au rythme de parution intensif (avec pas moins de trois numéros par mois). Une cadence infernale (méphistophélique ?) qui épuisera pas mal de scénaristes, là où Slott s’accrochera coûte que coûte, quand bien même celui-ci s’est fait plus rare entre ASM #582 & #648, occupé qu’il était par son run sur Mighty Avengers et dans une moindre mesure le scénario du jeu vidéo Spider-Man: Shattered Dimensions (pas sa seule incursion dans ce domaine puisqu’il y a également eu ensuite le jeu vidéo d’Insomniac, inspiré par BND).

Une période qui aura permis un renouvellement créatif avec la mise en avant de scénaristes alors un peu plus jeunes que leurs prédécesseurs (là où le baby boomer Joseph Michael Straczynski est de la même génération qu’un Gerry Conway, donc avec déjà pas mal d’expérience derrière lui au moment de sa reprise d’ASM, que ce soit dans les comics mais aussi et surtout dans le domaine des séries tv).

L’autre singularité c’est aussi le changement d’axe narratif, basé sur des directives de l’éditorial (Slott devant composer avec des contraintes éditoriales à partir du moment où il a accepté ce job important). Un choix ne provenant donc pas de la part des scénaristes de BND, puisque cela correspond surtout à certaines préceptes du « Spider-Man Manifesto » (écrit par Tom Brevoort dès septembre 2006) :

  • Spider-Man is about Peter Parker (se recentrer sur l’aspect soap opera, façon Ultimate de Bendis)

  • Spider-Man 2 gets it right (le fardeau de la double identité et les dilemmes que cela provoque)

  • Spider-Man is the hard-luck hero (remettre en avant le côté poissard, indissociable du Spidey 60’s)

  • Spider-Man makes mistakes and bad choices (l’autoriser à faire des erreurs et à en tirer des leçons)

  • Spider-Man is funny (remettre en avant le côté blagueur d’un monte-en-l’air très loquace en général)

  • Where we start (la situation post-OMD, incluant les possibles retours des défunts Harry et Gwen)

  • Go forward (aller de l’avant plutôt que donner l’impression de se dérouler 40 ans en arrière)

  • Circle of friends (redonner au héros un semblant de supporting cast comme avant l’ère JMS)

  • Peter lives & behaves like a 25-years-old (lui donner une cure de jouvence, via le Daily Bugle)

  • Would Peter be shooting video footage these days ? (Moderniser la technologie à sa disposition)

  • The villains (anciens adversaires galvaudés à forcé d’avoir été trop utilisés ou maladroitement)

  • New villains (renouveler la rogue gallery habituelle avec toute une série de nouveaux visages)

  • Revamp old villains and stick to the revamps (moderniser les adversaires classiques des 60’s)

  • Mystery (renouer avec l’adversaire à l’identité secrète mystérieuse, à la manière des Goblins)

  • Issues to resolve (l’identité secrète ? Ramener les lances-toiles ? Ressusciter Gwen Stacy ?)

  • The new methodology (délaisser les séries secondaires pour mieux se concentrer sur ASM)

  • How to run the thrice-amazing (s’inspirer des méthodes des séries tv avec leurs head writers)

Autant de points qui définiront en partie les périodes Brand New Day et The Gauntlet (jusqu’à ce que la période Big Time donne plus de champ libre à Slott, devenu à partir de là le scénariste principal de la série avec l’aide de Christos N. Gage), compliquant la tâche d’un Slott qui se retrouve alors dans une position délicate, à savoir être le scénariste des premiers numéros post-OMD (qui a provoqué la fureur du lectorat). Probablement le moment décisif où Slott a commencé à devenir la tête de turc d’une partie du lectorat américain (tels ceux traumatisés par Amazing Spider-Man #700 et Superior Spider-Man).

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Après le pas en arrière qu’aura constitué la fin d’One More Day, la série s’efforce de faire un pas en avant avec la chute de Jonah Jameson du haut de sa tour d’ivoire, les débuts de Mister Negative (un des rares spider-villains du 20ème siècle à s’être imposé sur la durée tel Morlun) et d’une Carlie Cooper rappelant un peu Debby Whitman en terme de personnalité (sa relation avec Peter étant semée d’embûches puisqu’il aura fallu attendre près de 100 numéros pour qu’ils deviennent un couple), ainsi qu’une ribambelle d’intrigues à l’intérêt très variable (Jackpot, Menace, Freak, Maggia, F.E.A.S.T., etc).

C’est aussi l’opportunité pour le scénariste d’amorcer un début d’idée concernant la regrettable tendance de Peter Parker à négliger sa carrière de scientifique, un questionnement qui refera surface un peu plus tard (d’abord avec Horizon Labs puis à plus grande échelle avec Parker Industries).

Un 1er arc plutôt pas mal, même si rétrospectivement il s’avère loin d’être aussi réussi que le reste de la production de Slott au cours de cette même année, qu’il s’agisse de « Peter Parker, Paparazzi » (marquant les débuts de sa fructueuse collaboration avec Marcos Martin) et « New Ways to Die » (un des énièmes retours de JRjr sur Spidey), bénéficiant à mon sens de dessinateurs plus attrayants qu’un Steve McNiven.

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SPIDER-MAN - SWEET CHARITY :

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Décédé il y a quelques jours des suites d’un cancer, Ron Zimmerman était un touche-à-tout. Acteur à l’occasion, scénariste, producteur, comique, il a principalement travaillé pour la télévision et il est apparu plusieurs fois dans la version filmée de l’émission de son ami Howard Stern. Zimmerman fut également l’une des personnalités amenées dans le monde des comics par Joe Quesada au début des années 2000.

Le one-shot Spider-Man : Sweet Charity fait partie des éléments les plus légers de sa bibliographie marvellienne, un numéro spécial où il a laissé libre cours à son goût pour les dialogues et situations débridées, aidé par un Darick Robertson particulièrement à l’aise dans la caricature (avec de nombreux visages connus dans la distribution). Le Daily Bugle monte une soirée caritative afin de collecter des fonds pour la reconstruction post-11 septembre. Dans la salle, on reconnaît les Avengers, les 4 Fantastiques et une flopée de personnalités du petit et du grand écran…et un certain Al Kravinoff, le fils de Kraven (et personnage fétiche de Zimmerman), qui mise 100.000 dollars pour que Jameson et Spider-Man partent camper tous les deux !

L’exposition est un chouïa longue mais le contexte est amusant et ce n’est rien face à la vision de ces deux rats des villes obligés de cohabiter en pleine nature…sans se douter qu’ils sont suivis par un Scorpion toujours décidé à se venger de Jonah. Le ton est à la blague et Zimmerman a réussi à maintenir cette ambiance jusqu’au bout grâce à des interactions et des gags irrésistibles (ce pauvre Peter n’est vraiment pas fait pour le camping) et des expressions faciales hilarantes (Robertson n’a pas gâté le Scorpion, qui a rarement été aussi stupide que dans cette histoire).

Ce Sweet Charity est aussi anecdotique que drôle…et parmi les invités surprises, il y a même une certaine famille qui n’aurait jamais du s’éloigner de Springfield…

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C’est celui-ci qui n’a pas été publié en VF ?

C’est lui qui avait écrit le back-up/team-up de Spidey & Jay Leno (avec Capullo au dessin) ?

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Yep…également publiée dans Spider-Man #39

(et c’est la mini-série Get Kraven qui est restée inédite)…