1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Ah oui, effectivement, je viens de lire l’histoire. Et donc, la fin.
Une conclusion assez rare.

Je n’ai pas creusé le sommaire des quatre Punisher Summer Special, mais je crois que je vais m’y pencher, pour voir ce que ça offre comme surprises.

Jim

(En revanche, c’est du Peter David. Donc y a des jeux de mots pourris. Et sérieux, je me demande comment les deux bulles à droite ont été traduites, parce que là, c’est vicieux, comme calembour foireux.)

Jim


:wink:
Traduction de Laurence Belingard

Ca fait un jeu de mot ?

Sur la roulette russe, éventuellement.

Tori.

Bizarrement, je le craignais !

Jim

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Ha?

Aurais-je confondu avec une frustration dans la Farce ?

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Une petite apparition du Punisher dans la série animée des X-Men :

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Jim

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Rediff’ :

HULK V.I. #8 (#395 et 396) :

92145

Le diptyque au sommaire de la V.I. Hulk #8 est mené sur un ton un peu plus léger que ce qui a précédé…ce qui peut paraître étonnant vu que l’histoire s’ouvre sur un enterrement, celui de Michael Berengetti, le propriétaire de casino pour lequel Hulk a travaillé pendant sa période « Joe Fixit » . Peter David boucle en quelque sorte la boucle avec cette époque par le biais de ces deux numéros très divertissants, qui ne lésinent pas sur les grosses bastons et les références (Hulk rejoue même une scène du premier Terminator ).

Peter David s’acquitte avec efficacité de certains « passages obligés » , comme l’implication du Punisher, qui était un peu partout dans les années 90 (rappelons que Frank Castle était le héros de trois séries régulières et de nombreux numéros spéciaux et mini-séries), et règle savoureusement (enfin, pas pour ce pauvre Ock) ses comptes avec une utilisation récente de Hulk dans The Amazing Spider-Man qui n’était guère à son goût en orchestrant un deuxième round entre Banner et le Docteur Octopus.

On se dirigeait alors vers la fin de la prestation de Dale Keown (le dessinateur canadien a quitté le titre au #398) avec ces deux épisodes réjouissants, qui entretenaient également un suspense intrigant autour du personnage de la « mère » de Rick Jones…

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PUNISHER (Vol.1) #1-5 (autrement dit : CERCLE DE SANG)

C’est dès le début de 1986 (mais quelle drôle d’année pour les comic books !), d’après la couverture, que parait la première mini-série du Punisher, soit plus de deux ans après sa dernière apparition. Steve Grant assure le scénario et Mike Zeck gère le dessin et en partie la couleur… presque jusqu’au bout (j’y reviens plus tard).

Le Punisher est de retour en prison, celle de Ryker’s, après un passage en cure de désintox, puisqu’il avait été drogué (ce qui explique, d’après Grant, son attitude lors de sa précédente apparition dans Spectacular Spider-Man, et j’avoue, qu’à titre perso, cela me va bien). Evidemment, cela se passe plus où moins bien, mais il finit par retrouver une vieille connaissance, Puzzle. Evidemment, ce dernier veut se rappeler à son bon souvenir, mais c’était sans compter sur la pugnacité de Castle. Cette guéguerre en prison ne fait pas les affaires de Don Cervello, autre détenu, qui a un plan pour s’échapper, mais il faut pour cela que tout le monde se tienne tranquille. Il passe donc un accord avec le justicier.
Evidemment, quand le plan se met en marche, les malfrats trompent le Punisher, mais il finit par s’en sortir et empêcher la grande évasion, tout en sauvant le directeur de la prison et son adjoint.
Ce qu’il ne savait pas, c’est que ceux-ci sont en lien avec une organisation représentée par des civils haut placés, le Trust. Ce groupe est inquiet par la montée de la criminalité et souhaite aider le Punisher dans son combat. Celui-ci accepte de réfléchir au deal (qui n’a pas de contrepartie), mais dans un premier temps, se retrouve illégalement libre de mener son combat.

