1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Poster promotionnel peint par Phil Winslade pour les séries estampillées « Marvel Big Guns », 1992 (donc Punisher War Zone et Death’s Head II en janvier, Cage en février, Nomad en mars, Silver Sable and the Wild Pack en avril et Terror Inc. en mai) :

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Il apparaît également dans un poster promotionnel avec trois autres récits qui, eux, ont été publiés.

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Super-Team Family : le Punisher contre Judge Dredd :

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Nuff said :

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Poster promotionnel signé Alan Davis pour le lancement, en 2011, des nouvelles séries consacrées à Moon Knight, Punisher et Daredevil :

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Hahahahahaha

(Je rigole, mais ça fait partie des trucs que j’ai refourgués… et je refourgue quand même assez peu…)

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Couverture signée du dessinateur espagnol Jordi Fabá pour la revue norvégienne Magnum #1, 1999 :

Une petite trouvaille amusante : une couverture inspirée du film The Punisher de 1989 par un illustrateur espagnol et publiée sur une revue norvégienne intitulée Magnum.

On y retrouve aussi Brigitte Lahaie.

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Gabriele Dell’Otto

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THE PUNISHER (Vol. 4) #1-4 : PURGATORY

Je ne vais refaire l’histoire, parce que vous êtes plusieurs à l’avoir fait et mieux que moi, mais juste remettre un peu de contexte (en essayant de ne pas me tromper, parce que je ne vérifie rien). En 1998, Marvel (à la tête, je ne sais plus qui) demande à Joe Quesada et Jimmy Palmiotti de relancer plusieurs personnages sous un label, qu’ils appelleront Marvel Knights. Les premiers nommés furent Daredevil, la Panthère Noire, les Inhumains et le héros de ce sujet, le Punisher. Sur le papier, pour cette première salve, Marvel a mis le paquet au niveau des équipes créatives, en insufflant un peu de nouveautés, tout en s’appuyant aussi sur des têtes connues de la maison.

Le Punisher est le seul à avoir qu’une courte mini-série, avec une étrange idée de départ : Frank Castle s’est suicidé et il revient sur Terre, avec des armes divines à profusion, et une marque sur le front. Il se souvient assez peu de ses précédents derniers moments sur Terre, mais il continue de faire ce qu’il connait, à savoir tuer les malfrats, mais aussi défendre les femmes battues, du moins une, qui est la sœur d’un vieil ami qui a perdu la vie pendant la guerre. Sœur qu’il a évidemment juré de protéger.
Pendant ce temps, un ange déchu (un démon en quelque sorte) dénommé Damien tue d’anciens congénères afin de récupérer leur force et ainsi, prendre le pouvoir des Enfers. L’un des anges survit juste ce qu’il faut pour prévenir Castle du danger et aussi, de rejoindre Gadriel dans un club.

Une fois sur place, l’ange l’informe qu’il n’a pas fait son travail, puisqu’il est celui qui aurait dû surveiller sa femme et et ses enfants, et qu’il est le responsable de sa résurrection, en lui donnant une partie de son pouvoir. Je vous laisse imaginer la réaction du Pupu, comme vous pouvez le voir ci-dessus.
Peu après, Hellstorm (sûrement présent en tant que caution fantastique pour la série, parce qu’autant dire qu’il a fait de la figuration) et Gadriel se font attraper par des sbires d’Olivier, mais ils sont sauver in extremis par Castle (dont on découvre un autre pouvoir). On comprend également qu’il y a des choses non dites qui se cachent derrière Gadriel, Olivier, les sbires et Frank.

Gadriel explique qu’il est l’ancien armurier du Ciel (ce qui explique sûrement pourquoi le Punisher a une cache d’armes inépuisable sous son manteau) et emmène Castle a une réunion d’ange un peu peureux devant cette situation. La peur n’évitant le danger, ils se font attaquer par des stalkers, qui disent bien connaître le Punisher. Gadriel et Caslte finissent attachés dans l’apartement d’Olivier, qui explique qu’il est en fait Frank Costa, le chef de ceux qui ont tué sa famille, et qu’il a tué il y a plusieurs années.

