1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

PUNISHER/BATMAN : DEADLY KNIGHTS

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La suite de Lake of fire parait juste quelques mois plus tard, en octobre 1994.
Le Punisher continue de chercher Puzzle, et à force de faire des dégâts à Gotham, il s’attire les foudres de Batman (le vrai), qui se demande bien pourquoi le justicier se trouve dans la sa ville.
Robin découvre que la guerre des gangs du moment est déclenchée par un certain Puzzle, sûrement un homme de paille de quelqu’un qui connait bien Gotham. Parallèlement Microchip trouve des éléments qui permettent au Punisher de débusquer son ennemi juré. Il se rend compte qu’il a fait de la chirurgie réparatrice pour son visage, grâce au Joker. Au moment où la fusillade démarre, Batman débarque, et chacun finit par s’occuper de l’adversaire de l’autre. Pendant que le chevalier noir bloque Puzzle, le Punisher tient en joue le Joker. Mais Batman l’empêche de le tuer et libère le clown. S’ensuit un affrontement idéologique entre les deux justiciers, accompagné de quelques coups de poings. Mais Batman reste de marbre et demande au Punisher de quitter la ville…

Chuck Dixon reprend bien les éléments laissés par O’Neil, tout en changeant le Batman (je suppose que c’est raccord avec l’époque, puisque Batman fait référence à son remplacement) et en intégrant Microchip et Robin en aides de camp (qui s’affronteront par écrans interposés, histoire d’apporter un peu de fun au récit). je dois dire que le scénario est assez simple, je trouve que Dixon tient bien les deux héros, que ce soit dans leurs positions, les dialogues et même dans ce qu’ils pensent. cf. les premières bulles de pensée de Castle quand il se bat contre Batman, par exemple, mais on eut aussi évoquer la toute dernière scène, dans son intégralité. C’est ce qui fait vraiment la qualité de l’histoire, parce que le reste est assez basique et peu original.
Un bon divertissement, donc, mis en image par John Romita Jr. et Klaus Janson, etça envoit du bois. Comme on peut le voir à plusieurs reprises, le rejeton des Romita utilise les pages dans l’autres sens pour présenter les deux héros, afin de leur donner encore plus de présence. Ses persos sont puissants, massifs, on sent l’énergie dans les coups de poing. Et pour autant, je trouve qu’il tient bien lui aussi ses persos dans les moments plus calmes et aussi dans les expressions et regards (comme, encore une fois, dans la dernière scène)… même quand les dents sont serrés.

J’ajouterai, pour l’édition française, que je ne suis pas très fan du lettrage (des lettres pas toujours très lisibles, mais peut être est-ce le même qu’en VO) et que la traduction a des choix, par moments, un peu étranges (et anciens, même pour moi).

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