Dans le 2ème épisode, le Punisher ne perd pas de temps, et s’en va directement se débarrasser du Caïd. Sauf qu’en fait, c’est un guet-apens, et malgré la chute du haut de l’immeuble, après l’explosion du bureau, il survit, notamment grâce à Angela, qui passait (étrangement ?) dans le secteur.
Il comprend que le CaÏd voulait faire d’une pierre, deux coups, et se faire passer pour mort. L’annonce de celle-ci amènent les seconds couteaux à se battre (et s’éliminer) pour prendre la place. Ceux-ci décident de faire une trêve, mais se font décimer lors d’une réunion de réconciliation, pour une individu inconnu qui se fait poursuivre par le Punisher, et trouve la mort violemment dans le métro, non sans avoir fait quelques victimes innocentes. Cette guerre de gang tue également des innocents et Castle voit bien que la situation lui échappe. Ce qu’il en sait pas en revanche, c’est qu’il semblerait que le Trust le manipule, notamment par le biais d’angela, qui est en fait la maîtresse de son contact.

Pour reprendre la main, le Punisher tente d’organiser une nouvelle rencontre entre les gangsters restants, mais là aussi, fiasco, la faute à un homme qui porte le même costume que lui. En remontant la piste, il se rend compte qu’une armée de Punisher est au service d’un certain Coriander, qui s’avère n’être qu’un homme de paille d’Alaric, son contact à la Trust. Et Angela finit par se dévoiler, mais avec un flingue, cette fois-ci.

Le Punisher décide donc de remonter la piste, par le biais de l’adjoint de la prison (mais qui est tué par un faux Punisher), puis par le directeur, qui se suicide pour ne pas subir de courroux, après avoir donné l’adresse d’Alaric. Après avoir échappé une nouvelle attaque contre une armée de Pupu, Castle trouve la propriété, où il retrouve Puzzle, déguisé lui aussi. il comprend alors que ces hommes ont subi un lavage de cerveau. Mais piégé par Alaric, il est également en passe d’en subir un lui aussi…

…cependant, il a encore son matériel, ce qui lui permet de s’échapper de la chambre gazeuse, mais de se retrouver face à Puzzle qui a retrouvé ses esprits. mais celui-ci ne fait décidément pas le poids, et le résultat du combat amène les autres faux-punisher à fuir. Castle retrouve Alaric qui, sous la peur de mourir, dévoile tout à la presse.
Fin bis : Parallèlement à toute cette histoire, le Punisher était suivi par le fils d’un mafieux qu’il avait tué. Embrigadé par son oncle, le fiston n’a guère envie de tuer le justicier, qui, même en étant au courant de cela, continuait d’avancer dans ses recherches et sa propre vengeance. Finalement, un échange verbal amène le jeune homme à renoncer à une vengeance à laquelle il croyait à peine et pour laquelle il avait plus à perdre.
Fin ter : dernière scène, Angéla apparaît en voiture, mais le Punisher arrive à la faire changer de trajectoire, au point que le véhicule finit en balancier entre le pont et le vide. Le Punisher laisse là la femme avec son destin…

Pour une première mini-série consacrée au héros urbain, ça ne fait pas dans la dentelle. Le contraire eut été surprenant. Steven Grant reprend beaucoup d’éléments construits auparavant, mais s’affranchit par exemple du Journal de Guerre. La perte du van du Punisher, ainsi que de tout son historique doit y être lié. Cependant, il lui crée un nom, un prénom et une origine italienne, dès le 1er épisode. Autre spécificité, on voit le Punisher fricoter avec une jeune femme (en 1986, c’est l’heure de la sexualisation), là où jusqu’à présent, la gente féminine n’était que peu présente. Evidemment, pour l’auteur, ce n’était pas gratuit et surtout utile à son scénario.
Ce qui est intéressant, tout de même, c’est qu’au niveau des massacres, ça allait crescendo, et c’était presque devenu insupportable pour le « héros » de voir des innocents souffrir (et mourir) dans sa guerre. Il a donc une limite. La fin de la mini-série est d’ailleurs assez surprenante, comme s’il en avait soupé des tueries et qu’il voyait aussi également d’autres méthodes dans sa vengeance. ou qu’il mettait des degrés dans les crimes.
Le fil rouge du jeune fils de mafieux, embarqué malgré lui dans une vengeance qu’il ne voulait pas, pris entre deux choix, amène aussi l’auteur à mettre des limites dans la légitimité de l’action du Punisher.
On voit également un Punisher qui ne veut être dépendant de personne, qui essaie au maximum d’être autonome et solitaire.
Bref, Grant poursuit et confirme des éléments qui font la base du perso (et avec un ennemi qui deviendra récurrent), dans une mini-série calibrée pour le perso (sans super-héros), dynamique et qui sait apporter un peu de variété dans les scènes d’action.

