Le jour et la nuit.
Durant la période où il est responsable éditorial de la série Avengers, Roger Stern officie également sur le titre Iron Man, alors écrit par Bill Mantlo. La série est d’ailleurs pas mal du tout, avec une chouette saga cosmique mêlant les Rigelliens et les Chevaliers de Wundagore, ainsi que le Valet de Cœur, pour qui le scénariste Bill Mantlo a un petit faible. Pour ma part, j’ai découvert ces épisodes assez tôt, dans Strange, période que je dénichais dans les paquets d’invendus peu après avoir découvert l’existence du catalogue Lug.
Stern arrive sur l’épisode 113, écrit par Mantlo et dessiné par HerbTrimpe (qui remplace alors Keith Pollard (sous une couverture de John Romita Jr et Bob McLeod, marquant je crois la première rencontre entre le dessinateur et le héros). Dans Iron Man 114 (sous une couverture de John Romita Jr et Dan Green, redoutable d’efficacité), le Vengeur doré appelle ses équipiers à la rescousse afin de soigner Unicorn, visiblement dans un état avancé. Cette fois-ci, c’est Keith Giffen qui se charge des dessins.
La série a du mal à retrouver un dessinateur régulier, et c’est Stern qui prendra le risque de la confier à un petit jeune (qui vient de lui signer deux couvertures bien musclées), qui plus est fils d’une vedette de la décennie passée. À John Romita Jr, arrivé donc à l’épisode 115, il associera un nouveau scénariste régulier à partir du 116, David Michelinie, tout juste transfuge de DC, chez qui il a rédigé de mémorables épisodes d’Aquaman.
Donc, dans ce numéro 114, les Avengers tentent de soigner Unicorn. Mais ce dernier se réveille (sous l’influence d’un adversaire dans l’ombre mais que les lecteurs de la série ne doivent avoir que peu de mal à reconnaître) et commence à semer le désordre.
L’épisode est pas mal du tout, mélangeant des tas d’ingrédients sympas : un vilain tragique et manipulé, une interrogation sur la nécessité morale de l’aider, de grosses scènes de baston et, une fois de plus, quelques subplots (comment faisaient-ils pour faire tenir autant de choses, sacrénom), concernant Whitney Frost ou un espion embusqué. D’ailleurs, dans ses premiers épisodes, et malgré le départ imminent de Mantlo, Stern, fidèle à ses habitudes, s’empressera de régler la plupart de ces sous-intrigue (la plus longue devant attendre son départ, après le duel face à Hulk, et son remplacement par son assistant Jim Salicrup).
Mais le plus intéressant, c’est que dans sa folle cavale à demi-consciente dans les niveaux souterrains du Manoir des Vengeurs, Unicorn sème la destruction et éveille une créature colossale et surarmée, Arsenal.
L’être mystérieux, visiblement planqué dans les sous-sols depuis longtemps, tient tête à la palanquée de Vengeurs qui se balade, y compris Captain America et Scarlet Witch, partis dîner et revenus dans l’idée de passer une soirée peinard (faut changer de boulot, cocos !)
Une image m’a frappé quand j’ai lu l’épisode en VF dans Strange (et je crois que je ne l’ai relu qu’une fois en VO depuis, il y a quelques instants pour la rédaction de ce papier), celle du « canon à vide » (je crois que c’était la traduction de « vacuum unit », de mémoire…) capable d’immobiliser Cap en l’aspirant.
Bien entendu, le combat prend une autre tournure quand Iron Man s’en mêle, surchargeant son armure et surprenant son adversaire, qui disparaît dans un éclair de lumière (s’est-il téléporté ou s’est-il éclipsé à la faveur de l’aveuglement du Vengeur en armure, cela reste à déterminer, en tout cas pour le héros).
Iron Man, qui a de la suite dans les idées, ne perd pas de temps à tergiverser, et convoque ses alliés afin de remettre la main sur Arsenal. Iron Man #114 est daté de septembre 1979. Avengers Annual #9, sort dans la foulée d’Avengers #188 (évoqué quelques posts plus haut) lui-même daté d’octobre 1979 : les lecteurs fidèles n’ont pas long à attendre, d’autant que la dernière planche d’Iron Man #114 annonce qu’Arsenal va revenir dans une aventure des Vengeurs, sans préciser laquelle.
