Ouais.
C’est ça ! Y a une page, en mode splash page.
Ouais.
C’est ça ! Y a une page, en mode splash page.
Il fo ctionne
Alors preacher n etait pas fini et c etait ma serie fetiche tout au long de sa publication.
Je pense que j etais d accord a l epoque.
Peut etre meme encore si on reste sur la maxi ou si on rajoute quelques histoires de max.
Ce qui m ennuie sur la longueur est que cette premiere maxi est divertissante mais moins documentée que pas mal d histoire de potts… cependant surement mieux maitrisé…
Ce qui m ennuie vraiment c est un truc qui est deja dans hellblazer ou preacher mais que je releve moins et qu avec ennis: un mechant est mechant a la naissance… puis qu au fond ce qui differencie avec le gentil est qu il est gentil parfois… (jesse custer peut se moquer facilement de gens ou tuer pour .pas gran chose bref gentil…ou un mec boen comme dit dans la serie… je suis pas convaincu… pas plus que tony soprano.)
La j avoue que j aimais beaucoup l idee d un Castle qui aurait pu etre prêtre, etait un gars bien mais que la guerre et ses malversation puis le meurtre de sa famille fait baculer…
J aime pas l idee aussi qui se repand qu il n y a rien a lire avant ni apres ennis sur punisher… un peu comme cap avec brubaker mais qui ne frappe pas certaines series que je ne nommerais pas… mais ou on decouvre que soit ca a pas ete lu soit un facteur nostalgie aveugle pour ses series specifique.
C’est ce que je dis.
Oui, je suis d’accord. Ce n’est pas ce que j’ai voulu entendre. Disons qu’il propose quelque chose d’épuré : pas de Microchip, pas de van, pas de « Pupucave »… il retire même les choses qui faisait la spécificité du perso comme le journal de guerre. J’aime bien aussi qu’il ne ressasse pas d’entrée de jeu la mort de sa famille. Il n’en fait pas un passage obligé.
Je préfère la version de Year One, sans le côté « religieux ».
Dans quel sens ?
Oui je ne m en souvenais d ailleurs pas mais j ai lu pupu en vf
Mon point etait plutot de dire que l equipe creative etait ma préférée de l epoque…
J ai d ailleurs acheté aaussi preacher en vo des le 1 car j adorais leurs hellblazer
Potts tu sens qu il parle d organisations ou de crimes sur lesquels il a fait des recherches…
Avant max ennis fait totalement de la fiction.
Je sais que t as pas dit qu avant il n y avait rien… j ai lu tes chroniques qui sont supers comme celles de marko, doc ou jim
Un plaisir de vous lire
Je parle de grandes chroniques pas des reviews vo qui sont tres bonnes
Ah pardon. Y avait pas d’agressivité. Disons que si tu le précises, c’est que j’ai été un peu fort dans mon appeau !
Mais tu as raison de le préciser qu’il y a aussi du avant et du après (disons qu’après la phase « ange », cette maxi-série est une bouffée d’air frais)
Ah ok. Ouais, je vois ce que tu veux dire. Disons que sans Microchip et sans ordi, le Punisher fait dans l’instinctif. Presque un chasseur dans la savane new-yorkaise. C’est en phase avec l’épure d’Ennis.
Mais je vois ce que tu veux dire.
Ah ah ah … n’en fais pas trop non plus
Ce sont des premiers jets, avec à peine de la relecture, donc avec tout ce qui ne va pas (et punaise, qu’est-ce que j’ai horreur de faire des résumés)
Même si tu relis potts tu sens qu il s est renseigné sur les lieux de ventes… les armes… les trafic…
Ennis fera ca avec la serie max …
Par contee les series mk … c est des maffieux a la dick tracy… des teres bizarres…ils font de la drogue mais ca reste supperfiviel.
D ailleurs la serie suivante mk tournera un peu a vide a un moment
Disons qu’on se fout même de ce qu’ils font. Ce sont des vilains, point barre (hormis les tueurs en série, eux, on voit)
La rétro que je me fais me permettra d’avoir un autre œil que mes souvenirs.
Ne crois-tu pas que c’est le genre d’argument qui émerge à chaque fois qu’il y a une prestation marquante sur une série ou un personnage ?
Jim
Jim Lee :
PUNISHER (Vol. 5) #5-8 : PLUS MORT QUE VIF
Ma Gnucci a survécu à l’attaque de l’ours blanc, mais y perdu ses bras et ses jambes. Sa haine envers le Punisher l’amène à lancer une forte rançon pour quiconque pour qui lui amènera la tête du Punisher.