Le premier (long) épisode de Mike Zeck est magnifique. Dès la première page, le Punisher en impose, on le reconnait de suite, même sans son costume. Vraiment un épisode de haute volée graphique, le meilleur des 5. Zeck montre aussi tout le dynamisme et l’explosivité des ses planches toutes au long des 4 épisodes. Les scènes de guérillas dans la prison font vraiment leur effet.
Sur les épisodes suivants, son style me semble moins léché, plus nerveux. Pris par le temps et des délais raccourcis parait-il (cf. les avis de Jim et Captain Fred), il n’assurera même pas le dernier épisode, assuré par Mike Vosburg, qui ne sera pas au même niveau que Zeck (bien loin, même, si bien qu’on n’en évoquera pas plus), malgré la présence, toujours, de John Beatty çà l’encrage (après, je en sais pas dans quelles conditions Vosburg a dû assurer le remplacement). D’ailleurs, Jo Duffy est même créditée comme dialoguiste pour cet ultime numéro.

NB : Panini a réussi à se planter dans la traduction du surtitre de la couverture du 5ème épisode, en mettant « 4ème épisode » au lieu de « 5ème épisode ». Le diable, les détails, tout ça …

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C est pas Panini… c est marvel.
En fait le departement de prod était tellement habitué aux minis en 4 qu il a pas vu que celel ci differait.

Zeck était censé avoir deux numeros d avance avant la sortie du 1er mais Marvel a accéléré la sortie. Zeck est parti et Grant l a suivi en soutien… d’où le fait que Jo Duffy et Vosburg soit crédité.
D apres Potts il me semble qu Assassin’s Guild est déjà sur son bureau à l epoque.

Said Potts, “When we put the project proposal for the first PUNISHER limited series [AKA PUNISHER: CIRCLE OF BLOOD] into the approval system, many people in Marvel’s editorial and sales departments did not think it would find an audience. However, the popularity of films like the “Dirty Harry” and “Death Wish” series, combined with the solid CIRCLE OF BLOOD limited series proposal by Steven Grant and Mike Zeck, prompted me to take a chance. Around the same time, Jo Duffy handed me her strong proposal for the first Punisher graphic novel, ASSASSIN’S GUILD. It felt like the time was right to give the Punisher a shot at being a lead character.”

https://www.marvel.com/articles/comics/carl-potts-on-the-evolution-of-the-punisher

Originally Mike and I wanted to do the 4th and 5th issues as one double-sized like the first one, but Marvel wasn’t keen on it, so we split it in two. But that was long before production started, so it shouldn’t have been a factor. I think the first issue reads « of a four-issue limited series » and Mike and I raised holy hell over that so the second issue has « five » on it. But production couldn’t keep it straight because nobody DID five issue series. People did four issue series. Mike and I had a bet with each other that the fifth issue would read « #5 In A Four-Issue Limited Series, » but they managed to get it right that time.

Grant is right in that it was always planned to be a 5-issue limited. The logo mix-up was really just a matter of the production department being in a habit of pasting « #X in a 4-issue Limited Series » with almost all other limited series. I noticed it right away when I caught sight of the first issue and called the editor right away. We were just in time to contact the printer and have the line corrected on the second issue. I figured it was taken care of until I saw the third issue with the same « 4-issue Limited Series » banner. I figured it was useless to try and correct that fourth issue at that point since readers wouldn’t know what to believe anyway.

The Vosburg fifth issue was the result of deadline problems. I spent more than my usual time with the art on the first double-sized issue. Then spent even more time re-coloring it once I saw the originally submitted colors. It was already scheduled at that point, and I was well behind by the time I was into the second issue. So,… breakdowns were suggested again to speed things up, and even with that, the editor figured it best to assign the last issue to another artist just to make sure shipping dates were met for all issues.

L’erreur du chiffre sur la couverture ?

Oui oui.

Jim

ça, c’est l’histoire que @tsouin m’a vendu :wink:

Bizarre, sur la couv trouvée sur le net, c’est bon pourtant.

Suffit d’aller sur comiconline, on y trouve des couv scannées à partir des vieilles éditions tramées.

Jim

Ah, et puis, j’avais oublié que le lettrage était dû à l’excellent Ken Bruzenak. Merveille.

Jim

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