Le scénario est signé Bill Mantlo, scénariste de la première apparition. De là à penser qu’à l’origine, l’idée était peut-être prévue pour une aventure de Tête de Fer, ce n’est pas impossible, d’autant que Tony Stark occupe pas mal de place dans le récit. L’imprécision de la mention figurant à la fin d’Iron Man #114 suggère que, peut-être, Mantlo pouvait éventuellement devenir le scénariste régulier de la série Avengers, emportant avec lui certaines de ses sous-intrigues. Après tout, c’est bien lui qui signe le scénario d’Avengers #188, il est donc dans les petits papiers de la rédaction. Mais un autre scénariste est dans le même cas, David Michelinie, qui travaille sur la série Avengers depuis quelques mois (parfois à plusieurs) et bénéficie de l’appréciation de Jim Shooter. Ce qui peut expliquer que l’intrigue de Mantlo soit reléguée dans les pages de l’Annual à venir, dont les dessins sont confiés à Don Newton, un formidable dessinateur réaliste qui s’est fait remarquer sur les aventures de la Famille Marvel ou d’Aquaman, chez DC.
Donc, l’intrigue : Iron Man convoque l’équipe, et si la discussion est houleuse, tout le monde s’accorde à fouiller les sous-sols afin au mieux de retrouver Arsenal, et à défaut de trouver des indices.
Dans les sous-sols, justement, Arsenal est toujours là, bénéficiant d’une réparation fournie par des machines visiblement autonomes. Et quand les Vengeurs décident de fouiller les niveaux inférieurs, Hawkeye, Beast et Yellowjacket découvrent un trou dans un mur menant à une série de cavernes qui ne sont pas recensées dans les plans du manoir. Bon, qu’est-ce qu’ils font ? Bah ils vont voir, pardi !
De leur côté, Iron Man et ses compères, qui ont mis un peu d’eau dans le vin de la relation acide qu’ils entretiennent avec Henry Peter Gyrich, apprennent par ce dernier qu’un savant, le professeur Singer, a peut-être trouvé une piste correspondant au problème en cours.
Le scientifique explique avoir retrouvé trace d’un être humanoïde appelé Arsenal. La créature a été développée en 1944, par les scientifiques américains qui estimaient nécessaire de créer une arme, une « doomsday weapon » selon les termes de Singer, visant à protéger l’Amérique dans l’éventualité où l’Allemagne nazie l’emporterait : c’est le « Project Tomorrow ».
L’appareil, armé jusqu’aux dents synthétiques, est couplé à une unité de contrôle appelée Mistress. Et le tandem artificiel est disposé afin de se réveiller, par alerte sonique, en cas de défaite des Américains.
Bien entendu, c’est à ce moment que Singer dévoile aux Avengers que l’un des savants en charge du « Project Tomorrow » n’est autre que Howard Anthony Stark. À relire l’épisode, je me pose la question suivante : quand est-ce qu’on appris que le second prénom de Howard était celui qu’il allait donner à son fils ? Ici ?
Autre question qu’il faudra que j’élucide, c’est : quand donc Thor a-t-il appris la réelle identité de son collègue Iron Man ? Ah, que de relectures en perspective !!!
Bien entendu, les héros eux aussi ont des questions (bon, pas les mêmes que moi, oui oui…). L’une d’elles trouve assez vite sa réponse : ayant échappé de peu à l’assaut d’Arsenal, que les trois fouinards ont fini par rencontrer dans les cavernes, Yellowjacket parvient à contacter ses amis dans la salle de réunion, et les informer que le « Project Tomorrow » était basé… sous le Manoir Stark !!!
S’ouvre alors la seconde partie de l’Annual. Les héros, bien conscients qu’ils affrontent une arme créée par Howard Stark et persuadée d’être attaquée par des agents nazis, luttent dans des pages bien musclées contre Arsenal, lui-même guidé par les conseils de Mistress.
