1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Ouais ! Et ça va être génial ! J’aime le bordel ! :crazy_face: (hey, ne me sortez pas vos jeux de mot, s’il vous plaît ! :grin:)

Tu sais quoi… j’y pensais dans voiture ce matin.

En mode poulpe à la bretonne.

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Kundo Krunch

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Adam Gorham et Walter Pereyra

Là, je me dis que faire le parallèle entre Castle et Ares, dans la mini de Jason Aaron, c’était vraiment bien vu (en tout cas, c’était une idée que j’adorais, alors qu’elle pouvait paraître limite)

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Casey Jones

Francis Manapul

Bob Larkin

PUNISHER NOIR : LA GUERRE POUR PATRIE

Black machin oblige, on change le programme pour s’intéresser à la mini-série qui a participé à la vague typée « roman noir » de chez Marvel, sortie à la fin de l’année 2009.

Il va être difficile de résumer l’histoire, puisque certaine surprise s’intègre dans la construction de celle-ci (et puis j’ai pas envie de résumer, en fait)
Toujours est-il que Frank Tieri navigue sur trois périodes, pendant les 2 premiers épisodes (1918, 1928 et 1935), afin de jouer avec quelques éléments de surprise, et que l’identité du Punisher ne soit pas dévoilé de suite. Même si le père Castelione revient de 1ère Guerre Mondiale, l’auteur a l’intelligence ne pas essayer de dupliquer le traumatisme, ainsi que la germination, du personnage des années 70 pour faire son Punisher Noir. Bien au contraire, je pense qu’il joue avec le lecteur, mais aussi les codes de l’époque de l’histoire, le Punisher étant dans un premier temps, un feuilleton radiophonique, comme il s’en faisait beaucoup à l’époque.
Et ce qui est malin, c’est de mélanger 2 périodes, avec juste un léger repère visuel, afin de faire monter tranquillement la mayonnaise. Le climax arrivera à la fin de l’épisode 2, et on se doute à ce moment-là, que la punition va arriver, et qu’on va passer totalement en 1935… ce qui s’est fait bien.
Tieri est visiblement fan de la saga d’Ennis, puisqu’il fait venir Barracuda, le Russe (dans ses deux versions :yum:), l’inspecteur Soap et une guest-star de boutique, Bumpo (l’un des voisins de Castle dans la série Marvel Knights). Mais n’oublie pas pour autant un autre vilain récurent du personnage, mais jamais utilisé par Ennis (sauf oubli de ma part), le Puzzle. Tout ça en 4 épisodes ? Eh bien tout cela passe sans aucune indigestion, d’autant plus que le « boss » de l’histoire n’est aucun de ceux-ci. En tout cas, c’est assez marrant et intéressant de voir la réutilisation de Tieri, notamment du Russe et de Soap (toujours malmené, mais plus légèrement, et qui est un peu plus intelligent quand même).
Globalement, cette histoire de vengeance se tient bien en 4 épisodes, et je trouve que Tieri l’adapte bien aux années 30. Le bémol est plus pour le dernière épisode, où je n’ai pas compris pourquoi il a voulu donné un effet de narration avec le boss, effet qui m’a plus perdu avec les événements contés par la suite, d’autant plus que la colorisation et le choix de certains mots dans les dialogues participent à cette confusion. Alors qu’il y avait moyen de faire bien plus simple (même à la relecture, c’est pas clair).
Est-ce dû au changement de dessinateur pour cet ultime numéro ? J’en suis pas sûr, mais la coïncidence est étrange, d’autant plus que tout se tenait très bien jusqu’à présent. Pourtant, Antonio Fuso assure plutôt bien la transition graphique avec Paul Azaceta, même si l’ambiance me parait un peu plus « clair », si je puis dire. Peut être moins d’ombre et moins d’encrage.
Toujours est-il que le dessinateur principal rend une copie très propre, lisible (même si je trouve qu’il a pas mal de bandes assez petites), avec des designs intéressants pour les perso revisités. L’ambiance « noir » est bien là, notamment grâce à la couleur de Nick Filardi.

Un lecture très agréable, avec un pari plutôt réussi en terme de revisite. Dommage qu’il y a ait un petit couac dans la fin.

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Rétrospectivement, cette gamme Noir a donné quelques bonnes choses. J’avais bien aimé le Iron Man Pulp qui y est associé dans l’idée.

