Cable par Jae Lee (période Namor ?)
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Cable par Gerald Parel
Cable par Ian Nichols
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Cable par Mike Perkins
Gambit (vol.5) #13: Un petit morceau de mon cœur
Laissé presque mort par Tombstone, Fourgue, à la fois ami et assistant électronique de Gambit, et bourré d’implants bioniques, ne pourra survivre qu’à condition que l’X-Man se procure de la technologie Stark contenue dans les armures. Un vrai défi pour un voleur, que de s’infiltrer dans un appartement de Tony Stark bourré de systèmes de sécurité dernier cri et sous la surveillance d’autres amis en armure …
Il était évident que la fin de l’épisode précédent n’allait pas rester en suspens très longtemps, tant Fourgue semblait mal en point. Et c’est une nouvelle occasion pour John Asmus d’emmener Gambit faire ce qu’il fait le mieux, cette fois-ci pour une autre et meilleure cause que son simple plaisir. Et si on compare avec [le premier épisode->6267], on sent bien dans son attitude qu’il est beaucoup plus sérieux et investi, malgré la difficulté de l’épreuve qu’un compétiteur tel que lui devrait apprécier. Une histoire presqu’intime par rapport à ce que le scénariste a produit jusqu’à présent puisqu’il n’y a que 3 personnages et surtout aucun monstre.
Ce récit permet également à l’auteur d’explorer quelques petites facettes du pouvoir du mutant, des variables intéressantes. Et puis si le numéro achève rapidement cette intrigue à peine entamée, c’est surtout pour nous montrer ce qu’elle cachait derrière. Asmus semble plutôt bien aimer les histoires qui sont reliées, avec enchaînement naturel. A suivre donc…
C’est Amilcar Pinna qui assure le remplacement de Clay Mann le temps de cet épisode. On n’a pas encore eu l’occasion de bien se familiariser avec son style avec ses travaux disponibles en France, surtout qu’ici, je soupçonne Allen Martinez, qui réalise une partie de l’encrage, de fortement influencer le rendu, notamment au niveau des visages. Qu’importe, les pages sont réalisées avec sérieux, très lisibles et abordables, à la fois dans le storytelling et dans le style graphique. Et si cela manque peut être de personnalité, malgré quelques cadrages intéressants, on ne pourra pas lui reprocher de rendre un mauvais travail.
Parution française dans X-Men Universe (Vol.3) #09.
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Dan Panosian
Mike, plutôt, non ?
Jim
C’est pas faux.
MARVEL FANFARE #1 et 2 :
Titre anthologique publié par Marvel entre 1982 et 1991, Marvel Fanfare a présenté tout au long de ses 60 numéros une grande variété d’histoires de paginations diverses concoctées aussi bien par des noms connus que par des nouveaux venus chez l’éditeur. Pour justifier son prix un peu plus élevé que les autres comics Marvel , le papier était meilleur (c’est ce qui se dit en tout cas, je n’en ai jamais eu entre les mains) et il n’y avait pas de publicité.
Spider-Man est apparu plusieurs fois au sommaire de Marvel Fanfare , essentiellement à l’occasion de team-up avec d’autres personnages. C’est le cas des deux premiers numéros, formant les deux premiers chapitres d’une saga en 4 parties imaginée par Chris Claremont…et avec le scénariste aux commandes, il n’est pas étonnant que les X-Men occupent une place importante dans l’histoire. Claremont connaissait également très bien Spidey puisqu’il fut pendant plusieurs mois l’auteur des scénarios de Marvel Team-Up .
La rencontre entre Spider-Man et Angel était à l’origine prévue pour Marvel Team-Up avant que Claremont quitte la série. Le big boss des séries mutantes en a profité pour donner suite à des éléments restés en suspens, comme ce qui est arrivé à Karl Lykos alias Sauron après sa disparition dans de vieux épisodes des X-Men. Sa fiancée Tanya Anderssen ne croyait pas en sa mort et elle avait bien raison puisqu’elle tombe un jour sur une photo dans un journal où Karl pose aux côtés de Ka-Zar dans un article sur la Terre Sauvage.