C’est d’ailleurs en décidant de s’en prendre à cette conseillère informatique plutôt qu’à son gros bras mécanique que les Vengeurs, à l’initiative de Cap, parviennent à renverser la vapeur.
Parvenant jusqu’à l’unité centrale de Mistress, Iron Man libère Hawkeye et Beast. Et une fois seul, il fait face à l’alliée d’Arsenal. Le héros en armure avait une autre question à poser à Singer. Mais il n’a jamais eu le temps d’avoir la réponse. Qu’importe, la réponse, il la connaît : la personnalité de Mistress a été forgée à partir de celle de la femme qu’aimait Howard Stark. Retirant son heaume, Tony Stark se dévoile à Mistress et lui apprend que la guerre a été gagnée, que le « Project Tomorrow » n’a jamais été annulé ni reprogrammé, et au contraire a été oublié, et que Howard Stark ainsi que son épouse sont morts depuis lors.
Ne pouvant supporter la révélation, Mistress commence à effacer ses banques de données et à détruire son équipement : la disparition de l’unité de contrôle entraîne la défaite d’Arsenal. Pour la deuxième fois, Tony Stark voit partir sa mère.
L’épisode se conclut sur la solitude du héros, dans une de ces scènes d’émotion qu’affectionne Bill Mantlo, personnage voûté, courbé, écrasé par le destin et plus seul que jamais.
Bien entendu, Dan Slott se souviendra plus tard de cet épisode qui, étonnamment, depuis Mantlo, n’avait que peu nourri les intrigues autour d’Iron Man ou des Avengers. Je n’ai pas une connaissance parfaite de la série Iron Man, mais j’ai bien l’impression que c’est l’une des premières occurrences, voire la première, des entreprises et des échecs de Howard Stark. À ce titre, cet Annual est un tournant.
Le récit est composé en deux parties clairement identifiées. La première partie est encrée par Jack Abel, qui fait la démonstration de son style propre, mais un peu plat et lisse (je rédécouvre son travail, et si je n’aime pas tout, j’y vois moins de défauts qu’avant). La seconde est encrée, embellie peut-on carrément dire, par Joe Rubinstein, l’encreur que Don Newton désirait avoir quand il a commencé, très brièvement, à travailler pour Marvel. Le résultat est incomparablement meilleur : des ombres, des modelés, des effets pyrotechniques, des trames, bref, tout un… arsenal graphique du meilleur effet. L’équipe Newton / Rubinstein est excellente.
Mais alors, pourquoi deux encreurs, pourquoi deux parties ? Il semble clair, comme nous l’avons évoqué plus haut, que le récit était prévu en deux parties d’une série. La présence centrale de Tony Stark et de sa famille plaide pour une histoire d’Iron Man à l’origine. Et si l’on compare avec les récits qui suivent Iron Man #114, on remarque que Tony Stark, à l’issue d’Iron Man #116 (le premier Michelinie) se retrouve dans une situation de désespoir solitaire comparable (mais cette fois pour la seule raison qu’il est séparé de Whitney Frost). Si les deux chapitres consacrés à Arsenal avaient été publiés à la suite de sa première apparition, on aurait donc sans doute eu, là aussi, un Tony Stark déboussolé. Mais peut-être cela aurait-il fait trop.
L’intrigue a donc glissé (comme le suggère la mention à la fin d’Iron Man #114) dans le programme éditorial de la série Avengers. C’est là qu’intervient Don Newton. Contacté par Marvel, il exprime clairement son goût pour Captain America dont il désire illustrer les aventures. La rédaction n’a pas de place sur la série du héros patriote, première désillusion, mais lui propose deux épisodes des Avengers. Deuxième désillusion : Rubinstein, qu’il souhaite voir encrer ses planches, n’est disponible que pour le second chapitre. Troisième désillusion : pour des raisons obscures de calendrier, les deux épisodes sont compactés dans un Annual.
