Punisher vol 4 #1-4 : Le purgatoire
Franck Castle s’est suicidé, mais le voilà de nouveau dans les rues à punir les méchants. Lui-même ne se rappelle plus comment il est mort, ni pourquoi, il sait juste que maintenant il possède des armes qui sortent de nulle part et bien meilleures que les siennes auparavant. Par la suite, Pupu découvre l’existence des anges et leur implication dans les derniers jours de sa vie, tout comme l’implication des démons dans de vieux évènements de sa vie. Il rencontre même Gabriel, son ange gardien (et ex-armurier du paradis, j’avoue c’est facile, mais, bon) et décide de faire un bout de chemin avec lui, mais même les anges ne sont pas toujours aussi bons qu’ils paraissent.
Le parti pris des scénaristes est de placer le Punisher dans un autre contexte que celui de la rue. Christopher Golden et Tom Sniegosky font revenir d’entre les morts Castle. Ce dernier possède des armes spéciales et il veut savoir ce qui lui est arrivé. Cette recherche va lui faire rencontrer de vieilles connaissances comme des nouvelles et surtout lever une partie de son passé. Bon, autant le dire, malgré le fait que la mini soit bien écrite, personne n’accroche à cette version angélique du Punisher. La série est la plus faible de la prmeière salve Marvel Knight et les auteurs sont remerciés à la fin du premier arc. Dommage car certaines planches sont jolies comme celle où on voit notre justicier, tel un zombie, avec du sang plein la bouche.
Bernie Whrigtson est ici encré par Jimmy Palmiotti qui, loin de laisser une grande marge de manoeuvre au dessinateur, rajoute son style en surplus, ce qui amène une perte de finesse du trait de l’auteur. Les dessins deviennent un peu vieillots et le tout, quoique pas mauvais, ne transpire pas l’excellence graphique (surtout en comparaison avec Inhumans ou DD).