PUNISHER (Vol.1) #4-5
A partir de ces deux épisodes, Mike Baron va enchaîner quelques diptyques, en mettant en face de l’anti-héros des ennemis distincts.
Ici, alors que le Punisher était en train de négocier des armes avec son fournisseur habituel, ce dernier se fait tirer dessus par un homme qui est en lien avec l’Eglise du Salut.
Castle décide de se rencarder auprès de Microchip, l’homme qui lui fournit ses véhicule, mais dont le fils est capable de passer n’importe quelle protection informatique. Il apprend donc que la femme d’un ancien flic a été embrigadée par l’Eglise. L’ex-policier permet au justicier de s’infiltrer au sein de cette fausse organisation religieuse, et s’approcher du Révérend.
Celui-ci, du moins ses mains, font ressentir des choses étranges à Castle. Il va aussi découvrir, après avoir été très grièvement blessé lors d’une première mission pour l’Eglise, que ses mains ont une sorte de pouvoir guérisseur.
Mais l’Eglise a des ennemis auprès de l’Etat et le Révérend a préparé une porte de sortie dans un camp en Guyane, où l’attende déjà de nombreux fidèles. Castle est évidemment du voyage, et ayant appris entre temps que cette petite armée a du plutonium (et que le révérend n’est pas l’agneau qu’il prétend), il ne va pas tarder à passer à l’action, surtout que la présence d’un représentant américain excite le Révérend.
Le Punisher va donc éliminer les plus militarisé du groupe, ainsi que le gourou et revenir à New York avec la femme et la fille de l’ex-flic.
Mike Baron s’attaque donc aux gourous en tout genre, qui ici, ressemble assez à au chef d’une secte, qui, par exemple, interdit la monogamie. Baron montre bien le côté manipulateur du révérend puisque celui-ci, qui investit une église, n’a finalement aucune foi. Cependant, j’avoue que j’ai trouvé le scénario un peu facile et manquant quand même de fluidité. Il n’y a pas vraiment de raison au meurtre du fournisseur du Punisher, qui déclencha son enquête. Les motivations du révérend et de sa sœur sont assez absconses, et on avance dans l’intrigue sans vraiment comprendre s’il y aura vraiment une guerre… si ce n’est que sous sa forme de manipulation froide, peut être est-il complètement fou ? On parle de plutonium, mais finalement, le révérend voudrait finir dans un suicide collectif. Et son pouvoir, qu’elle est son utilité dans l’intrigue ?
Bref, j’ai bien compris l’idée du scénariste, mais je trouve la réalisation trop bancale. Au moins, la détresse des familles des enrôlés est bien explicite et présente.
A noter tout de même, la première apparition de Microchip, ainsi que de son fils, dont on parlera bientôt.
Ce sont les deux derniers épisodes de Klaus Janson sur la série, dont j’ai trouvé le style un peu plus raide sur le #5 que dans les numéros précédents, avec des planches peut être moins précises et moins fournies en détails (mais je me demande si je ne pinaille pas). Il faut dire qu’il assure également l’encrage, et qu’il y a eu deux mois entre les deux épisodes (peut être a-t’il rencontré des difficultés). Cela étant dit, Janson restant Janson, avec son petit air qui rappelle un peu Chaykin, donc ça envoie quand même quand y a bagarre.
Et puis il s’en sort quand même vachement sur des scènes plus intimistes, le bougre (et y en a quelques-unes)