Cyclope par Alexandre Tso
Serval par Alexandre Tso
Blink par Mike McKone
Cable par Tommaso Di Spigna
Cable par Buster Moody
Cable par Ian Churchill, l’époque gendre idéal.
Cable et Serval par Stephen Platt
Cable par Brian Level
Cable par Sean Gordon Murphy
J’arrive au bout des rediFC …
Gambit (vol.5) #1-4: Voleur un jour …
Après les derniers événements et changements qu’il y a eu sein de la famille X, Rémy Lebeau alias Gambit ressent le besoin de renouer avec l’une de ses anciennes activités. Et quand le richissime financier de super-vilains, Borya Cich, également collectionneur d’artefacts et autres gadgets super-évolués, organise un gala au profit des étudiants de l’Empire State University, l’occasion est trop belle d’aller voir ce qui se trouve dans la réserve privée et extrêmement protégée de son hôte. Mais quand ses yeux vont se porter sur une vieille relique, les ennuis vont s’agripper à lui au point de le faire voyager en bonne compagnie, au-delà de ses espérances …
Après avoir œuvré ponctuellement dans de nombreuses séries secondaires de l’univers X, James Asmus a enfin l’occasion de débuter et développer son propre titre, avec le cinquième (déjà !) volume de Gambit.
L’auteur décide de mettre de côté (pour le moment ?) l’influence restante et sous-jacente d’Apocalypse, ainsi que ce qui concerne la Guilde des Voleurs et celle des assassins. On notera également que ses amis ou ennemis mutants brillent par leur absence. Ce premier arc ne se préoccupe donc pas du passé du personnage et va de l’avant en créant Fourgue (Fence en VO), support technologique et ami de Gambit (genre de personnage qu’on a pu voir, avec un relationnel différent, dans les séries Deadpool, Cable ou encore Punisher), l’énigmatique et charmeuse Joëlle (qu’on reverra sûrement prochainement tant on apprend peu) et Borya Cich, vilain qui ne sert finalement que de tremplin pour lancer cette aventure. Car James Asmus démarre avec une histoire qui met surtout en avant le côté voleur de l’X-Man, son côté Arsène Lupin, charmeur et joli cœur, à quoi s’ajoute son côté aventurier, mixant la curiosité d’Indiana Jones à la capacité d’Hellboy à se mettre en galère face à des monstres géants venant d’autres univers.
Si ce début parait finalement classique, il est surtout coloré, assez loin de la morosité et de la noirceur que l’on retrouve depuis plusieurs mois chez les mutants et plein de vie, avec du rythme, mais sans que ce soit épileptique, les moments de pause étant finalement inscrits dans l’action.
Et ce dynamisme, on le retrouve dans les dessins de Clay Mann. Si la mise en page est assez classique (sans être en gaufrier), quand le scénario le demande, le dessinateur agence ses cases de manière à suivre le mouvement. Le fait de réaliser cela de manière raisonnée donne finalement plus de force à ces moments bien déterminés, à l’instar de la double page des gigantesques « lézards ». Il y a également une multiplication de plans (plongée, contre-plongée, vue de haut, …), renforçant les effets de grandeur, de puissance et les mouvements. On a l’impression que les personnages ne font que bondir, notamment dans le 4ème épisode.
Le style clair et efficace participe forcément à cette aisance de lecture. Les dessins sont très agréables et tout public, ce qui fait que Mann ne soit pas jugé comme révolutionnaire. Qu’importe, il maîtrise son art et fait du beau travail.
Avis : un bon divertissant, très plaisant à lire et assez joli.
Parution française dans X-Men Extra #96
Cable par Nick Derington