1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES X-MEN !

Wolverine #314-317: Covenant

Après avoir perdu un certain nombre de ses souvenirs lors de son dernier affrontement avec le docteur Rot, Logan tente de faire le point avec son ex petite amie Melita Garner, qu’il a complètement oubliée, à l’école Jean Grey. Apparaît alors sous forme d’hologramme Vanessa Baker, l’un des membres du Covenant, une ancienne organisation créée dans les années 30, qui regroupaient 6 des personnes les plus influentes de l’époque. En 1934, le Covenant avait demandé à Logan d’assassiner la Vierge Rêveuse. Quand il la trouva au Maroc, le mercenaire ne put la tuer et la cacha dans une grotte de la côte marocaine, en lui demanda d’arrêter de rêver, puisque ses rêves sont annonciateurs de « l’apocalypse » et inquiètent évidemment le Covenant. Mais en instant, son corps se cristallisa et elle se transforma en statue de diamant.

Le mutant l’avait oubliée, mais aujourd’hui, tout semble différent puisqu’elle a bougé (et rêvé de nouveau) et que chaque membre du Convenant veut dorénavant la posséder. Wolverine retourne donc dans la grotte marocaine, mais y trouve uniquement Elsa Bloodstone, la chasseuse de monstre, dont le père était membre du Convenant. Rapidement, ils combattent les Douze Horreurs, disciples de Lion Cruel (autre membre du Covenant), avant qu’Elsa ne trahisse l’X-Man.

Une fois cicatrisé, il se rend à la Vallée des portes, lieu de villégiature de Lion Cruel, qui ne tarde pas à se montrer, bien qu’il se fasse passer pour mort. Après l’avoir battu et avoir remis sur pied la jeune Bloodstone qui venait se prendre une raclée, les deux chasseurs s’engagent dans une des portes et retrouve la Vierge Rêveuse. Surgissent alors des monstres mécaniques de Jefferson Chambers (autre membre du Covenant) qui arrivent finalement à assommer les deux combattants et à les emmener dans le château volant de Chambers.

Pendant ce temps, Melita a tenté de se renseigner sur l’organisation et Vanessa Baker s’est surtout appliqué à lui parler de la menace qu’est la Vierge Rêveuse. Considérant Logan en danger, elle fait donc appelle à ses amies des Seraph’s Angels et elles rejoignent le château volant où elles délivrent Logan et Elsa. La Vierge ayant informé l’X-Man dans ses rêves du lieu où elle a été emmenée, la petite troupe se rend dans le Bayou affronter Chambers et Wyatt Crowley (autre membre du Covenant). Mais la Menace (le membre du Covenant qui ne s’était pas encore manifesté) apparaît et finit par décapiter la statue.

Ultimes épisodes de la série avant sa relance par Cornell, c’est donc également le dernier arc de Cullen Bunn sur le titre. Après avoir suivi les traces d’Aaron, il s’appuie cette fois-ci sur un groupe qu’il a créé dans Captain America and Namor #635.1 pour son intrigue (même si les Anges de Seraph d’Aaron refont leur apparition), la menace annoncée n’étant qu’un prétexte pour présenter un peu plus longuement les membres du Covenant, qu’il a presque tous créés, même s’ils sont guère originaux, tous étant des archétypes bien calibrés. Néanmoins, cela lui apporte une certaine liberté d’action, et on peut être persuadé de les revoir un jour ou l’autre, la scène finale montrant leur reformation dans leurs nouvelles incarnations. Ils ont le potentiel d’être dans tous les camps à la fois et dans tous les coups fourrés. Concernant Logan et Melita, l’avant-dernière page les met dans la même situation que la première. Le scénariste voulait peut-être laisser toute liberté à son successeur, notamment s’il s’appuyait sur la perte mémorielle du mutant.

La construction de l’arc est des plus classiques, chaque épisode permettant de mettre un nouveau « vilain » en avant et donc de s’engager dans un combat, toujours dans de nouveaux lieux. Si bien que l’auteur nous propose une histoire avec beaucoup de rythme, avec de nombreux combats qui ne durent pas inlassablement et sans que chaque protagoniste ait besoin de disserter inlassablement, même dans les phases de transition. Car si Bunn n’est peut être pas (encore) reconnu pour ses dialogues, il a le mérite d’être mesuré et juste dans le ton, et cela impacte forcément la dynamique du récit, tout comme le fait si bien Paul Pelletier au dessin. Ses qualités ne sont plus à démontrer que ce soit au niveau de son trait (même s’il rappelle Alan Davis, ce n’est pas le même) ou de sa narration, qui semble encore plus efficace qu’à l’accoutumée. La lecture est facile avec lui.

Avis : histoire classique mais très bien réalisée, donc agréable à lire.

Parution française dans Wolverine (Vol.3) #12

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Indubitablement.

Là, on passe aux choses sérieuses.

Je l aime beaucoup ce sharp qui fait de jae lee.

Hehe

J’y vois surtout du Bisley. Mais comme Jae Lee faisait du Bisley à ses débuts, tout se recoupe.

Jim

Jae lee a participé à xcutioner s song.

Et ça m a rappelé ça :

Capullo


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Fabry

Fiffe

Brereton

Mignola

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nemo alias…

604

So 90

Cable

Sur Hulk, c’était évident !

C’est marrant, je n’aime pas vraiment le personnage de Cable, mais quand des dessinateurs jouent le jeu de l’exagération, je le trouve super fun !!

Venom style (autre star 90’s versant dans l’outrance graphique) ?

Oui, il y a de ça. J’ai peu d’intérêt pour ces personnages qui ont du mal , à de rares exceptions, à vivre des aventures passionnantes en solo. Mais si ça joue la carte de la surenchère, ça peut rendre curieux.

Mode Mallrat ON : comle Wolvrrine ?

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Pas faux.