PUNISHER (Vol.1) #6-7
(la version en N&B de cette couverture de Mike Mignola est disponible ici)
Tranquille dans son entrepôt abandonné, Castle est réveillé par un camion-benne qui restent planté dans sa cour … pas étonnant, puisqu’il retrouve les employés au milieu des ordures.
Il s’agit en fait d’un règlement de compte entre deux familles rivales qui cherchent à avoir les contrôles du traitement des déchets… en façade. Car évidemment, en enquêtant sur un lieu de décharge, il se rend compte que la famille « attaquante » est de mèche avec deux terroristes arabes, à qui ils vendent du plutonium… qu’ils vont utiliser pour un attentat à New York. Après une fusillade, Castle rentre chez lui pour faire le point, mais il découvre que sa position est compromise par une agente du Mossad.
Tous les deux vont s’allier pour avancer dans la recherche du lieu de l’attentat, et après quelques coups de poings et de fusils, le Punisher comprend que les deux terroristes vont réaliser leur coup dans un immeuble en construction du gang.
Lors de l’affrontement, les terroristes trouveront la mort, ainsi que l’agente du Mossad, sous le regard triste du Punisher.
Au moins, on ne peut pas dire dire que Baron perde du temps à lancer son intrigue, même si les circonstances et le hasard fait sacrément bien les choses. Et puis avec le fils hacker de Microchip, tout est très simple pour avoir des infos… quitte des fois à ce qu’il y ait un peu de raccourcis dans les explications/raisons d’agissement des mafieux.
Donc, l’histoire me semble un peu compliquée pur des raisonnements assez simplistes, tout de même. L’apport du Mossad n’a ici aucun intérêt, si ce n’est apporté un peu d’humanité et de sensibilité au Punisher (ce qui ne sera pas très raccord avec ce qui se passera dans le prochain diptyque, mais on en reparlera). Mais au-delà de cela, Baron s’attaque aux mafieux qui ne sont pas du tout patriote, qui a être complètement inconscient puisqu’ils auraient forcément été tout aussi victimes que les autres New-yorkais.
Je reste donc un peu sceptique devant l’enchaînement d’événements de ces épisodes, même si la rythmique n’amène aucun ennui.
A noter que la relation avec Microchip dépasse le cadre client-founisseur.
Le dessin est assuré cette fois-ci par David Ross, qui assure une pige en attendant l’arrivée du prochain régulier de la série. Il est tout d’abord encré par Kevin Nowlan, puis que John Beatty dans le second épisode. J’ai une grande préférence pour le 1er, qui apporte un peu cachet et d’ambiance dans les ombres (avec des trames ?), et puis un mouvement des personnages plus fluide et naturel, ainsi qu’une morphologie tout aussi plus naturelle que Beatty. Reste à savoir de Beatty ou de Ross qui est le plus maladroit des deux. Mais il y a clairement une différence graphique notable entre les deux numéros.