Kitty Pryde par Steven Cummings
Kitty Pryde et Jean Grey Bendis par Ed Silva
Kitty Pryde par Paul Smith
Kitty Pryde par John Byrne
Kitty Pryde par K Lynne Smith
Reilly Brown :
Ramón K. Pérez & Laura Martin :
WOLVERINE AND THE X-MEN #25-28 (2013) :
Si la série avait jusque-là laissé en hors-champ le rôle de professeur du griffu, ce tort est réparé avec cette excursion en Terre Sauvage (la plupart des séries X-Men sont passées par là à un moment ou à un autre), dont le programme initial (la survie en groupe chez les dinosaure) est cependant chamboulé par un invité surprise nommé Dog Logan (nul autre que le demi-frère oublié de Wolverine/Serval).
Un personnage mi-tragique/mi-pathétique (parfois comparé voire confondu avec Victor Creed, en dépit de leurs différences, qu’Aaron mettra en exergue un peu plus tard), permettant à Jason Aaron de faire à la fois le lien avec l’Origin de Jenkins/Kubert et aussi son Astonishing Spider-Man & Wolverine (d’où proviennent ces diamants temporels). Si l’humour est toujours là, c’est cette fois en terme d’émotion et de caractérisation que cet arc se distingue, avec un Wolvie à la fois perspicace (les leçons de sagesse qu’il inculque à ses élèves durant le voyage) et en proie au doute concernant sa légitimité de mentor.
Aaron n’oublie pas au passage de mentionner le fait que le griffu, dont il aura écrit les aventures en solo pendant plus de 5 ans, a été à la fois coupable de parricide et d’infanticide, y compris sous sa plume (lors de la saga de la « Red Right Hand », durant laquelle il a décimé sa progéniture malgré lui) et aussi celle d’autres (telle la mort de Daken chez Remender, dans des circonstances glauques voire sordides).
Pas de Bradshaw non plus cette fois (gardé en réserve pour un arc crucial), qui laisse ici la place à un Ramón K. Pérez en forme, en mesure de s’adapter en fonction des changements de tonalité (telle ces planches dédiées au passé de ce frère à la rancune tenace, à travers le filtre de sa propre perspective).
Sans nul doute l’un des arcs les plus réussis de la série, représentatif de sa capacité à jongler avec ses nombreux protagonistes, à véhiculer son propos sans lourdeurs et aussi et surtout à donner le sourire.
NEW X-MEN #127 (2002) :
Puisque Xorn a rejoint pour de bon les rangs des X-Men au cours de l’arc précédent, Grant Morrison en profite pour lui dédier son propre numéro (mais selon sa propre perspective cette fois, là où l’Annual avec Leinil Yu privilégiait celle de ses X-libérateurs) en compagnie du défunt John Paul Leon (Earth X).
Un numéro complètement auto-contenu, et consacré à un « simple » drame à échelle humaine : le triste sort d’une mère et de son fils mutant, sorte de croisement visuel entre Elephant Man & le Dragon Man de Lee/Kirby (tous deux habitants du quartier de Mutant Town, où opérait déjà X-Factor avant l’arrivée de Jamie Madrox et de sa bande de détectives, sans oublier la série District X de Hine avec Bishop).
Un récit taillé sur mesure pour les caractéristiques de son personnage principal (qu’il s’agisse de son look jugé « monstrueux » et surtout de sa propension à faire preuve de sensibilité et d’empathie envers autrui), mêlant une atmosphère mélancolique à une pointe de poésie, ainsi qu’un final doux-amer. Une parenthèse intimiste appréciable, source de contraste par rapport à l’ampleur de la saga précédente.
John Paul Leon :
A Marko, en comparaison avec les X actuels qui sont dans une abîme insondable de médiocrité… Tu remues le couteau dans la plaie avec tes posts sur ces périodes Morrison et d’Aaron, où j’y trouvais mon bonheur de lecteur.