Ce diptyque, je l’ai lu sans avoir connaissance du RCM (que j’ai eu bien des années plus tard) et Mariko me semblait arriver comme un.cheveu sur la soupe. Mais y a une sincérité dans tout ça qui fonctionne vachement bien même quand tu prends le truc en ciurs.
Ouais, j’ai lu aussi ça dans le désordre et ce n’était pas du tout gênant. Par contre je n’ai pas cherché à acheter le RCM, je savais déjà que la première V.F. avait été bien charcutée par Lug…
Pas moi. J’ai été naïf à l’époque.
Faut donc que je le trouve en version Hachette ou autre ?
La collection Hachette, l’album Bethy, la première intégrale Wolverine…
La première intégrale, je vais m’en passer. Les autres, en revanche …
(la Bethy, j’avais oublié son existence)
Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai jamais prise. Je ne faisais peut être pas le lien, peur d’une non intégralité … la couverture dure, peut être, à l’époque (I’m shocking !)
Dazzler par Mario Chavez
Charles et Lady Di. Par Phil Jimenez
C’est avec cette édition que j’ai découvert l’histoire.
Je préfère la version publiée en intégrale. Je ne suis pas fan des couleurs avec trames sur papier glacé.
Psylocke par Paula Casali
Phénix par Paula Casali
Byrne :
Ferran Delgado: Pencils of the unused splash page of #138. It was discarded when Shooter ordered to change the finale of #137, so a new splash with the funeral was created. This splash was inked four years later and published in the Phoenix The Untold Story (1984) special. Notice the title suggested by Claremont: « All Our Yesterdays ». It’s included in the second sentence of one of the most famous soliloquies in William Shakespeare’s tragedy Macbeth:
She should have died hereafter;
There would have been a time for such a word.
— To-morrow, and to-morrow, and to-morrow,
Creeps in this petty pace from day to day,
To the last syllable of recorded time;
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle!
Life’s but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury
Signifying nothing.
— Macbeth (Act 5, Scene 5, lines 17–28)It takes place in the beginning of the fifth scene of Act 5, during the time when the Scottish troops, led by Malcolm and Macduff, are approaching Macbeth’s castle to besiege it. Macbeth, the play’s protagonist, is confident that he can withstand any siege from Malcolm’s forces. He hears the cry of a woman and reflects that there was a time when his hair would have stood on end if he had heard such a cry, but he is now so full of horrors and slaughterous thoughts that it can no longer startle him.
Seyton then tells Macbeth of Lady Macbeth’s death, and Macbeth delivers this soliloquy as his response to the news.[1] Shortly afterwards, he is told of the apparent movement of Birnam Wood towards Dunsinane Castle (as the witches had prophesied to him), which is actually Malcolm’s forces having disguised themselves with tree branches so as to hide their numbers as they approach the castle. This sets the scene for the final events of the play and Macbeth’s death at the hands of Macduff. (Source: Wikipedia).
WEAPON X :
Après s’être éloigné un temps du monde des comics, Barry Windsor-Smith a recommencé à dessiner pour Marvel en 1983, choisissant soigneusement ses projets, de la mini-série Machine Man à des épisodes d’Iron Man et Daredevil en passant par un numéro de Uncanny X-Men par an (dont les superbes Lifedeath). Au début des années 90, Terry Kavanagh, devenu le responsable éditorial de la revue anthologique Marvel Comics Presents, lui a demandé s’il voulait bien travailler sur une histoire courte. Il ne s’attendait pas à ce que BWS lui apporte les deux premiers chapitres d’une saga racontant l’expérience qui a donné à Wolverine son squelette d’adamantium.
Barry Windsor-Smith a donc eu carte blanche pour ce récit sérialisé tout au long de treize numéros de Marvel Comics Presents. Sur Weapon X, il est scénariste, dessinateur, encreur, coloriste et même co-lettreur avec Jim Novak. Il n’a pas eu à se préoccuper de ce qui se passait dans les autres séries mutantes et a eu juste laissé un petit mystère à résoudre en ce qui concerne l’identité du commanditaire de l’Arme X (Claremont voulait dans un premier temps que ce soit Apocalypse).
Au début de Weapon X, Logan est un homme errant, un vagabond qui ne trouve de place nulle part. On devine qu’il tente d’échapper à son passé mais ce n’est pas vraiment développé puisqu’il est ensuite enlevé pour être emmené dans un complexe caché et bien gardé. Le prologue est raconté du point de vue du mutant canadien et il faudra attendre les deux dernières parties pour avoir de nouveau accès à ses pensées. Avant cela, Logan sera complètement détruit, son humanité lui étant retirée pour être restructuré en quelque chose d’autre, la parfaite machine à tuer…
Le gros de l’histoire s’intéresse donc surtout à un trio de scientifiques qui contrôlent et observent la transformation de Wolverine, le docteur Cornélius, l’effacée Carol Hines et l’amoral Professeur. Leurs discussions sur l’expérience dont Logan est le cobaye involontaire rythment une narration non-linéaire que Barry Windsor-Smith maîtrise parfaitement, aussi bien au niveau du découpage que de la manière dont il intègre les bulles et les récitatifs à l’ensemble. L’auteur va même jusqu’à brouiller les pistes en manipulant aussi bien son personnage principal que le lecteur avant de rebondir dans un dernier acte qui se termine d’une façon aussi abrupte qu’efficace (j’aime bien ce genre d’effet). Le petit épilogue de 5 pages ajouté quelques années plus tard n’était même pas utile même s’il reste très visuellement très beau.