Et cela portera rapidement ses fruits, au moins pour récupérer l’info du lieu où celui-ci crèche. Elle envoie toute son armée de sbires et cela finit en guérilla urbaine où seul Castle survit. Quasi mourant, il rejoint péniblement son appartement. Deux de ses voisins de palier, Joan et Spacker Dave, le découvrent et essaient de le soigner tant bien que mal. Cependant, deux sous-fifres de Ma Gnucci, envoyés malgré eux retrouver l’appartement du Punisher, comprennent que Dave sait quelque chose (faut dire qu’il panique direct) et le torture en lui retirant un à un les piercings de son visage (et ils sont nombreux). Les cris du voisin alerte Castle, qui malgré son état, réussit à éliminer les deux tueurs. Dave et lui sont ensuite soignés par un docteur qui ne pose pas de question.
Le dernier épisode s’achève par un coup de fil de Ma Gnucci à un certain « Russe »…
Si le résumé semble donner un récit assez linéaire, c’est que je n’ai pas précisé qu’en parallèle, Ennis continue de faire progresser d’autres fils rouges. Tout d’abord, les deux flics, Soap et Molly, qui sont toujours là, mais surtout à attendre que les mafieux et le Punisher fassent d’abord le ménage entre eux. Qu’ils n’aient plus à ramasser les miettes. Une attitude de loser, au moins pour Soap, qui se confirme.
Ensuite, en plus du Saint, le curé qui assassine les pêcheurs, l’auteur développe deux autres tueurs en série : Mr Payback, qui tue ceux qui représentent les grosses industries et autres fonds de pension, qui se t de l’argent sur le dos des travailleurs, et Elite, le BCBG qui élimine tous ceux qui abîment et « salissent » son beau quartier par leur présence (dealers, chiens qui font leur commission, …). Pour le moment, il n’en fait pas grand-chose, si ce n’est qu’un parallèle commence à se faire avec les actions habituelles du Punisher.
Toujours est-il qu’Ennis montre un Punisher dans la difficulté, contrairement au tome précédent. Avec une utilisation, a fortiori, plus conséquente des voisins de palier. Il toujours une sorte d’humour noir sous-jacent, que ce soit avec Ma Gnucci (d’entrée de jeu, d’ailleurs) ou Spacker Dave. Un comique à la fois de situation, mais aussi dans les dialogues.
Au niveau du visuel, ce qui m’a paru étonnant, c’est qu’Ennis et Dillon n’hésitent pas à montrer les corps meurtris, les tueries de toutes sortes, mais la torture de Dave, ainsi que les stigmates sur son visages ne sont que suggérés. Comme s’ils voulaient protéger un personnage innocent de toute cette violence.
Toujours est-il que la paire Dillon/Palmiotti est un vrai métronome graphique. C’est d’une linéarité qualitative assez impressionnante.
Je crois que c est ce qui émerge dés qu une prestation marquante atteint un public autre que celui de la série jusque là.
Mais je trouve que c est un peu autocentré de penser que ce qui a été paru avant est nul alors que tu l as pas lu… ou que tu as lu quelques passages qui ne t ont pas plu.
Je pense aussi.
Mais j’ai l’impression de voir ça souvent et depuis longtemps, de le lire depuis que je m’intéresse à l’histoire des comics (en gros, depuis que je lis Scarce, quoi, peut-être depuis que je lis de la critique, voire depuis que je lis le courrier des lecteurs de Lug).
La critique française avait le don de voir dans certaines prestations l’alpha et l’omega, le summum qui permet de rejeter à la poubelle tout le reste. Les Green Lantern / Green Arrow, ça permet en filigrane de dire que Green Lantern, en général, c’est du tout-venant assez moyen (a contrario, hors Wrightson, point de salut pour Swamp Thing).
Mais la critique française / franco-belge n’était pas la seule. Même chez les initiés, on avait un peu ça. Les X-Men de Claremont et Byrne, c’était génial d’autant qu’il fallait préciser que la série était un peu naze avant. Sauf pour les épisodes de Roy Thomas et Neal Adams, dont la description procédait un peu du même raisonnement : c’est super, et tant mieux, parce que le reste, c’est naze.
Iron Man avant Michelinie, Romita Jr et Layton, ça n’existait pas. Daredevil avant Miller, c’était pas bien (à part les Wood, peut-être). Captain Marvel avant Jim Starlin, c’était nul. Batman dans les années 1970, c’est pourri, mais faut quand même extirper les épisodes par Englehart et Rogers. Et ainsi de suite.