Déçu de ne pas avoir l’encreur qu’il souhaite, de devoir attendre pour dessiner le héros dont il rêve, et d’être ballotté de projet en projet, Newton retournera chez DC illustrer (très bien) les aventures de Batman, ne dessinant plus tard qu’un autre épisode d’Avengers, le numéro 204. Il est décédé en 1984, à 49 ans, de complications cardiaques, ce qui est d’autant plus triste que ses progrès et son niveau ne cessaient d’augmenter.
On a évoqué le sujet, très brièvement, dans la discussion sur Batman :
Et pour ceux qui, comme le Doc, voudraient en savoir plus et se mettre à fureter dans les bacs des bouquinistes…
Je n’ai pas encore lu les quelques comics Marvel sur lesquels Don Newton a travaillé. Faudra que je me déniche ça…
… voici quelques pistes :
Avengers #204 est dans le treizième album des Vengeurs chez Artima.
Et l’Avengers Annual #9 (le fameux récit qui devait composer un diptyque de Captain America) est dans le premier album des Vengeurs, également chez Artima.
Jim
Ce n etait pas encore gagné pour epting à l époque.
quand donc Thor a-t-il appris la réelle identité de son collègue Iron Man ?
Une partie de la réponse semble, d’après certains commentaires américains, remonter à Avengers #113, par Steve Englehart et Bob Brown.
L’épisode est intéressant à plus d’un titre. Le scénariste, qui officie depuis quelques épisodes, n’a pas encore lancé la saga de Mantis (l’énigmatique asiatique n’est apparue que dans l’épisode 112, et fait ici une courte apparition en subplot). Néanmoins, et sans doute à l’instigation de Roy Thomas, il commence à travailler sur le destin de Scarlet Witch et Vision dont l’idylle, esquissée à la toute fin de la période Thomas, composera l’un des piliers de sa prestation.
Et puis, le scénariste injecte dans la série un peu de politique avec le groupe des Living Bombs, des extrémistes qui n’admettent pas que le monde puisse être partagé avec des individus synthétiques. Leur courroux se manifeste à l’occasion d’un baiser échangé par les deux amoureux au sommet de la Statue de la Liberté. Le groupuscule, dont le lecteur peut suivre l’un des membres, le plus véhément, envoie une lettre de menaces, pleine de fautes, qui met Captain America en colère.
Puis ils passent à l’action et l’une des membres du groupe parvient à approcher Vision et à faire exploser le harnais qu’elle porte (et qui s’actionne en appuyant sur le buzzer qu’elle a sur la tête).
Blessé et mourant, le synthézoïde est transporté dans une usine Stark où l’équipe tente de recharger sa gemme frontale à l’aide d’énergie solaire concentrée. Bien entendu, le bâtiment est rapidement encerclé par les autres membres du groupe d’extrémistes, et la lutte continue.
Sauf que, bien sûr, les Vengeurs ont fait venir un chirurgien, Don Blake, et un ingénieur, Tony Stark, car il faut au moins ça pour opérer un synthézoïde. Et donc, le médecin et l’ingénieur s’éclipsent tour à tour afin d’aller chercher les héros dont ils ont besoin pour défendre Vision, trouvant des prétextes pour s’éclipser.
Et quand Tony revient et demande à Don de trouver Thor, sa formulation ne laisse aucun doute à son interlocuteur ni à ses lecteurs : Stark sait qui est Blake en réalité.
Et le lecteur de deviner que l’information va dans les deux sens et que, désormais, Blake aussi connaît l’identité secrète de son équipier, si ce n’était pas déjà le cas.
Le récit, en plus d’être une parabole politique dans la lignée de ce qu’Englehart fait dans les pages de Captain America (mais plus fréquemment qu’ici), est également une étape importante dans le parcours de Wanda. En colère face à un monde qui traite aussi mal ses héros, le personnage va se durcir. C’est sous Englehart qu’elle affermira sa relation avec Vision mais également qu’elle s’initiera à la magie sous l’égide d’Agatha Harkness, l’ancienne nounou de Franklin Richards. Récit apparemment sans grande ambition et un peu oublié au regard des autres grandes sagas menées par le scénariste, cet Avengers #113 est un tournant annonçant de nombreux développements à venir.
jim
Le iton man avec arsenal est une de mes premieres lectures du perso et j avais adoré
Tu l’as lu en VF ?
