Pyro par Eric Kim
Pyro par Rob Liefeld
Pyro et Iceberg par Tom Raney
Pyro par Chris Stevens
Pyro par Stuart Sayger
Pyro par Ron Garney
Tu peux mettre les Wolverine & The X-Men, c’est moi qui les ai fait.
Alors, je ne parlais pas de ceux-ci et puis je ne les ai pas.
Je ferais ça plus tard.
Serval par Cameron Johnson
Logan par Dave Mitzel
Je suis en train de lire William S. Burroughs - SF Machine, de Clémentine Hougue, et au début de son ouvrage, elle fait la liste des romans de SF que Burroughs a cités comme étant sinon des influences du moins des lectures marquantes. Parmi ces ouvrages, Twilight World de Poul Anderson.
Dans le résumé qu’elle fait, elle utilise l’expression « homo superior ». Et je me suis pris à me demander quelles étaient la première occurrence du terme et la généalogie de l’expression, car on a déjà vu, un peu plus haut, qu’elle était déjà présente dans un texte d’Otto Binder paru en 1953.
Concernant Twilight World, il s’agit de ce qu’on appelle un fix-up, une expression attribuée à A. E. Van Vogt, et qui recouvre une pratique éditoriale datant de la période où les romans de science-fiction deviennent plus populaires et remplacent peu à peu les pulps (durant les années 1950 et 1960, disons) : les différents textes d’un auteur, situées dans un même univers, étaient agglomérés dans un seul tout littéraire, parfois agrémenté d’un prologue, d’un épilogue ou de textes intermédiaires faisant office de ciment narratif. En gros, on prenait des nouvelles disparates, on renforçait les fils rouges permettant de les tricoter ensemble, et on revendait l’ensemble sous l’apparence d’un bouquin cohérent.
Donc, Twilight World fait partie de ces remontages tardifs. Le bouquin est sorti en 1962 (Hougue dit 1961 dans son bouquin), mais la plus ancienne des nouvelles compilées, « Tomorrow’s Children », date de 1947 (dans Astounding Science Fiction de mars, précisément).
Et le bouquin semble, selon toute apparence, contenir le mot « homo superior ». Je trouve notamment une description en anglais :
Anderson, Poul. TWILIGHT WORLD. London: Victor Gollancz Ltd, 1962. Octavo, boards. First British edition. Fix-up novel comprising « Tomorrow’s Children » (1947), Anderson’s first published story, and « Logic » (1947), with a new final section. « Dour adventure in a world of genetic mutations caused by an all-out nuclear war. In its early form this was one of the first sf stories to deal with this theme. » - Pringle, The Ultimate Guide to Science Fiction, second edition (1995), p. 390. The final section of the story, however, is upbeat, Earth’s mutants, now Homo superior, have colonized most of the Solar System and have begun a project to terraform the blasted, ruined Earth. A fine copy in fine dust jacket. (#88820).
Cependant, la formulation me semble signifier que l’expression « homo superior » apparaît dans la dernière section du recueil, et daterait donc du début des années 1960. Et non de la première nouvelle.
Celle-ci, qui d’après Hougue est la seule partie du cycle accessible au lecteur hexagonal, a été traduite sous le titre « Les Enfants de demain » dans le recueil Le Chant du barde, en 1988. Faut que je regarde si je l’ai, mais je ne crois pas… Si quelqu’un l’a, je serais curieux de savoir si l’expression « homo superior » y figure.
Jim
Le terme homo superior était utilisé sous Claremont ? Je n’en n’ai pas de souvenirs précis. Il me semblait que c’était sous Lobdell et Nicieza, qui avaient aussi placé le terme « ondes plates » pour désigner les humains (terme qui était utilisé par Fabian Cortez de mémoire ).
Pour moi, oui.
Mais je ne suis pas allé vérifier.
Jim
En cherchant un peu par un autre biais, je finis par remonter au New Adam de Stanley G. Weinbaum, publié en 1939 chez Ziff-Davis.
Jim