1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

PUNISHER : LE PETIT CALEPIN

En août 2008 (d’après la couverture), Marvel sort un one-shot dans la collection Max, et en profite pour lancer le romancier Victor Gischler dans le monde des comic books.

En narratrice de son histoire, l’auteur utilise Vette, une jeune femme pleine de ressources (financières et mentales), qui a une tendance à utiliser son physique sur les hommes, qu’elle considère comme étant des « chiens ». Sauf qu’ici, c’est le Punisher qui exploite ses capacités et ses relations afin d’infiltrer la maison d’un producteur de musique, qui est également un trafiquant de drogue qui n’hésite pas à faire des tuer des innocents. Visiblement, ses activités légales cachent cela trop bien pour la police, mais pas assez pour Castle. Evidemment, tout cela va finir en tuerie, que ce soit le patron, les gardes du corps ou des violeurs qui passaient par là.

L’utilisation d’une personnage pour narrer une histoire, c’est assez classique et cela permet aussi de caractériser le personnage en fonction du regard d’une personne autre que l’auteur, qui s’y projette en fonction du vécu, et du caractère de celui-ci (en tout cas, ici, cela semble clairement le cas). Et alors que Vette pensait maîtriser des situations, malgré toute l’assurance qu’elle présentait dans les premières pages, on voit une jeune femme qui peut être finalement sensible, craintive et qui a des limites, humaines, classiques … normales, quoi. Et comme le fil rouge était le parallèle entre les hommes et les chiens ou loups, la conclusion est que le Punisher sort de son standard, et donc, qu’il ne rentrre pas dans une certaine normalité pour elle, qu’il dépasse même le stand du loup. C’est un fauve indomptable.

A ce parallèle s’ajoute le dessin de Jefte Palo, qui, sur la scène concernée, montre graphiquement toute la sauvagerie et l’animalité du Punisher. Globalement, il livre une jolie prestation, avec beaucoup de variation dans les mouvements et les scènes de combats, efficacité à l’image des capacités de combat du justicier. Il est également son propre encreur et c’est assez rigolo de voir qu’il y a des détails d’ombrage qui semblent me rappeler Whilce Portacio, par moment. Peut être est-ce dû au fait aussi que son trait peut être anguleux.

Un one-shot qui se lit très bien, mais qui ne se démarque aucunement du reste de la production Marvel

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