Cable et une tête de Sentinelle par Ryan Lee
Cable par Lee Stevenson
Cable par Chris Grine
Cable par Matt Horak
Cable par Greg Smallwood
Cable par Philip Tan
Gambit (vol.5) #5-7: Sus à la couronne
Détruire la collection privée d’artefacts anciens et d’armes technologiquement très avancées d’un homme d’affaire peu recommandable n’est que très rarement une bonne idée. Et Borya Cich n’est pas du genre à laisser trainer les dettes et va rapidement obliger Gambit à utiliser ses talents pour voler un système de téléportation en Suisse, pour mieux se renflouer avec l’armurerie paranormale du QG du MI-13. Autant dire que le directeur de ces services secrets britanniques, Pete Wisdom, ne sera pas du genre à laisser passer cela …
James Asmus continue sur sa lancée en exploitant assez logiquement le début de son premier arc, où il continue de mettre en avant les capacités non mutantes du héros plutôt que ses pouvoirs. On se retrouve donc avec un récit d’aventure plus dans le genre « casse » que « super-héros » (l’homme de main amélioré de Cich, Remlik, n’est qu’un sparring-partner jetable), mais qui reste tout de même bien inscrit dans l’environnement Marvel avec la présence de l’ancien membre d’Excalibur, Peter Wisdom, qui avait été un peu oublié ces derniers temps. Après la petite référence au Doctor Who dans l’arc précédent (peut être était-ce dû à Clay Mann), Asmus serait-il fan des héros britanniques ?
La construction de l’histoire est classique, l’argumentaire du vilain servant de prétexte au scénariste pour faire évoluer son intrigue en mode aveugle pour le lecteur, qui ne connaît les raisons des vols qu’en même temps que l’X-Man. Et évidemment, les explications des twists arrivent en fin d’épisodes et s’appuient sur les capacités de Gambit. Il y a toujours beaucoup d’action, juste ce qu’il faut comme humour (quel charmeur devant la Reine d’Angleterre) et de légèreté (pas du genre à se prendre au sérieux), mais on peut reprocher que quelques scènes reviennent au moins deux fois en trois épisodes. De plus, ce n’est plus Mann qui officie, et le dynamisme n’est malheureusement plus le même, tout comme l’esthétisme.
Pourtant, Diogenes Neves et Al Barrionuevo rendent des pages tout à fait correctes, mais leurs plans sont moins ambitieux, plus conventionnels et les arrière-plans plus vides. Et même s’ils essaient d’avoir un style similaire, les distinctions se voient et donnent un effet d’inégalité. La présence de deux encreurs différents, Allen Martinez et Raul Fernandez, accentue sûrement cela (notamment au niveau de l’épaisseur du trait).
Avis : toujours divertissant, sans prise de tête. Un bon comic book du dimanche soir.
Parution française dans X-Men Extra #96
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