1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

PUNISHER (Vol.1) #3

Oyez oyez, en ce temps d’octobre 1987 (oui, deux mois après l’épisode précédent), le Punisher cherche à acheter un bien dans le Missouri, histoire de souffler un peu.
Mais il s’avère que la banque en face de l’agence où il s’est rendu est attaquée par des malfrats et très vite, Castle se retrouve embarqué dans une poursuite à distance, qui l’amène jusqu’au Texas, où il retrouve le chef d’un groupuscule raciste (antisémite surtout), la Nouvelle Révolution Américaine. Evidemment, ça va mal finir pour tout ce petit monde.

On retrouve dans cet épisode des aspects du diptyque précédent. Volonté de sortir de New York, pas de lien avec les super-héros de la firme, le goût de la fausse identité de la part du Punisher, que ce soit auprès du public, de la police ou de ses ennemis.
Ce qui diffère, c’est qu’à un moment, Castle évoque la possibilité d’oublier sa guerre. C’est intéressant de le voir réfléchi, en un sens. Je parlais aussi de son côté James Bond : il détruit volontairement son van pour le bien de sa mission. C’est le moment aussi où est évoqué, pour la première fois pour moi, son acolyte mécano Microchip, qui avait très bien équipé son véhicule (analyse de fumée d’échappement par exemple).
Même si Baron le met face à un autre type de malfrats (voleur de banques juives, et par extension racistes de groupuscules militaires), il ramène toujours un peu de l’armée face au Punisher, puisqu’ici, c’est encore un ancien gradé.
A noter que Castle a fini l’épisode par de l’humour noir et que Baron a cité le Trust… à voir ce que ça peut donner.

C’est toujours Klaus Janson au dessin et à la couleur. Et donc, je ne vais pas avoir grand chose à dire de plus, si ce n’est que la qualité ne diminue pas, ce qui est fort agréable.

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