L’Arme X par Felix Morales
C’était indiqué sur la signature « after Leonardi + Williamson » 
et merci pour l’originale !
Wolverine par Laurent Lefeuvre
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Wolv-Iron ?
Jim
Ferval en VF.
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Cyclope par Chris Samnee :
Savage Wolverine #09-11
Wolverine est en bien mauvaise situation puisqu’il fait ce qu’il peut pour rester accroché à la coque d’un vaisseau spatiale. Mais il finit par lâcher et sa combinaison est à peine suffisante pour le protéger de son entrée dans l’atmosphère d’une mystérieuse planète. Il met plusieurs jours à se rendre compte qu’il a en fait atterri sur un insecte géant. En s’y échappant, il remarque qu’un vaisseau survole la zone désertique où il se trouve, qui y dépose un jeune garçon, qui ne perd pas de temps à trouver Logan à l’odeur. Mais l’expérimenté X-Man ne se fait pas avoir et s’amuse même de la situation, sauf quand le petit lui annonce qu’il a été créé, lui et ses amis, comme Wolverine, par des inconnus qui s’annoncent comme les derniers humains de la Terre. Ceux-ci l’ont martyrisé, puis lui ont demandé de chercher le mutant, qu’ils considèrent comme leur chaînon manquant. Ils ont donné une piqure contenant un étrange liquide vert, disant que cela pouvait le sauver.
Les deux compagnons errent dans le désert, jusqu’à ce que les étranges hommes les retrouvent. Ils se font surprendre par Wolverine qui arrive à monter avec le petit dans leur appareil et à tous les éliminer, juste avant de s’écraser dans un étrange laboratoire, où se trouve un grand nombre de cuves contenant des répliques de l’enfant. Mais un des inconnus était encore vivant et transperce de part en part le buste de l’adolescent, qui, sous l’adrénaline, découvre qu’il a également des griffes en métal, ainsi que la capacité de se régénérer après que l’ennemi n’ait pas fait un pli.
Evidemment, Logan ne peut cautionner ces expériences, et découvre le moyen de l’arrêter avec la piqure qui s’avère être du poison. Le mutant hésite, mais pas le jeune qui l’injecte via un lien central entre toutes les cuves, ce qui allume une alarme. Le duo espère que celle-ci fera amener d’autres hommes afin qu’ils puissent s’enfuir…
… et voilà comment cet arc se finit. Autant dire que c’est assez frustrant, tant Jock, qui assure à la fois le scénario et le dessin, a réussi être très intrigant dès le premier épisode, avec une ambiance mêlant space-opera et fantastique, qui tranche totalement avec les histoires de [Cho->6588] et [Wells->6589]. L’artiste nous lance directement au cœur de l’action, sans aucune indication de lieu et de temps, dans une première séquence où l’image et le texte racontent deux scènes différentes, tout s’accordant admirablement. Au fil des trois épisodes, il fait monter la pression, en dévoilant que très peu d’informations sur ces étranges ennemis, notamment sur leur motivation de créer une nouvelle race à partir de Wolverine (on doit se contenter uniquement de cela), ce qui n’est en soit pas vraiment original, les clones de Logan ou l’utilisation de son ADN restent des caractéristiques assez classiques du personnages, que ce soit pour cet univers ou pour l’Ultimateverse. Néanmoins, l’objectif de l’auteur est peut être de montrer que ce n’est pas si simple de créer cet homme (n’est pas Wolverine qui veut), puisqu’une seule « réplique » a finalement réussi à allier physique et force intérieure (le troisième épisode le dévoilant petit à petit), l’X-Man semblant se reconnaître dans l’enfant et s’en sentant forcément responsable.
Donc, on finit avec ces deux personnages sur la planète, sans savoir réellement ce qui a provoqué tout cela, attendant tranquillement sur un rocher, comme nous espérant voir arriver un nouvel arc finalisant tout cela (et pourtant, on n’a pas l’impression que le scénariste ne sait pas où il va)
La partie graphique est également très maîtrisée. Jock alterne souvent les plans dans la même page, donnant à la fois des informations sur l’action en cours et sur les sentiments des personnages, simplement avec une bouche ou un regard. Il joue aussi avec les ombres, donnant un aspect ténébreux à Logan et la multitude de traits dans certaines cases le rend d’autant plus crade et sauvage, un aspect d’autant plus flagrant à côté du visage lisse de l’enfant. Si bien qu’on ne s’intéresse que peu au décor, surtout que de toute façon, la planète est présentée comme désertique. Les scènes d’action sont très dynamiques, on sent la vitesse dans les mouvements, ou la puissance dans les explosions.
A noter que les couleurs de Lee Loughridge sont très réussies, et participent également à l’ambiance. Dans le premier épisode, les différentes couleurs (noir, rouge, bleu-vert) étant en lien avec les différentes séquences. Un jeu qu’on retrouve dans le troisième épisode, le second étant plus nerveux, l’alternance de couleur l’est tout étant. Toujours est-il que l’alliance des deux artistes donne un travail remarquable !
Avis : malgré cette petite frustration à la fin, c’est le meilleur arc à ce jour sur la série.
Parution française dans X-Men Universe (Vol.3) #09 à #11.
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