C’est ça. Mais entre le dernier Namor et Hellshock, tu as 1 an. Donc en soit, ça ressemble à cette période, tout de même.
Max Grundy
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Gambit (vol.5) #14: Blood Sugar Sex Magik
Pete Wisdom ne fait pas toujours le bon choix en matière de gente féminine, enfin surtout quand sa dernière conquête est plus retors que lui. Peu fier de son manque de discernement et ne voulant pas que son imprudence soit connue des services secrets de sa majesté, l’agent du MI13 demande à Gambit qui lui doit [une faveur->6269] de récupérer un grimoire magique volée par la belle Faucheuse.
James Asmus revient en Grande Bretagne et emmène même le héros cajun en Avalon le temps de deux petites scènes. Un épisode de transition assez léger et versé vers l’humour qui met en évidence tout le talent de dialoguiste de l’auteur. Le combat verbal entre Gambit et Wisdom est assez savoureux et quelques jeux de mots apparaissent ici ou là, que ce soit autour du vol ou de la magie (avec une mention spéciale pour « le traiteur cajun ») avec même des sous-entendus coquins (dénués de vulgarité). Asmus s’amuse également avec les clichés britanniques, du football au petit déjeuner en passant par {Harry Potter} en le mettant essentiellement en toile de fond.
Pour son intrigue, il déterre pour l’occasion La Faucheuse, super-vilaine créée par Joe Casey pour sa mini-série {Dark Reign : Zodiac} et qu’on n’avait pas revue depuis. Un personnage de quatrième zone peu connu que l’auteur peut utiliser et ridiculiser comme bon lui semble. L’objectif est surtout d’opposer un voleur à une voleuse, en s’appuyant surtout sur le côté charmeur de Lebeau. Ses pouvoirs sont cette fois-ci assez peu exploités (si ce n’est sur la manière dont il peut activer ses pouvoirs).
Khoi Pham, nouveau venu sur la série, réalise la partie graphique. Esthétiquement, le résultat est plutôt décevant, le dessinateur ayant peut être eu des délais assez courts, d’autant plus qu’il a assuré également l’encrage. Néanmoins, il arrive tout de même à mettre de l’énergie dans ses pages et à apporter suffisamment d’expressivité aux visages pour que l’histoire se lise facilement (les humeurs de Wisdom sont assez explicites).
A noter que la très jolie couverture, bien plus illustrative qu’il n’y parait, est réalisée par Stéphane Roux.
{Parution française dans X-Men Universe (Vol.3) #10.}
Quoi ? Pas encore de réaction de @n.n.nemo ?
Jim
Tire la langue.