Tanya demande l’aide de Warren Worthington pour monter une expédition…et comme l’info a fuité, ils sont obligés d’emmener avec eux un photographe qui connaît le terrain, un certain Peter Parker. Il ne faut bien entendu pas longtemps pour que les ennuis arrivent, du genre un ptérodactyle qui percute leur hélicoptère. L’aventure enchaîne alors les rebondissements, en puisant dans les épisodes récents des X-Men tout en ajoutant une efficace touche horrifique à l’ensemble car les héros subissent d’horribles transformations après avoir été exposés à un transformateur génétique perfectionné par les mutants de la Terre Sauvage. Un bon usage de la continuité dans cette palpitante saga en deux parties superbement dessinée par Michael Golden.
Suite à cette expérience, le final est un peu amer (et aussi un peu flou concernant le détail de l’identité secrète de Spider-Man…les autres protagonistes ont-il compris que Peter Parker et lui ne font qu’un ?..même si ce n’est pas bien gênant). Mais la suite, dans Marvel Fanfare #3 et 4, s’est passée des services de l’Araignée. À noter que ces deux chapitres, illustrés respectivement par Dave Cockrum et Paul Smith, ont servi en quelque sorte de « passage de relais » entre les deux dessinateurs sur Uncanny X-Men .
Sur la fin de sa période Marvel je pense . Avant qu’il n’intègre image pour une mini Wild Cats. Je dois avoir un poster d’un Hellshock par Adam Kubert encré par Jae Lee. Explosion de rétines pour amateurs de projections d’encre. J’adorais le style de Lee à l’époque. Completement sous influence, mais il y avait là rage de la jeunesse !
AVENGERS ANNUAL #10 :
Le dixième numéro annuel des Avengers est la réponse de Chris Claremont au controversé Avengers #200 publié en octobre 1980 (selon la date de couverture). Dans cette histoire, Carol Danvers alias Ms Marvel a été enlevée et violée (le terme n’est pas utilisé mais le récit mentionne bien que des machines ont été utilisées pour manipuler l’héroïne) par le fils d’Immortus afin de permettre sa renaissance sur Terre. Et à la fin de l’épisode, Carol repart avec Marcus dans les Limbes comme si de rien n’était, émue par le récit du jeune homme…
Claremont n’a clairement pas apprécié ce moment peu glorieux des Avengers et lorsque les héros retrouvent Carol à la fin de l’annual, la discussion sonne aussi bien comme une critique des acteurs de l’histoire que de ses auteurs. Le récit débute avec une autre héroïne dont Chris Claremont a animé les aventures, Spider-Woman. Jessica Drew sauve une femme qui venait de se jeter du haut du Golden Gate Bridge, une blonde qui se révèle être Carol Danvers. L’esprit de Carol semble avoir été totalement effacé et Spider-Woman demande alors l’aide du professeur Charles Xavier pour savoir ce qui s’est passé. L’examen du subconscient de Carol dévoile le visage de son attaquante…une nouvelle venue appelée Malicia.
Initialement, Claremont voulait présenter Malicia dans un épisode de Ms Marvel, mais l’annulation de la série a mis un terme à ce projet. Cette première apparition du nouveau membre de la Confrérie des Mauvais Mutants de Mystique montre à quel point les plans de Claremont sur sa création ont rapidement évolué tant Malicia est ici méconnaissable, autant physiquement que du point de vue de sa caractérisation. Les développements de l’intrigue principale de l’annual ne sont pas toujours convaincants (pourquoi voler les capacités de Ms Marvel, Cap et Thor si c’est pour ensuite contrôler Iron Man afin de détruire le générateur de Ryker’s Island et libérer les membres de la Confrérie prisonniers ?) mais c’est l’occasion d’une bonne baston énergiquement dessinée par l’excellent Michael Golden.
Comme je le soulignais plus haut, ce long épisode se termine par une mise au point amère entre Carol et ses anciens co-équipiers. Le silence qui règne dans le quinjet qui ramène les Vengeurs à New York est pesant. Quant à Carol, son destin l’emmènera vers les étoiles, dans des épisodes de Uncanny X-Men…
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Après les Inhumains ?
Marrant, j’aurais vraiment situé ça avant.
Avant de revenir chez Marvel sur les Inhumains, Jae Lee était parti chez Image (ça doit être juste après les épisodes de Spider-man avec Iron Fist. D’ailleurs, il était prévu qu’il mette en scène ce dernier dans une nouvelle série.)