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PUNISHER : LE PETIT CALEPIN

En août 2008 (d’après la couverture), Marvel sort un one-shot dans la collection Max, et en profite pour lancer le romancier Victor Gischler dans le monde des comic books.

En narratrice de son histoire, l’auteur utilise Vette, une jeune femme pleine de ressources (financières et mentales), qui a une tendance à utiliser son physique sur les hommes, qu’elle considère comme étant des « chiens ». Sauf qu’ici, c’est le Punisher qui exploite ses capacités et ses relations afin d’infiltrer la maison d’un producteur de musique, qui est également un trafiquant de drogue qui n’hésite pas à faire des tuer des innocents. Visiblement, ses activités légales cachent cela trop bien pour la police, mais pas assez pour Castle. Evidemment, tout cela va finir en tuerie, que ce soit le patron, les gardes du corps ou des violeurs qui passaient par là.

L’utilisation d’une personnage pour narrer une histoire, c’est assez classique et cela permet aussi de caractériser le personnage en fonction du regard d’une personne autre que l’auteur, qui s’y projette en fonction du vécu, et du caractère de celui-ci (en tout cas, ici, cela semble clairement le cas). Et alors que Vette pensait maîtriser des situations, malgré toute l’assurance qu’elle présentait dans les premières pages, on voit une jeune femme qui peut être finalement sensible, craintive et qui a des limites, humaines, classiques … normales, quoi. Et comme le fil rouge était le parallèle entre les hommes et les chiens ou loups, la conclusion est que le Punisher sort de son standard, et donc, qu’il ne rentrre pas dans une certaine normalité pour elle, qu’il dépasse même le stand du loup. C’est un fauve indomptable.

A ce parallèle s’ajoute le dessin de Jefte Palo, qui, sur la scène concernée, montre graphiquement toute la sauvagerie et l’animalité du Punisher. Globalement, il livre une jolie prestation, avec beaucoup de variation dans les mouvements et les scènes de combats, efficacité à l’image des capacités de combat du justicier. Il est également son propre encreur et c’est assez rigolo de voir qu’il y a des détails d’ombrage qui semblent me rappeler Whilce Portacio, par moment. Peut être est-ce dû au fait aussi que son trait peut être anguleux.

Un one-shot qui se lit très bien, mais qui ne se démarque aucunement du reste de la production Marvel

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Oui et c’est dommage que ça n’a pas pu se poursuivre… C’est de là qu’est né le Spider-Man Noir ! :wink: le seul personnage qui a été repris. J’ai toute la collection de Marvel Noir. Deadpool Pulp et Mystery Men devraient faire partie (mais non, alors que c’est dans l’idée…).

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Oui, c’est clairement lié. Après, je pense qu’on avait fait le tour un moment, même si cette approche « noir », donc polar et dark, elle résonnait avec un site de fan fictions que je dirigeais à ce titre à une période proche.

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Mystery men c est 616

616, oui ? Tu parles de l’édition ou de la version de la Terre ?
En tout cas ça se passe en 1930… qu’importe dans quelle version de la Terre ça se passe… :wink:

EDIT : et d’ailleurs, comment sais-tu que ça se passe sur Terre 616, si c’est cela que tu voulais nous faire comprendre ?

C est pour ca que c est pas dans la collection noir…
C est une mini qui se passe dans la continuité.
Un peu comme lost generation

Dans la continuité de quoi de qui ? Ça m’intéresse !

Fred parle ici de la mini-série Marvel appelée Mystery Men : Mystery Men Vol 1 (2011) | Marvel Database | Fandom
Celle-ci se base dans les années 40 et concernent des personnages de cette époque et de ce type, dans une approche polar et pulp.
Cependant, à la différence des titres « Noir » comme Punisher: Noir ou Daredevil: Noir, Mystery Men est intégré à la continuité Marvel de la Terre principale. Ces événements se passent dans les années 40 où sont apparus Namor, Captain America, Human Torch, et se déroulent quelques décennies avant l’arrivée des Fantastiques et de Spider-Man.

Alors que les titres « Noir » sont dans leur propre monde, Mystery Men est une partie du passé du monde Marvel classique, que l’on suit dans la continuité principale de la Terre Marvel, dite Terre-616 dans son Multivers.

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