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Gambit (vol.5) #9-12: Les femmes, les ennuis et moi
Bien qu’elle l’ait laissé en bien fâcheuse posture, Gambit ne se résout pas à abandonner l’étrange et séduisante Joëlle. Il est évident qu’il ressent une attirance pour elle, mais il a voit également comme une fille se mettant continuellement dans les ennuis. C’est aussi peut être son choix, car elle cache des secrets (dont une fille malade) qui l’amène à fricoter avec Tombstone à propos d’une substance créée par l’Hydra, qui pourrait être un remède miracle pour sauver sa fille ou … une arme bactériologique qui pourrait achever son immortalité.
James Asmus ne fait pas de cadeaux aux personnages qu’il crée et ne perd également pas de temps (et des pages) sur leurs origines. Joëlle en est le parfait exemple, puisque c’est à quelques secondes de son suicide que l’on apprend son secret (qui pourrait impliquer une future intrigue ?), même s’il dissémine petit à petit des indices tout au long des épisodes. Derrière ce canevas d’aventures, l’auteur ne fait pas que remette en question l’intérêt de l’immortalité (comme on l’on peut le voir ou le lire dans de nombreuses œuvres), il évoque surtout, avec finesse et sans trop insister en pathos, un sujet pourtant pas facile à appréhender, celui des parents survivant à leurs enfants et le cadre des super-héros, avec ces personnages immortels, se prête bien à ce genre de sujet, même si souvent, les auteurs semblent préférer se moquer des énièmes résurrections (la dernière mort de Cable a par exemple été mieux traitée au travers de sa « fille » que de son père alors qu’il y avait matière).
L’autre aspect intéressant de cet arc est l’utilisation de Malicia. Encore une fois, le scénariste sonne juste et la relation entre les deux ex-amants est particulièrement bien exploitée, n’allant pas dans les clichés bébêtes des histoires à trois. On a droit ici à de vrais dialogues adultes (pas dans le sens violent ou pornographique), avec des situations et des répliques amenant des doses d’humour et de légèreté bienvenues. Cet auteur est réellement un dialoguiste intéressant.
Outre tous ces côtés humains très développés, Asmus n’oublie pour autant le nouveau statu quo de l’univers Marvel et s’en sert notamment dans son intrigue. Et comme souvent depuis le début de la série, il conclue avec une ouverture liée à une des conséquences de l’intrigue (les personnages secondaires en prennent vraiment pour leur grade), mais qui sera une autre histoire …
Cette fois-ci encore, Clay Mann est accompagné d’un comparse pour presque l’ensemble des épisodes, ce qui est bien dommage quand on voit la qualité (via la foule de détails, certains plans audacieux, le dynamisme et son trait) de l’épisode #9 ou des pages qu’il réalise intégralement seul. Néanmoins, Leonard Kirk et Dexter Soy s’adaptent relativement bien à son style. Paco Medina est beaucoup moins « invisible », facilement reconnaissable par son coup de crayon et ses mises en scène.
Parution française dans X-Men Extra #99
Rhaa, c’est cool de voir ce genre d’originaux, découvrir le traitement du logo, c’est top.
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