1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES X-MEN !

Jim Cheung

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Phénix par Takumi

Tornade par Rod Reis

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Serval par Kelley Jones

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Mortel!!

Et une dernière rediFC pour la route !

Savage Wolverine #12-13 : Viens vaincre les bêtes

Comme souvent depuis près d’un siècle, Logan se rend en Afrique du Sud, « chasser » à sa manière, c’est-à-dire s’approcher de sa proie uniquement pour la toucher. Cependant, cette fois-ci, l’X-Man ressent de drôles de sensations, qui se concrétisent par la découverte de corps de rhinocéros encore en vie, mais grièvement blessés et surtout sans corne. Il laisse sa rage s’échapper quand un groupe de rangers le met en joue par erreur. Une fois tout ce monde calmé, une des rangers, Joséphine, lui explique que le massacre est orchestré par un groupe de braconniers militairement organisés et équipés, tout cela uniquement pour un trafic générant énormément d’argent.

Les infos récupérées par Kitty Pryde à l’école Jean Grey l’envoient à Madripoor où il retrouve Tyger Tyger, qui gère de nouveau l’île après l’interlude Daken. Il l’emmène dans un entrepôt situé sur les quais, qu’il a découvert en suivant une piste et ses sens. Il s’y trouve une quantité énorme de défenses, cornes et peaux, des millions de dollars pour le marché noir. Mais ce que n’avait pas prévu le mutant, c’est que sa vieille amie accepte ce trafic et est prête à le tuer pour que cela continue, afin d’éviter que les autres trafics (armes, drogues, esclavage, prostitution) ne prennent plus d’ampleur. La petite armée de Tyger Tyger n’impressionne pas Wolverine qui finit par se retrouver face à elle, pour un combat de points de vue extrêmement violent, où Logan, souvent pris pour un animal, s’arrache la peau du visage à la manière des braconniers pour mieux faire passer le message. Il finit par détruire les entrepôts. Pendant tout ce temps, Kitty et Cypher ont retrouvé l’éléphante qui s’était liée d’amitié avec Logan 80 ans plus tôt, et grâce à Quentin Quire, fournissent les rangers en matériel pour lutter contre le braconnage …

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Si le thème du trafic d’ivoire ou de peaux d’animaux et le combat contre les braconniers ne sont pas nouveaux dans les comic books, surtout avec Wolverine, Phil Jimenez et Scott Lope semblent avoir la volonté de faire passer ce message en apportant beaucoup de cœur à leur récit, sans forcément tomber dans une naïveté extrémiste (avec notamment des problématiques assez explicites notamment pour Tyger Tyger, rendant les personnages pas si manichéens). De surcroit, les dernières cases semblent être un appel à la communauté et ce n’est pas un hasard s’ils utilisent un personnage égoïste comme Quentin Quire. Mais pour autant, les auteurs n’oublient pas qu’ils racontent avant tout une histoire, avec une construction qui alterne passé, présent, Afrique, Madripoor et Institut Jean Grey sans que le rythme et le story-telling en souffrent. Logan est bien évidemment au cœur de l’histoire, mais les scénaristes n’oublient pas pour autant d’exploiter les forces de l’institut, via Kitty Pride (le choix n’est pas forcément anodin, on pourrait croire que le Fauve serait plus « naturellement » sensible au problème) et plus intéressant, avec Cypher. Le spécialiste des langues est très utile pour retrouver l’amie éléphante de Wolverine et cela permet également d’exploiter et de présenter un des modes de communication utilisé par ces animaux peut être peu connu du grand public (histoire de bien mettre l’accent sur la beauté animale et leur rapport à la Terre, aspect perdu par les Hommes).

Les auteurs se permettent également de faire quelques hommages à certaines périodes des X-Men par des clins d’œil détournés dans les dialogues (la période Byrne, la période des costumes de Kitty, le Wolverine d’Hama, …), qui ne gênent pas la narration (dans le sens où si de plus récents lecteurs ne les détectent pas, cela n’a pas d’incidence) et peuvent apporter même un peu d’humour. On retrouve aussi cela dans les dessins de Phil Jimenez, qui n’a pas perdu ses talents graphiques. Son Wolverine est trapu, poilu, athlétique, enragé, implacable, chasseur (dans sa manière de se tenir). Si dans le second épisode, la valse des encreurs ne permet pas d’avoir un travail uniforme, on retrouve tout de même à travers quelques cases des influences/références, comme une case qui rappelle le Wolverine de Texeira.

Jimenez a bien travaillé également les arrière-plans, les laissant vides quand l’action ou la recherche d’effet sur les personnages le demande. Un travail intelligent qui n’alourdit pas les pages. La bonne idée a été également dans la mise en minuscule du lettrage des phylactères en forme de récitatifs destinés à exprimer la parole de l’éléphante.

Avis : les arcs s’enchaînent pour être encore meilleurs.

Parution française dans X-Men Universe (Vol.3) #12 à #13

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On dirait Famke Janssen…

Francis Portela :

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C’est pas faux.

La page qui m’a rendu définitivement fan de Paul Smith.
X-Men 168.