On apprend alors que ce démon, commençant à devenir gênant, a été envoyé dans le corps d’un fœtus qui aurait dû mourir à la naissance (joie, bonheur, tout ça), sauf qu’on sait que tous ce qu’est capable de faire la mauvaise graine. Il a fallu plusieurs années pour qu’il se souvienne de qui il était réellement. Il a donc soigneusement préparer son coup, en faisant tué la famille de Castle, afin qu’il devienne le Punisher et que tous ceux que le justicier tuait (dont Olivier) arrivent directement dans une zone de l’enfer qu’il maîtrisait afin qu’ils rejoignent son armée de stalkers, pour prendre le pouvoir des enfers. N’ayant plus besoin de lui, Olivier le manipula à l’aide de petits démons afin qu’il se suicide.
Toutes ces révélations ont quelques peu agacé Castle, qui se libéra, tira sur tout ce qui bouge (ce qui amena le stalker Bruno Costa à fuir sur Terre), et ouvrit (ça, je ne sais pas comment) la porte vers l’enfer que c’était préparé Olivier. Cependant, il fut emmené de force par un tentacule. Gadriel le rejoignit afin de fermer la porte …

Voilà, grosso modo comment ça se finit. Le Punisher reste donc avec ses pouvoirs et sa marque divine sur le front, à combattre les malfrats, tueurs et autres trafiquants.
A titre personnel, cette histoire est pour moi la démarcation éditoriale avec une nouvelle période du Punisher, comme si, à mes yeux, il y avait une sorte d’avant et d’après. N’ayant quasiment lu à l’époque aucune histoire en solo du personnage, cela allait changé à la suite de ce récit.
Et pourtant, on ne peut pas dire que ça démarre très bien. Christopher Golden et Tom Sniegoski se sont quand même mis à deux pour donner une nouvelle approche aux origines du Punisher, changeant à la fois les événements (puisque finalement, il n’est pas quasiment mort), mais aussi l’approche de la métamorphose du soldat en Punisher. Ici, cela parait inéluctable, une sorte de destin forcé par des êtres supérieurs. On est sur une autre vision que celle d’Abnett et Lanning. Si à l’époque de ma première lecture, je n’avais pas cette analyse, prenant plutôt de plein fouet le récit, ne m’attendant pas du tout à avoir un Punisher au service des anges (et ne prenant pas de recul sur l’histoire), aujourd’hui, au-delà des aspects cosmétiques et techniques du récit, j’ai quand même une nette préférence pour Year One. Mais aussi pour les aspects cosmétiques et techniques, il faut l’avouer. Je ne suis pas très fan des histoires d’anges et démons, quand c’est pris avec autant de sérieux (oui, j’aime Angel Heart… ok, « pas toujours très fan » alors). On se retrouve toujours avec les mêmes histoires, et en plus, ici, le perso subit, jusqu’au début du dernier épisode, les événements. Et puis, à la fin, alors que théoriquement, le Punisher devrait s’arrêter de tuer pour ne lus alimenter l’usine à stalkers, c’est tout l’inverse qui se passe, comme si tout était oublié. Aucune réflexion pour le perso sur ce qu’il a découvert et comment il doit traiter ces nouvelles informations.

Mais ai-je dit que le dessin était assuré par Bernie Wrightson, avec Jimmy Palmiotti à l’encrage ? Alors, c’est pas du grand Bernie. Je ne sais pas si l’encrage de Palmiotti y est pour quelque chose, même si je trouve qu’on reconnait son trait, le côté gras de son trait. Et puis il y a quelques planches qui posent bien l’ambiance, notamment celle avec beaucoup d’ombres.
Est-ce qu’on était en droit d’en attendre mieux ? Je ne connais pas les conditions de l’époque, s’il était encore capable de fournir 22 planches par mois, par exemple, suite à sa blessure au poignée quelques années auparavant.
Et puis, le rendu est quand même 100 coudées au-dessus de ce qui peut se produire à l’époque… d’autant plus que si ça, c’est le purgatoire, je peux vous dire que la mini-série qui suit celle-ci, c’est l’enfer, sur tous les aspects (mais je vous en parlerai plus tard, faut encore que je m’en remette).

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J’ai jamais eu le courage de relire.
C’était dans les premiers Marvel Knights, le mag, c’est ça ?
Je les ai offerts, et ça ne me manque pas.

Jim

C’est ça.
En fait, c’est la première fois que je les relis. J’avais souvenir que je ne comprenais pas ce qui était arrivé éditorialement à ce Pupu (mais les flingues étaient cool ! :rofl:)

Un magazine que j’adorais, mais où j’avais mes préférences (Les Inhumains et la Panthère Noire…).

Jim

Un super mag, oui.

Je pense que ça y fait beaucoup, quand même…

Pour le tout venant, peut-être, mais la série s’inscrit dans un label qui, dès ses premières sorties, place la barre assez haut, quand même.

Jim

Oui, pour le tout venant. Et sa suite surtout…

oui ca le faisait

Greg Smallwood :

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Purée ! Pas mal !

Jim

Ouais ça claque.