PUNISHER (Vol. 6) #27 : ELEKTRA
Alors qu’il est en planque, près à tirer sur son mafieux du soir, le Punisher se rend compte qu’il est devancé par la ninja, Elektra. Et cela va être identique le lendemain, Castle arrivant après la bataille, et les deux tueurs se regardent juste en chien de faïence, sans échanger de mot (si ce n’est le rire de la Grecque). Quand il en discute avec Soap, ce dernier est sûr qu’elle veut se débarrer du justicier. Cependant, les autres jours de la semaine se suivent et se ressemblent, le Punisher se demandant comment elle peut savoir où il compte frapper.
Le dimanche, il commence à croire qu’elle en a réellement après lui et alors qu’il est sûr de la devancer, il n’a pas prévu qu’elle s’était déguisée en call-girl et qu’elle était dans la même pièce que le futur mourant. Cette fois-ci, il arrive à avoir un échange verbal, et en lui demandant une explication, elle lui annonce qu’elle fait ça parce qu’elle « s’ennuie ». Possible que le Punisher devienne amoureux !
Petit épisode de la part d’Ennis, assez rapide à lire, mais pas dénué d’humour un peu grinçant. En fait, cette fois-ci, l’auteur oppose le Punisher à une de ses pairs, une sorte de miroir déformant, et c’est intéressant de lire comment il la voit. En fait, il continue de juger les actions des autres, et même quand elles sont similaires aux siennes, il arrive encore à se justifier et à trouver ses « homologues » cinglés. Cela dit, même Soap a plus peur d’elle que de Castle.
En tout cas, on retrouve le personnage au centre de l’histoire.
Une pige supplémentaire pour Tom Mandrake avant de repartir vers d’autres cieux. Une nouvelle occasion pour lui de dessiner des corps démembrés, et des cœurs à nu, car l’épisode est plutôt sans filtre à ce sujet.
A noter que la version française de ce numéro était tout d’abord disponible dans le fascicule accompagnant une collection « d’incontournables ». Je ne sais pas s’il est disponible dans les Deluxe ou autre Omnibus, mais le retrouver a été une bonne petite chasse.