Je crois tout simplement que c’est un biais intellectuel : il devient compliqué de prendre une prestation isolée et d’en évoquer le caractère révolutionnaire sans passer par la phase de dénigrement du reste. L’enthousiasme soulevé par la prestation en question se teinte de mépris pour le reste.
Au-delà de cette réaction purement mécanique (et peut-être psychologique), il y a aussi l’aspect formel : un article vantant les mérites, mettons, du Swamp Thing de Moore, s’articule autour de l’idée, souvent servie en introduction du texte, que l’arrivée des auteurs marquants constituent un changement, voire un électrochoc. Ça ouvre ensuite sur des paragraphes qui s’attardent sur les épisodes en question, reléguant le reste à la curiosité du lecteur.
C’est pour cela que j’aimais bien les gros dossiers dans le Scarce de la belle époque (et que je n’aime pas trop le hors-série sur Batman, trop lapidaire), parce que les gars prenaient le temps de détailler. Genre, pour Iron Man, ils expliquaient qu’il y avait des périodes molles, des sagas chiantes, mais qu’en regardant de plus près, on avait les épisodes d’Archie Goodwin qui apportait des drames humains et un contexte politique, ou ceux de Bill Mantlo qui donnaient une sorte de stabilité à la série.
Ce sont des mécanismes critiques qui demandent de la place. Du temps et de la place. Et dans le monde des réseaux sociaux, de la critique en position rafale et de la répartie qui fuse en moins de quatre-vingt caractères, ce n’est guère possible.
Pour moduler des propos, il faut de gros dossiers dans des magazines, des conférences de plus d’une heure, d’épais bouquins.
Jim
Ce qu’il admet plus ou moins.
Garth Ennis (Punisher Max The Complete Collection Vol.1) : "I wrote about fifty issues of The Punisher for Marvel Knights. Some of it’s not bad. It went on too long, certainly longer than I meant it to, and it has an oddly goofy quality that reflected how I felt about the book at the time. I certainly saw the Punisher himself as serious enough, but I populated the world he moved through with freaks and grotesques, and even the occasional super hero. Most of the stories were unlikely fare delivered with a knowing wink at the reader, and often you could hear the Merrie Melodies refrain playing somewhere in the background. The problem was, deep down, that I didn’t see the Punisher as being worthy of serious discussion – just like the pair on the panel back in '88.
That would change."
C’ est l’effet que m’a toujours fait le style du regretté Dillon et c’est amusant que tu emploies ce terme. J’ai même cru à du second degré
Les snobinards du Comics Journal de la même période semblent aussi s’inscrire dans cette mouvance (en se bouchant alors assez souvent le nez dès qu’il s’agissait d’évoquer les big two).
Purdin : « You mentioned Amazing Heroes ! I have been wondering what comic magazines you picked up over the years as a fan and then a pro ? Any stand-out fanzines? Combo ? Comic Scene ? Comics Journal ? Just curious what your go-tos were. »
Tom Brevoort : « Well, Rickey , I was from an era before WIZARD was a thing, let alone its many competitors in that space. The first fanzine I can recall seeing was called MEET THE DEALERS , and it was a tabloid newspaper similar to the COMICS BUYERS GUIDE . Throughout the 1980s, I would read AMAZING HEROES regularly. There was a little candy store right near campus at the University of Delaware that didn’t carry any comics but which did carry AMAZING HEROES back during the time it was coming out every two weeks. So I’d routinely buy a copy while waiting in between classes. I also often bought COMICS INTERVIEW depending on which creators were featured. And I loved the long interviews the COMICS JOURNAL would then do, though the rest of the magazine often left me cold with its quasi-elitist viewpoint on the field. Once I got started at Marvel , I wound up subscribing to the BUYER’S GUIDE , and past a certain point we’d get complimentary copies of WIZARD and HERO ILLUSTRATED . And I was a big fan of Gary Carter’s magazine COMIC BOOK MARKETPLACE in the late 1990s/early 2000s. Plus pretty much everything that John Morrow at TwoMorrows has put out (excepting their Lego magazines, as I don’t really have any interest in the subject.) I’ve been reading THE JACK KIRBY COLLECTOR since the very first small-run issue. »
Héhéhéhé
Tellement vrai.
Moi, je lisais plutôt Amazing Heroes et Comics Interview. J’aimais surtout le premier, je crois, qui permettait de découvrir des tas de trucs avec un ton assez analytique, au final.
Jim