PUNISHER (Vol. 6) #23 : CALMAR
Tout démarre par un « poker de cons » entre truands. Le con, c’est Sid. Pourquoi ? Parce que tous les samedis, il part chercher un architeuthis en divers lieux, au large de Brooklyn. Le truc improbable.
Mais bon, le truc plus probable, c’est que le Punisher débarque, zigouille tous ses camarades pendant que Sid arrive à se faire la malle par la petite fenêtre des toilettes du bar.
Mais sa vie devient un enfer : il voit en permanence les ectoplasmes de ses 5 co-voyous, et finit par comprendre que pour s’en débarrasser, il doit les venger. Il organise un guet-apens pour le Punisher, et il est à deux doigts de le tuer sur un ponton quand un tentacule d’architeuthis, le calmar géant que personne n’a jamais vu, l’attrape et l’emmène avec lui sous l’eau.
Il devient à son tour un ectoplasme, heureux d’avoir pu prouver qu’il avait raison. Ses copains, en revanche, moins…
Quel étrange épisode, qui sort complètement du lot et dont je me demande ce qu’il fait là. Pour le coup, je n’ai pas grand chose à dire, et je ne sais pas vraiment quoi analyser.
Cela dit, je dois quand même préciser que Garth Ennis rationalise cela en disant que Sid a connu une blessure à la tête qui l’a changé à vie.
Sinon, la construction rappelle un peu le triptyque précédent, puisque le personnage central est clairement le voyou, le Punisher n’est ici aussi que le catalyseur de l’histoire. Et puis Ennis démarre son histoire comme il l’a finie, c’est à dire qu’il y a des récitatifs qui se parlent.
J’ajouterais qu’on commence à voir que Dillon se répète, les trognes des mafieux ressemblent pas mal à d’autres trognes déjà vues dans des épisodes précédents (mais bon, comme ils sont morts)
Mais ouais : j’avoue que pendant ma lecture, j’ai dû avoir la même tête que le Punisher quand il a vu le tentacule débarquer au meilleur moment.