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PUNISHER (Vol. 6) #7 : NUFF SAID

En février 2002 (sur la couverture), Marvel lance l’opération « Nuff Said », pour laquelle tous (tous… tous ?) les comic books publiés ne contiendraient ni bulle, ni récitatif. Globalement, de mémoire, le résultat était plutôt aléatoire, avec des auteurs qui produisaient des contenus très intéressants et d’autres … hum … qui nous fournissaient une histoire anecdotique et sans saveur.
A titre perso, je suis plutôt fan de ce genre d’idées et d’exercices, surtout pour des séries à suivre, même si la qualité n’est évidemment pas toujours au rendez-vous.
Et pour ce Punisher, alors ? Qu’en est-il ?
Déjà, il s’avère qu’Ennis a quitté temporairement le navire avec l’épisode 6 (je ne sais pas vraiment pourquoi, mais il avait quand même plusieurs projets en route) et que Dillon allait le faire dans le prochain épisode. Par conséquent, c’est ce dernier qui écrit et dessine en solo ce « Nuff Saif », avec toujours Palmiotti à l’encrage.

Si ce one-shot est anecdotique et plutôt classique pour du Punisher (comme beaucoup de one-shots consacrés à ce personnage), il montre quand même que Dillon connait son métier et que le storytelling, il maîtrise. Quand je parlais de fluidité de lecture dès les premiers épisodes du volume 5, on peut constater avec ce numéro 7 qu’Ennis n’est pas seul responsable de cette réussite. Le récit ici, pas très compliqué et pas très dense non plus, il faut bien le dire, est clair et limpide. Dillon ne s’aide qu’avec deux béquilles (la une d’un journal et un papier griffonné), qui ne font pas artificiels pour une histoire dont la « morale » (très dure, plutôt pessimiste à mes yeux) se situe en marge des événements principaux, en quelques pages.

En bref, l’histoire est anecdotique, mais pas sans saveur.

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