Moi aussi, mais j’en avais un souvenir diffus : je me souvenais de l’astuce, de la révélation finale, mais je trouvais le récit plus laborieux qu’à ma relecture d’aujourd’hui. Et j’ai effectivement longtemps cru que c’était deux épisodes séparés, tant la rupture est palpable.
Jim
Les Vengeurs en version animale, par Craig Rousseau :
Iron Mouse :
Thorrr :
Captain Americat :
Scarlet Pooch :
The Pigeon :
Croctor Strange :
Jim
Quicksilver par Craig Rousseau :
Jim
Tu l’as lu en VF
Oui
Steve Englehart à propos de son run sur Avengers (1972-1976) :
Roy Thomas made AVENGERS into, arguably, Marvel’s top book - one I admired tremendously. And then he became Marvel’s Editor-in-Chief and handed the title off to…me. Well, I had no doubt about maintaining his level of quality - which shows how ignorant I was.
I spent the first part of my run trying to do Roy Thomas stories, and feeling that I was missing the mark. Sales were good but I, an AVENGERS fan, felt less than happy with what I, the AVENGERS writer, was producing.
Then in #112, I introduced a new character named Mantis. And very soon thereafter I was doing Steve Englehart stories, which turned out to work much better for me…
Having been a Marvel reader before I was a Marvel writer, I had always enjoyed the Double-Sized Annuals that appeared every summer - but here, my first year at Marvel, they decided not to do Annuals. So I figured I’d do something « Annual-like » on my own, and conceived of meshing the storylines of my two team books. When I proposed the idea to editor Roy Thomas, he had just one concern: if I screwed this up I’d throw both books off-schedule. I assured him I wouldn’t, and that was that. (It would never happen that easily now !)
Roy later called this the first « bi-weekly comic. »
The story of Mantis and her rise from bar-girl to Celestial Madonna actually began in #112, and ran to GIANT-SIZE AVENGERS #4, following #135. As far as I know it’s the most detailed origin anyone’s ever had - a total of 19 issues. Here, following her initial appearances and the issues of the Avengers-Defenders Clash, is the bulk of it.
In addition, we have the courtship of the Vision and the Scarlet Witch, leading to their marriage, and the origin of the Vision, and….
123: The cover says « The Origin of Mantis » but the story inside says « An Origin for Mantis. » We were a long way from finding out the truth about her.
CAPTAIN MARVEL 33: Plotted by Jim Starlin, scripted by me.
127: Coordinated with Gerry Conway’s FANTASTIC FOUR 150. Colored by me.
128: Colored by me. I was seriously considering coloring this series on a regular basis - I enjoyed exercising different creative muscles - and then we decided to add GIANT-SIZE AVENGERS. Never mind…
GS2: Number 1 had been a stand-alone story by writer emeritus Roy Thomas. When I got started with #2, I wanted to integrate the new series with the old one, since I was spinning such a complex web in AVENGERS that stand-alones would never be able to compare. This then became, every three months, another « bi-weekly » run. Number 129 & GS2 are one story - one of my all-time favorites.
132 & GS3: Guess what ? This was a lot of darn work. I plotted these issues but Roy scripted them so I could get ahead…
133-135: …and write, well, the history of the universe and the history of the Vision simultaneously, in the midst of an action book racing toward Mantis’s finale.
GS4: And having done so, I integrated DR STRANGE into the plot as well, because…why the heck not ?
136: Gee, that cover looks familiar. A reprint of AMAZING ADVENTURES #12 to set up the Beast.
After the Mantis epic, it was time to revamp the team. Among other changes, I brought in the Beast, my first character - there was still no X-MEN book at this time - and he bonded so well with the Avengers that now, even when X-MEN is Marvel’s top book, many people still prefer him here.
