L’occasion de l’achat (tardif mais à pas cher) du TPB Astonishing X-Men: Monstrous, et d’une bonne flambée histoire de bouquiner devant la cheminée, a été l’occasion d’une très agréable lecture.
De la série Astonishing X-Men, je ne connais grosso modo que les épisodes de Whedon et ceux d’Ellis. Peu emballé par la prestation du premier, davantage séduit par celle du second, j’ai tout de même lâché l’affaire, cela correspondant à une période où d’un côté je me lassais des Mutants, et de l’autre je réduisais ma consommation de VF, le travail de Panini ayant fini de me dégoûter.
De ce fait, je picore à l’occasion d’une bonne affaire qui se présente. Complètement détaché de l’actualité, de la nouveauté et du buzz, qu’il soit positif ou négatif, je lis des choses somme toute encore assez récentes, mais avec moins de parasitage venu de l’extérieur. C’est agréable.
Bref.
Voilà donc une histoire écrite par Daniel Way (j’aime bien, sans plus), et dessiné par Jason Pearson (au début), Sara Pichelli (vers le milieu) et Nick Bradshaw (les deux épisodes de fin).
Autant dire que, déjà, c’est très joli : Pearson en pleine forme, Pichelli pas encore géniale mais déjà bien douée, et Bradshaw encore débutant mais avec un bon feeling entre McGuinness et Adams. Très chouette. Bon, trois dessinateurs pour quatre épisodes, c’est un peu dommage, ça aurait été mieux si l’un des trois avait tout fait (ma préférence allant à Pearson), mais ça reste très chouette à regarder.
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/S/cmx-images-prod/DigitalPage/26027107/75f77ffbe1dbff92bbbf653510fd6ab6.*SX1280_QL80_TTD*.jpg
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/S/cmx-images-prod/DigitalPage/26027112/2aa9aa4f5d290427ed72f55e3dc5cfd5.*SX1280_QL80_TTD*.jpg
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/S/cmx-images-prod/DigitalPage/26027117/5beee1d93c76d31eeddd7d42f804bd89.*SX1280_QL80_TTD*.jpg
Question histoire, c’est plutôt sympa, même si le pitch pourrait fort bien coller à d’autres séries, typées Avengers : Mentallo gruge les amis de Roxxon et s’empare de l’île aux Monstres afin d’établir un chantage juteux. L’endroit se situant dans le Pacifique, ça permet d’envoyer des monstres au Japon, dans la grande tradition Godzilla. Les X-Men interviennent, se retrouvent à dépanner Roxxon tout en affrontant des grands monstres et un hypnotiseur de foire.
La force du récit, c’est de mettre en avant Armor, tant d’ailleurs ses pouvoirs (qui ont des explications et des applications directes) que sa vie personnelle (la famille, le père, le deuil). Cette accroche permet de renouer avec la facette « mentor » de Wolverine, qui est à l’écoute de la jeune fille. Et de travailler sur la notion de famille, celle du sang et celle du cœur.
Cela occasionne des dialogues assez sympathiques, un peu maigres à mon goût (ça manque de lecture), mais assez bien vus dans l’ensemble.
Une petite histoire des X-Men, oubliable, pas du tout dans la catégorie des grosses machines, mais qui procure un sympathique plaisir de lecture.
Jim