1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

AMAZING SPIDER-MAN #161-162

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A la fin de l’année 76, c’est Lein Wein qui a les rênes de la série Amazing Spider-Man depuis presque 1 an. Il n’est donc pas forcément surprenant de voir le #161 débuter dans la salle des dangers du manoir des X-Men, Wein étant en partie responsable de la relance de ce qui deviendra une véritable franchise.
Et donc Diablo découvre par la presse qu’une de ses anciennes connaissances de cirque est morte assassinée par un tireur multirécidiviste, et va donc se rendre à Conlay Island, là où il vivait.
Dans le même temps, ce tireur fait une nouvelle victime, alors que Peter Parker et ses amis profitent des attractions. Diablo se rend sur le lieu où se situait le tireur embusqué, retrouve l’arme … pour la donner à la police. Cependant, Spidey arrive juste après, le prend pour le tueur (et inversement, au regard de la réputation du Tisseur), et s’ensuit donc un bagarre dans les hauteurs du parc d’attraction, jusqu’à ce que le mutant comprenne que Spider-Man ne peut être le coupable, et va donc se téléporter dans un secteur plus calme. Cependant, il découvre que son adversaire a pris des photos, et se doit donc de le retrouver pour détruire les négatifs (je crois que j’ai perdu nos jeunes lecteurs à ce moment-là) afin que les X-Men soient encore inconnus du public, ce qui entraîne un nouveau combat.
Pendant ce temps, le Punisher mène aussi son enquête, car il est également accuser par ses meurtres et veut retrouver celui qui usurpe son identité. Et cela l’emmène sur le tram de Roosevelt Island, pile poil au moment où les deux « acrobates » taquinent du fil de téléphérique.
Evidemment, chacun croit qu’un des deux autres est coupable, même le Punisher envers Spider-Man, cependant, une nouvelle déflagration va changer la donne sur les intentions de chacun. Castle, qui a récupéré des infos sur le lieu du prochain meurtre, va s’arranger avec Spidey pour débusquer les véritables coupables, qui va une nouvelle fois servir de leurre… et ça ne rate pas, puisqu’il est attaché par le véritable coupable, le Puzzle (qui cherchait à se venger de Castle, responsable de son état, dans une histoire qu’on ne connait pas encore à cette époque) et son équipe. Le Punisher ne réussit pas à libérer l’Araignée, mais Diablo, qui cherchait toujours à trouver les coupables et qui avait suivi le Punisher après les avoir quittés par une téléportation, arrive à arracher l’arme du Puzzle. Les trois héros réunis vont mettre à mal tout le gang et livrer le Puzzle à la Police.

Deuxième histoire qui concerne le Punisher et qui n’est pas écrite par Gerry Conway. Pour autant, Len Wein respecte le cahier des charges, en prenant notamment la fameuse numérotation du journal de guerre… mais je pense qu’il le respecte un peu trop. Hormis la petite facétie d’avoir un quiproquo entre trois héros au lieu de deux, on retrouve la même construction d’histoire qu’avec Conway, avec encore une fois Spidey, pourtant porteur de la série, en victime à sauver, encore une fois un Punisher qui a des infos par des indics, etc… Hormis la création du Puzzle, qu’on reverra à plusieurs reprises, il n’y a absolument aucun apport pour le Punisher, dont on ne connait toujours pas le nom, d’ailleurs.
Côté Diablo, il est un peu surprenant de le voir assez peu se téléporter, même si dans ses débuts, il avait des capacités d’utilisation de son pouvoir plus limitées. par ailleurs, la première scène rappelle à quel point les X-Men ne se connaissaient pas bien au début (avec cette altercation entre le farfadet et Serval).
Pour Spidey, les amourettes de Parker sont toujours aussi compliquées (avec la versatile Mary-Jane), et les retombées de la saga du clone continue, avec les fameuses photos qui voient Spidey jeter son clone dans la cheminée d’une usine … photos que détient JJ Jameson, qui fait connaissance d’ailleurs, avec celle qui sera sa future seconde femme.

Ross Andru est cette fois-ci encré par Mike Esposito, mais cela reste toujours aussi virevoltant et dynamique. Le dessinateur a l’occasion de jouer avec les perspectives, avec les deux persos acrobates de ce diptyque. Toujours un trait élégant et souple.

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