Also introduced was Moondragon, a creation of Jim Starlin’s who’d ended up in the Mantis epic as the loser in the Celestial Madonna sweepstakes. She lacked Mantis’s humanity, but maybe hanging with the Avengers would muss her up a little. Or not…
141: Not only does the Serpent Crown storyline start here, so does George Pérez…
Then came the Two-Gun Kid, a simpler man from a simpler time, thrust into superhero madness - and Patsy Walker, whom I introduced in AMAZING ADVENTURES, fighting her way into the superhero world as Hellcat.
This run also includes another attack by Kang. I loved the idea that the guy could lose to the Avengers, go away for years to plan, and return 30 seconds after he left, ready to go again.
149: Moondragon convinces Thor he’s slumming by hanging around with his physical inferiors. Instead of bonding with her inferiors, she’s removing the superiors.
150: I was halfway through scripting this issue when an editorial shift at Marvel drove me and several other writers out the door, so the last half of the book is a reprint.
151: Pages were added to the last half of my story to fill out a whole book, but my story is untouched on pages 3, 7, 10, 14, 15, 17, 22, 23, 26, 27, 30, 31.
152: Scripted by Gerry Conway over my plot.
Finally, I resurrected Wonder Man, who went on to become an Avengers mainstay.
Le iton man avec arsenal est une de mes premieres lectures du perso et j avais adoré
C’est pas mal de commencer par ça.
De mon côté, j’ai découvert le personnage avec Strange #136, qui contenait l’épisode où Scott Lang (personnage chouchou de Michelinie et Layton) entre dans son armure afin de la débloquer après le gros combat contre Hulk. Pas mal, pour un début, de voir le héros prisonnier de sa propre condition.
Et avec les packs soldes estivaux que j’ai évoqués un peu plus haut, j’ai très vite découvert les problèmes d’alcoolisme du personnage. J’aimais bien cette fragilité.
Après, petit à petit, il est devenu un personnage moins intéressant pour moi. Mais les premiers contacts étaient forts, en effet.
Jim
Steve Englehart à propos de son run sur Avengers (1972-1976) :
J’aurais bien aimé qu’il continue. Il avait trouvé un vrai rythme de croisière, il envoyait plein d’idées et ses personnages faisaient le tour de l’univers Marvel, exploraient des recoins inconnus. C’était chouette.
Après, j’aime beaucoup ses Detective Comics et, pour comparer avec un autre titre de groupe, ses Justice League of America, mais Avengers de cette période me tient beaucoup à cœur.
Jim
Ce n etait pas encore gagné pour epting à l époque.
Lord à propos de cette période :
Le run d’Harras commence en avril 1993 dans Strange 280 (mon premier acheté en « direct » sniffff)
Le premier épisode est dessiné par Andy Kubert puis c’est Steve Epting pendant une vingtaine de numéro. Ensuite c’est Mike Deodato Jr il me semble.
C’est un run que je trouve remarquable et qu’il faut redécouvrir (purée je rêve d’une ré-édition US) même si la fin devient caca (le fameux The Crossing). Tout ce qui fut publié dans Strange jusqu’au numéro 300 (en gros) c’est de la très bonne came.
Il y a une excellente alchimie d’un groupe construit sans les mastodontes et autour de Dane qui en est la figure centrale dans l’action mais aussi au sein d’un triangle amoureux avec Circé et Crystal. Ce qui est d’ailleurs excellent c’est que les deux sont liés.
D’ailleurs le run est brillamment construit avec des épisodes bouclés et la construction de plusieurs gros fil rouge qui se mélange. Vraiment ca reste une grande période méconnue et, je pense, avant-gardiste sur certain aspect.
Enfin dans mon souvenir mais vu que j’ai récupéré mes Strange pour les relire (et découvrir Galaxy Storm que j’ai dégottais en tpb) je vais pouvoir me rafraichir la mémoire.
Les Avengeurs à la plage (ah-ouh, cha cha cha) par Dominique Bertail :
En provenance de Fluide Glacial N°435 (août 2012).
Et leurs yeux dans leurs yeux ?
La veuve baffe qui ?